Danael x Jadina : Les légendaires modernes

Chapitre 2 : Point de vue de Jadina

Dieu que je détestais l'école ! Je n'y étais pas allée depuis la maternelle et suivait des cours à domicile mais cette année je m'étais décidée à y aller pour ne plus avoir à être cloîtrée nuit et jour dans ce château.
C'était donc mon premier jour de cours depuis des années maintenant, je n'avais pas réussi à dormir de toute la nuit, me faisant les pires scénarios possibles de cette journée. Vers 5heure du matin je me décidais à sortir de mon lit, résignée à essayer de dormir. Je pris un long bain parfumé dans ma salle de bain et commençais à me préparer pour cette journée cauchemardesque. Je ne me maquillais jamais habituellement mais exceptionnellement je décidais de mettre du mascara et du crayon pour faire ressortir le vert de mes yeux puis essaya de me coiffer mais abandonna vite après avoir tenté milles et une coiffures pour dompter mes cheveux courts. Après ceci je sautais dans un jean déchiré blanc et mis un pull vert pastel, j'adorais les couleurs. À ce moment là Anita entra dans ma chambre avec mon petit déjeuné, surprise de me voir déjà debout à cette heure ci alors que j'étais habituellement une véritable marmotte. J'esquissais un maigre sourire en espérant qu'il cacherait mon mal être et mes cernes ce qui fit son effet puisqu'elle partit, un grand sourire aux lèvres. Je mangeai rapidement, bu mon café au lait d'une traite, pris ma sacoche que j'avais préparé durant ma longue nuit et sorti de ma chambre.
Cette maison était décidément beaucoup trop grande pour moi, mes parents n'étaient presque jamais là. Ce sont des hommes d'affaire et des politiciens très occupés, ils n'ont jamais eu le temps de m'élever. Je les déteste pour tout dire. Je dévalais les escaliers en croisant les doigts pour ne croiser personne sur mon chemin puis sorti dehors et commença à traverser mon gigantesque jardin. Je jetais un coup d'oeil à la maison d'à côté et vis le garçon d'hier en sortir. Il était mignon avec ses cheveux blonds et ses yeux couleur océan. Il me jeta le même regard d'étonnement qu'hier, ce qui me ramena à la réalité : j'étais une sorte de bête de foire.
Le chauffeur m'attendait déjà devant la maison et mangeait un pain au chocolat. Je rentrais à l'arrière et fit un rapide signe à Rob qui démarra dès que j'eu levé la main.

Arrivée au lycée, mon stress était à son comble. Des centaines de têtes s'étalaient face à moi, je sorti lentement de la voiture et me dirigeais vers le portail tout en allumant une cigarette.