Ma destinée [ Fan Fiction ~ Rosalie et Emmett ~ Twilight ]

chapitre 9 : Abandonnée

      - Il faut lui dire, tu ne comprends pas ce que cela représente pour elle. Dit une voix masculine.

- Et ce que cela représente pour lui, tu t'en soucies ou pas. répond une voix féminine qui m'est familière 

- il doit savoir aussi, la vérité tu la connais aussi bien que moi Alice. On peut rendre service aux deux. 

    Comme à mon habitude - depuis ces derniers jours- je me rend chez les Cullen afin d'en savoir plus, chaque jours à la même heure Emmett m'attend toujours avec une petite information supplémentaire. 

- Elle doit savoir Alice.

- Qui doit savoir quoi ? Les interrompais-je en montant la dernière marche de l'escalier afin de regagner le salon. 

- Rosalie c'est toi. Me dit Emmett.

 De sa petite voix féminine Alice entreprend une excuse, légèrement stressée :

- Un problème entre Edward et Bella. Elle pose son regard sur Emmett. 

Comme si un simple regard avait fait comprendre à Alice ce que son frère allait faire.

- Alice tu peux nous laisser seuls une seconde s'il te plait ?

Alors sur la demande de son frère Alice quitte la pièce. 

- Que se passe t-il Emmett ? 

- Ecoute Rosalie je suis profondément désolé mais je ne peux plus continuer à te voir.

-Emmett mais qu'est ce que tu veux dire ?  je lui demande sous le coup de l'incompréhension.

- Je ne veux plus t'aider dans tes recherches et je ne veux plus te voir.

- Mais pourquoi ? Les larmes aux yeux je cherche à comprendre son changement soudain.

- Je suis désolé Rosalie, c'est trop dur de faire comme si tu n'allais pas mourir et de continuer à chercher alors que l'on sait tout les deux que l'on ne trouvera surement pas. Il sera trop tard Rose et je ne veux pas m'attacher plus à toi, parce que je sais que quand tu seras partie je n'arriverai pas t'oublier, je veux t'oublier maintenant. tu es ma première vraie amie et je ne veux pas te voir partir alors cessons d'être amis s'il te plait.

- Pourquoi me fais-tu ça ?

- Ce n'est pas contre toi, je le fais pour moi parce que je suis égoïste.

En pleure, je ne sais plus ce que je dois faire, partir et le laisser ou rester et essayer de le faire changer d'avis. Je m'approche de lui énervée et déçue par ce qu'il vient de me faire.

- Tu m'as trahie Emmett ! depuis le début tu me mens, je pensais que tu étais différent, que tu n'étais pas comme les autres mais je me suis trompée sur toi. Tu n'es qu'un égoïste... Je m'approche de lui jusqu'à me retrouver nez à nez avec lui ... Et tu sais quoi je te déteste, en larmes je me met à le frapper sur le torse,  je te déteste tellement.

- Rosalie calme toi s'il te plait. Il immobilise mes mains en attrapant mes poignets.

Lentement je glisse sur le sol encore en sanglot, à genoux sur le sol Emmett me prend dans ses bras  et lentement il me caresse le dos d'une main, son autre main immobilise encore ma main droite. 

- Je ne veux plus jamais te revoir Emmett, tu m'entends plus jamais. 

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Les jours passés, je n'avais pas eu de nouvelle d'Emmett depuis, comme s'il avait disparu. La première semaine après notre dispute je ne me sentais pas en état d'aller en cours et au travail mais j'étais obligée d'y retourner car sinon je devrai récupérer  tous mes cours et quand au travail je risque de perdre mon emploi. 

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Les Cullen sont là, comme à leur habitude au niveau des escaliers du lycée prêt à entrer en cours. Ils sont tous là sauf lui, sauf Emmett.
  Alice me regarde et commence à se diriger vers moi mais réticente à la voir, à devoir parler à un Cullen lequel soit-il, je tourne les talons et passe par l autre entrée du lycée. Les autres ne m'ont rien fait je le sais mais je veux oublier le fait que mon seul vrai ami était leur frère, je veux oublier que c'est à cause de lui que je ne retrouverai pas mon frère.
Car cela fait trois mois que je cherche mon jumeau dans la ville de Forks, trois mois que j'ai emménagé ici  et rien, je n'ai rien trouvé. Je devrais sûrement laisser tomber.

   

     -Rosalie ! Arrête toi s'il te plait. Me dit une voix derrière moi.
-Alice laisse moi tranquille s'il te plait.
-Non! Je ne peux pas. Tu vas mal et je le sais, je veux t'aider.
- Je ne veux pas de ton aide, je me retourne pour lui faire face, je ne veux ni ton aide ni celle de quelqu'un d'autre, je veux rester seule, je veux profiter de mes derniers mois avec les personnes qui m'aiment.
- Emmett ne voulait pas ça.
- Comment sais-tu ce qu'il veut ou pas ? Tu ne sais pas seul lui le sait !
- Tu te trompe Rosalie.
- Je repars pour Phoenix.
- Non Rosalie tu ne peux pas faire ça !
-Pourquoi Alice ? Je vais mourir et je ne vais pas avoir le temps de faire tout ce que je voulais c'est comme ça. Des gens m'attendent là-bas.
- Tu ne peux pas abandonner les recherches maintenant.
- Il est trop tard Alice.
- Quand est-ce que tu pars ?
- Vendredi après les cours à 16 h.
-Rosalie...
- Au revoir Alice c'est un plaisir de vous avoir rencontré, toi et toute ta famille.

  Je tourne les talons et me dirige vers ma voiture. Je ne voulais pas partir, je ne voulais pas arrêter de le chercher, je ne voulais pas quitter Forks comme ça parce que malgré l'humidité de cette bourgade je commençais à apprécier le climat, l'ambiance des soirées et les personnes toutes agréables. Mais il est trop tard maintenant je n'ai plus la force de me battre.

  La semaine passe, chaque jour je veux que quelque chose me fasse changer d'avis, chaque jour j'espère que je le retrouverai et chaque jour en cours je désire le voir parce que malgré la haine que j'éprouve pour lui il était mon ami.
  Les Cullen sont toujours présent en cours sauf Emmett, il ne vient plus. Il m'a complètement abandonnée.

Le vendredi est vite arrivé, mes amis, Mike, Angela, Jess, Courtney, Tyler... ils sont tous là pour me dire au revoir parce qu'ils savent que je ne reviendrais sûrement jamais.

  - Tu vas nous manquer Rose. Me dit Angela.
-Fais attention à toi La plus belle.  M'ordonne Tyler.
- Je vous promet de vous donner de mes nouvelles quand j'arrive à Phoenix. Leur dis-je à tous.

   L'un après les autres je les enlace en guise de derniers adieux, plus jamais je ne les verrai et je suis extrêmement contente d'avoir eu la chance de rencontrer ces personnes pétillantes et débordantes de la joie de vivre. C'est un peu bonheur de pouvoir évoluer avec ça et j'en suis fière.

    PDV EXTÉRIEUR :

  La jeune femme s'éloigne laissant ses amis agités leurs mains en salut. Cela ne ressemble pas à des adieux déchirants, non ils sont heureux car tous ont trouvé un nouvel ami et malgré son départ il sera toujours là quelque part au fond de chacun.