P i r a t e s / M e r m a i d s

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Deuxième prompt du jour :)
Désolée pour la mise en forme foireuse, merci Wattpad >.>

Cadre spatio-temporel : Cadre du manga.

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Day Four | Pirates/Mermaids

« Bon. On a besoin d'une idée géniale là. »

Akaashi observa longuement son capitaine et les membres de l'équipe de Fukurôdani. Les élèves se trouvaient à l'école maternelle située non loin de l'Académie. Ils avaient été chargés par le directeur de promouvoir leur école, et de donner envie aux jeunes enfants de venir y étudier. Le passeur trouvait l'idée bonne, mais se demandait pourquoi avoir choisi l'équipe de volley-ball pour ce travail. Selon les dires du proviseur, c'était parce qu'ils étaient « charismatiques ». Bien. Il fallait juste espérer que Bokuto ne leur fasse pas son habituel coup du dépressif.

Actuellement, ils réfléchissaient au moyen de plaire aux enfants. A cet âge, ils étaient comme des piles électriques, et leur concentration n'était pas grande. Il fallait donc trouver quelque chose qui leur plairait, ni trop long, ni trop court. Un rapide sondage auprès des enseignants leur avait appris que les enfants aimaient beaucoup le monde sous-marin ces derniers temps, probablement à cause du dernier film pour enfants sorti, une histoire de poisson qui part à l'aventure pour retrouver son fils.*

Ils avaient donc opté pour une pièce de théâtre. Facile à faire, simple, relativement court, et surtout rapide à improviser. Le principal problème ? Ils avaient besoin d'une sirène, et aucune de leurs manageuses n'était présente.

« Konoha peut peut-être jouer la sirène…

– Hors de question ! protesta l'attaquant. Quelqu'un d'autre peut s'en charger !

– Ah oui ? Et qui ? intervint Komi. Bokuto, Washio et Onaga sont trop corpulents, Sarukui n'a pas vraiment le physique de l'emploi et Komi est trop petit pour le costume de sirène.

– Et Akaashi ? On fait la même taille !

– C'est pas faux, dit Komi. Akaashi pourrait aussi le faire. »

Les membres de l'équipe se tournèrent vers le susnommé. Celui-ci soupira, il n'avait aucune envie de faire une chose pareille juste pour distraire des gosses. Mais il grimaça intérieurement en voyant Bokuto se tourner vers lui avec un regard plein d'espoir. Il savait déjà qu'il ne pourrait pas résister au jeune homme (fichu coeur et ses loopings).

« Akaashi ? Tu veux bien t'en charger ?

– ... ça ne me plaît pas, mais je suppose que je peux le faire...

– C'est vrai ? »

Bokuto lui sauta presque dessus et lui prit les mains, les yeux brillants.

« Merci beaucoup Akaashi ! Tu nous sauves ! »

Keiji secoua la tête pour masquer la légère rougeur de ses joues et tenta de changer de sujet.

« Donc Bokuto fera le capitaine des pirates, moi la sirène, et vous ?

– L'équipage ! s'exclama Onaga. On sera l'équipage qui enlève la sirène pour qu'elle nous indique le trésor !

– En somme, je suis le seul à me ridiculiser... »

Silence. Akaashi le prit pour une approbation. Les joueurs de volley se mirent au travail, et en moins d'un heure, tout était prêt. Les pirates et la sirène, représentation unique par l'équipe de volley de Fukurôdani.

De manière globale, tout se passa bien. Il y eut quelques cafouillages, quelques problèmes à base de décor ou de costumes cassés ou déchirés, des improvisations plus ou moins concluantes, mais malgré tout, les scènes s'enchaînèrent et ils arrivèrent à la dernière scène sans perdre l'attention de leurs spectateurs.

Mais la situation dérapa légèrement à la fin, alors qu'ils saluaient le public. Trois petites filles, les yeux brillants, se postèrent devant Bokuto et Akaashi et s'exclamèrent :

« Et le bisou?

– Le quoi ? s'étrangla Keij.

– Le bisou ! La sirène aide le capitaine donc à la fin il lui fait un bisou sur la bouche ! Maman m'a dit que c'était toujours comme ça !
»

Les deux amis gardèrent le silence, gênés. Akaashi tentait désespérément de calmer son coeur, bien trop rapide à son goût. Il fut alors surpris par les lèvres de son capitaine, qui se posèrent doucement sur les siennes.


Les petites filles gloussèrent de joie et filèrent, tandis que les deux lycéens restaient à se regarder droit dans les yeux, les joues rougies par la gêne et le bonheur.

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* Toute ressemblance avec un film existant est purement fortuite (lol)

DE L'AUTRE CÔTÉ DU TERRAIN - 𝗯𝗼𝗸𝘂𝗮𝗸𝗮Où les histoires vivent. Découvrez maintenant