Chapitre 7

536 64 1
                                    

Arrivée dans la chambre qui m'est destinée je remarque qu'il n y a rien à admirer il y a un petit lit, un commode et fini, et je n'arrête pas de me demander comment serait ma vie pendant ce séjour et oui je prie pour que ce soit juste un séjour, j'ai le pressentiment que rien n'ira pour moi et je sens que cela va commencer.
La porte s'ouvre et c'est Jacques, sur un Jacques dont l'expression de son visage ne prévoit rien de bon, et comme d'habitude j'accepterai  tous mes soucis ainsi que les souffrances qui viennent avec, j'ai l'habitude de souffrir et même si je ne menais pas la même vie que mes semblables mais je subissais les même choses qu'eux avec Madame Dubois et les jumelles.

Jacques: Dès lors ne te considère plus comme étant une princesse tu seras une domestique.

Moi: Oui Monseigneur.

Narrateur
Jacques était étonné qu'elle reste aussi calme il en connaissait des filles qui allaient se mettre à pleurer toutes les larmes de leurs corps mais elle, elle est bizarre pour une fille qui a grandit dans ce monde de bourgeoisie mais s'il savait ce que Catherine a subit pendant les absences répétés de monsieur Dubois.

Catherine
Qu'est-ce que je pouvais dire d'autre j'ai accepté de le suivre alors je ne me vais pas me plaindre pour ses décisions.

Il restait là à me regarder pendant plusieurs minutes je ne sais pas quelle est la raison mais moi je sais que c'est interdit de regarder un blanc dans les yeux c'est un manque de respect.







Un résumé des jours précédents, j'avais mes corvées et même beaucoup normale c'est un Fort et je travaillais vite pour retourner dans ma chambre et je faisais tout mon possible pour ne pas être puni par Jacques ou encore le croiser, je ne sais pas  ce qui se passe en moi mais depuis qu'on était dans ma chambre et il n'arrêtait pas de me regarder je n'arrête pas de me poser des tas de questions.
Je faisais mon travail j'ai pas cherché loin avec les autres dames je restais plutôt dans mon coin et surtout le regard que ces hommes me jettent me font peur leurs regards sont vicieux.

D'après mes contrôles, cela fait 432 jours que je vie dans ce fort et rien n'a changé pas de nouvelles de monsieur Dubois et c'est un combat pour moi de ne pas penser que monsieur Dubois m'a abandonné et je me sens pas à mon aise ici j'ai personne à qui parler et Mama me manque tellement que dès fois je me mets à pleurer c'est une mère pour moi.

On m'envoie souvent dans les champs pour aller prendre des légumes entre les mains du gérant et j'ai connu un homme très respectueux très gentil il se nomme Jean, très robuste malgré sa carrure c'est un homme bon malgré quand je passe il reste à me fixer mais je le salue toujours c'est le premier qui me demande d'être son ami et non sa femme voilà qu'un jour c'était le repos on s'est donné rendez-vous derrière le fort pour se raconter des histoires au moment où je ririais je me suis levé la tête par hasard et j'ai surpris Jacques entrain de nous observer le visage fermé.

Esclave amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant