Chapitre 13:

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Avant toute chose, je tenais à dire: pardon de vous torturer ainsi!

☆☆☆☆☆

Je vois la voiture s'approcher à toute vitesse, ma vie défile devant mes yeux.

Je repense à toute ces fois où j'ai voulu mourir, ou simplement ne plus me reveiller.
Toutes ces fois où j'ai tellement détesté la vie.
Tous ces moments où j'ai souffert, à m'en arracher le cœur.
Toutes ces personnes qui m'ont fait du mal.
À mon papa et ma maman qui sont partis.
Aux amis que je n'ai pas eu.
Au frère que je viens de redécouvrir avec lequel je voudrais rester encore plusieures années.
Au peu que j'ai maintenant.
À tout ce que je ne veux pas perdre.

Une image fugace du visage de Kilen se présente devant mon regard.

Je ne veux pas mourir.

Je ne veux plus mourir.

C'est injuste.

Pourquoi?

POURQUOI?

Ce fut les secondes les plus longues de toute ma vie, ja voiture semblait arriver le plus doucement possible, juste pour me narguer et me rappeler Ô combien j'ai été ridicul en souhaitant disparaitre mais surtout Ô combien je ne le veux plus.

Même si je n'ai plus Kilen, même s'il m'abandonne, même si ma vie s'éffondre, même si le sort s'en prend à moi, même si l'on me fait du mal:
Je veux vivre.

Je veux me battre contre ce destin pouri. Je ne veux pas que cette voiture me percute. Mais mon corps n'amorce pas les mouvements que je lui demande. C'est dans un corps impuissant et avec une rage de vivre sans nom que je vois cette voiture s'approcher à une lenteur folle.

J'ai seulement le temps d'entendre un bruit de frein et dans un geste brusque et précipité, une main attrape mon col à une vitesse folle et en un éclair, je suis debout à quelques mètres de la route.

Debout hagard sur le trotoire je ne bouge d'abord plus. Tout en moi se fige.
Ma respiration est coupé, mon corps imobile. Mes yeux reçoivent des informations, tout comme mes oreilles, mon odora, mais il doit avoir un embouteillage pour arriver au cerveau.

Puis l'air s'engouffre d'un coup dans mes poumons, et tout revient.
Mon corps se met à trembler. Tout entier, du bout du doigt de pied à la racine de mes cheveux.
Mes jambes me parraissent d'un coup n'être plus que de la mousse et je m'écroule.

En position assise, mon cerveau ne parvient plus à trier les information.
Pour preuve, il crit encore:
《JE NE VEUX PAS MOURIIIIIIIR....》
de façon plutôt ridicule, je l'avoue.

Ma respiration est désordonné, comme si tous les organes que je possède cherchaient à drainer de dioxygène en même temps.

Je viens d'échapper à la mort de peu.
Lorsque cette info pomasse la barrière de mon cerveau et que ce dernier parvient enfin à l'analiser correctement, je reprend contact avec la réalité.
J'ai l'impression que depuis le moment où cette enfoirée a posée ses mains sur moi et l'instant présent, des heures sont passées. Et pourtant, tout s'est joué en l'espace de quelques secondes.

Je tourne la tête vers la droite et vois le visage de kilen, ses lèvres bougent mais je n'entends rien.

Je fronce les sourcils et essaie d'entendre sa belle voix. Tous les sons me parviennent d'un coup me gratifiant d'une jolie migraine.

-ël....Maël....Oh! Maël!

-o...oui?

Il souffle de soulagement et semble se détendre d'un coup. Tellement que quand il reprend la parole, sa voix tremble et il parle tout doucement.

Dystonia: Quand mon corps répondra [BxB] TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant