VIII.

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On se retrouve pour le chapitre 8 d'AROI et un Arthur toujours aussi pervers et perturbé ♥️

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Je le regardais ouvrir ses jambes pour moi. Oh oui, la vue de son intimité palpitante éveilla en moi un profond désir. Le sexe me rendait dingue, il m'était impossible de vivre sans. Je n'avais pas honte d'enchaîner les relations d'un soir dans le seul but de me satisfaire et de ne pas craquer face à mes ruts.

Mes parents étaient des alphas purs, leur sang coulait dans mes veines. J'étais un être diaboliquement parfait et Muglerina venait de tout chambouler. Malheureusement, je subissais le contre coup de ma nature. Mes ruts étaient puissantes et presque constantes. J'avais peut être un traitement pour les neutraliser mais cela ne durait qu'un temps.
Muglerina allait être mon amant, mon époux et mon vide couilles, les sang purs avaient besoin d'un oméga à leurs côtés pour ne pas craquer

Je venais lécher mon majeur pour le lubrifier, puis en me penchant sur le corps tremblant de mon compagnon, je vins enfoncer ce même doigt en lui. Mon érection était bel et bien présente dans mon pantalon et en tira le cuir rigide à l'intérieur. Muglerina qui était dans un état second ne pouvait plus la quitter du regard, impressionné par sa taille surdimensionnée. Si je ne le préparais pas, il ne survivrais pas lors de notre union.

Après plusieurs allées et venues de la part de mon doigt, son corps s'adapta à cette stimulation. Il réagissait face à mes caresses, mais ce n'était pas assez pour me satisfaire. J'étais un pervers narcissique notoire, je recherchais toujours le plaisir, je devais le forcer à dépasser ses limites en lui faisant du bien.

Par moment, j'en oubliais les blessures de mon compagnon, pris par la sensualité qu'il dégageait. Il avait beau être un débutant, il ondulait ses hanches sur mon doigt de façon naturelle, cherchant en permanence ce contact nouveau.

-N-Non ! Cria-t-il.

En me penchant sur lui, ma bouche se plaqua contre son oreille pour mordre littéralement dévorer son lobe. J'ajoutais un deuxième doigt au premier, au moment où il se crispa en sentant l'orgasme imminent se rapprocher. Ma main de libre s'enroula alors autour de sa petite queue pour l'empêcher de jouir tout de suite. Je n'avais même pas commencé à bouger mes doigts en lui qu'il était déjà prêt à venir. Je serrais fort, très fort son membre pour lui faire comprendre que je décidais.

-Regarde à quel point tu es excité, Muglerina. Tu aimes ça, avoue ?

Il mit ses mains devant sa bouche pour ne pas crier lorsque je bougeais en lui. Seulement, j'étais un alpha, et plus précisément son âme sœur. J'étais la nature dominante de notre couple, et c'était très mal connaître ceux de mon espèce s'il croyait en ma bonté. Sans qu'il ne s'en rende compte, j'avais enroulé un morceau de bande autour de sa base pour retirer ma main mais le laisser souffrir dans un plaisir atroce, puis je plaquais ses bras au dessus de sa tête à l'aide de ma main. Ma bouche s'arrêta sur son cou totalement dénudé pour embrasser sa peau et la mordiller. Je n'étais pas assez fou pour planter l'intégralité de mes crocs en lui, ce n'était pas le bon moment. Je descendis mes lèvres sur ses clavicules, puis son torse. Mes lèvres s'arrêtaient sur une pointe tendue et terriblement excitée.

- Pitié, mon roi. Supplia-t-il dans un élan d'espoir. Laissez-moi jouir...ah !

Sa peur me donnait des forces. Plus il m'implorait, plus cela me rendait dingue. Sexuellement, Muglerina avait tout de l'amant idéal. Un corps de rêve et des courbes majestueuses, une voix très féminine et des yeux clairs plus éclatant qu'un diamant. Il avait un charme incroyable et il m'appartenait. Je tuerais et mangerais tous ceux qui oseront l'approcher sans mon approbation. Et je lui réservais le même sort s'il me trompait.

Il devait m'honorer.

-Ah !?

Mes doigts trouvèrent son point sensible, celui que je recherchais tant. Sa prostate était mienne et si je pouvais la lui arracher de mes propres mains, je le ferais pour la garder comme un trésor dans ma boîte à merveilles. Mais je pouvais au moins stimuler ce petit muscle hypersensible qui demandait tout l'amour et l'affection qu'il méritait. Mes doigts pétrirent Muglerina de l'intérieur qui gémissait comme un petit chiot errant. Mon oméga était au bord de l'implosion, ses ovaires étaient sur le point d'exploser.

-Cris mon bel Oméga, cris pour moi. Libère ton amour à travers ta voix.

Innocemment, il laissa sa voix s'exprimer, ne cherchant même plus à la masquer en mordant sa langue. Muglerina était victime de ses émotions, il arrivait à sa limite quand je jouais avec ma langue sur un téton grossièrement excité. Avec la puissance de ma mâchoire, je refermais mes crocs sur ce bouton de chair et tirais dessus suffisamment fort pour qu'il hurle toute son âme.

Il jouit instantanément lorsque je dénouai le préservatif. Du sperme s'égara sur ses vêtements et son ventre dénudé, marqué à la fois par ses blessures, et par mes marques d'amour. Puis, il succomba à la fatigue avant de s'endormir en dessous de moi, comme un enfant.

Son visage apaisé prouvait bien qu'il était d'une belle innocence indiscutable. Mais c'était peut-être son plus grand défaut. Muglerina était bien trop naïf pour amadouer quelqu'un comme moi.

Mais, j'étais enchaîné à son existence depuis le départ.

Je ne devais pas m'attacher à lui. Il était un diamant que je m'apprêtais à détruire.

Il restait ma moitié et lui faire du mal me rendait malade même si je prétendais le contraire.

Muglerina savait comment briser ma carapace. Il était mon adversaire le plus redoutable.

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Si ce chapitre vous plaît, n'hésitez pas à voter et commenter ♥️

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Chapitre écrit en juin 2018, corrigé en janvier 2020

L'ALPHA ROYAL ET L'OMÉGA INNOCENT Vol.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant