Chapitre 4

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-MARIE! Je tes dit que tu te fais des idées donc sort ces pensées de ta tête teinga khamni guonei day yam placou guonei falayam nak (et je te préviens un enfant dois savoir rester à sa place et ne pas s'immiscer dans le problème des grands)

J'insiste encore une fois mais cette fois il a crié tellement fort que j'ai sursauté

-Que ça soit la dernière fois que tu me parles du comportement de ta tante, est ce que je me fais comprendre

C'est bien la première fois que mon père me parle comme ça et je me demande pourquoi?

Je décide de laisser tomber puis je débarrasse la table et en un laps de temps je sors du salon sans demander mon reste.

Je reviens sur les lieux et je trouve ma mère qui m'interpella... mais trouvant que mes larmes coulaient, elle essaie de me rassurer du mieux qu'elle peut

-Marie! Ne sois pas triste pour si peu, ton père à des raisons que l'on ne peut comprendre à notre niveau (pour l'instant) mais fais lui confiance !

-Oui maman! Ne vous inquiétez pas j'ai comprise la leçon

Je me prépare vite fait après avoir fait la vaisselle pour aller à un "kourél". J'avoue j'y suis pas allé il y a de cela quelques jours...bon je dirais quelques mois rek lool! Mais jetais trop pris par les études et la préparation de mon examen de passage.

[...]

Vers 22h, je rentre mais je ne trouve pas mon père. Donc je décide de tenir compagnie à ma mère et j'avoue cette situation ne me déplait guère car ça faisait un moment que l'on n'a pas eu une discussion aussi rythmé entre mère et fille... et j'en suis ravie. Je me lève pour aller m'enfermer dans la chambre et pouvoir recevoir l'appel de badou mais j'aperçois mon père devant la porte. Je le salut comme en mon habitude mais en partant on aurait dit que je courrais tellement j'avais des picotements au coeur en pensant à ce qu'il m'avait fait ce jour-là.

Mais ce dernier ne me facilite pas la tâche car à peine la porte fut fermée qu'il demanda d'entrerꓽ

-Puis-je ?

-Oui papa ! Répondis-je!

Je m'étais dis que je n'allais pas pleurer pour ne pas le faire culpabiliser car j'avais bien cherché cette situation mais en me remémorant son acte je ne pus retenir mes larmes qui coulèrent.

-Ma fille excuse mon geste

- soubhannallah! Papa noum meunti démé dom mo amel akk papam meme souko tognoul ndax dama warone top sa beug beug,yam fingama yamlo( papa quel que soit la situation, c'est moi qui aie tort car tu es l'ainée et je devais respecter ta parole et non pas camper sur ma position...)

La discussion se poursuivit et après quelques minutes mon téléphone sonna. Heureusement que mon père s'apprêtait à sortir mais ce dernier n'a pas manquer de voir que j'avais des appels manqués

- On dirait que l'on a besoin de toi deh ! me lança-t-il

J'avais tardé à comprendre mais j'ai vite deviné dans un océan de gêne car j'avais enregistré, bon aicha avait enregistré je dirais "ha bibi" dans le nom de ce dernier

- -Aye papa ce n'est pas ce que tu crois ! mentis-je

- Moh, boul fatei ni gnola djitou si yi nak (n'oublie pas que nous avons vécu ça avant toi)

Je souris nerveusement mais ce dernier avait compris que j'attendais son départ et il s'en alla vite fait....Et à peine fut-il sortit que je reçois l'appel de badou

A la quête du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant