Chapitre 18

353 49 1
                                    

PDV de Catherine

En rentrant du marché, je ne sais pas ce qui m'arrive je sens que je me suis attirée des ennuis, le maître ne veut pas que je sors du Fort mais je ne peux pas rester enfermer, je n'ai commis aucune fraude. Je n'avais plus de corvées alors je me suis rendue dans le jardin qui est très beau avec toutes ces fleurs de couleurs différentes, ce soleil, cette température tout était parfait pour une belle journée mais....

......: Alors on n'obéit plus à mes ordres???

C'était lui, je reconnaissais cette voix, car c'est cette voix qui me mettait dans des états qui me troublent, à chaque fois que je l'entends il y a mon cœur qui a un rythme irrégulié,j'ai l'impression qu'il a envie de sortir.

Je me suis retourné et là je l'ai vu son visage déformé par la colère, qu'est-ce que j'ai encore fait Mon Dieu??

Moi: Je ne comprends pas.
Voilà que maintenant je me remets à mentir.

Jacques: Tu. Ne. Comprends. Pas. Je vois qu'on ne respecte plus mes ordres. Tu avais l'interdiction de sortir de ce fort.

Moi: Euhh..... Maître.... Je.....ne voulais.....

Non je ne dois pas rester ainsi longtemps pourquoi j'ai l'interdiction de sortir de ce fort??

Moi: Maître, qu'ai-je fait? Me suis-je mal comporté dans cette région? Pourquoi je ne peux pas sortir, pourquoi me prenez vous comme étant une prisonnière?

D'un seul coup il m'attira à lui, son souffle se mélangeait au mien, il a de très beaux yeux de couleur gris. Mon Dieu quel bel homme.
Tout d'un coup son regard se glissa sur mes lèvres. Il les regardait avec une telle flamme dans le regard que je me suis mordue la lèvre inférieure un acte qu'il a vu et qui a eu un effet vu qu'il laissa échappé un son d'animal sauvage venant de sa gorge.
Il se rapproche de moi et effleure ses lèvres avec les miennes il les caresse mais ne m'embrasse pas. Je ne pouvais pas et ne voulais pas le repousser je voulais de ce baiser mais il tourna le talon et commence à s'en aller en me disant.

Jacques: La prochaine fois tu seras punie comme esclave que tu es.

Je ne fus pas blessé par ses paroles je connais ma place dans cette société, mais au moins je ne pille pas, n'exploite les non favorisés, je ne deviens pas riche et puissante en dépouillant les pauvres qui n'ont rien à mangé, qui savent déjà que leurs fils seront des éventuels cultivateurs, leurs filles, selon leur beauté, leur physique seront violées, maltraitées, battues et même tuées. C'est pour cela que des femmes noires pratiquent l'avortement pour éviter que leurs enfants le fruit de leur amour ne connaissent pas cette misère, une fois Mama me l'a expliqué comment elles procèdent et sans qu'on n'est pas dans la situation on ressent la douleur, la peine, la tristesse de ces femmes.

Esclave amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant