III.

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Chapitre publié en mai 2018, corrigé en décembre 2019

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Bonsoir,
On se retrouve pour le chapitre 3 de AROI !
Arthur, plus sadique que jamais 💖

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Il était temps pour moi de me consacrer à l’éducation de Muglerina. En tant que chiot, il était de mon devoir de l’éduquer pour faire de lui un magnifique chien.

Assis sur mon trône, l’Oméga entra à son tour dans l'immense pièce où je siégeais comme un Dieu, un être tout puissant. Personne ne m’arrivait à la cheville, ma suprématie était sans égale. J’étais roi. À présent, le monde m’appartenait.

—Approche, chiot.

Muglerina trembla comme un veau en se retrouvant seul avec moi. C’était aussi délicat qu'énervant. Il avait mis ses bras autour de sa taille comme pour se protéger d'une menace. Il avait bien raison car ma cravache se ferait un plaisir de le corriger au moindre faux pas qu'il commettrait. Quand il s’approcha au centre de la pièce, je me levai de ma place pour le rejoindre. Je descendis les quelques marches qui me séparaient de lui. 

Je souris quand il baissa la tête pour ne pas me regarder. Oh oui, qu'il était obéissant. Il savait que sous aucun prétexte, il ne devait rencontrer mon regard.

—À partir d'aujourd’hui, je vais m’assurer de ton éducation et de ta stimulation.

Une fois tout proche de lui, l’extrémité de la cravate caressa délicatement sa douce peau. Notamment la zone de son cou qui le fit frissonner. J’en déduisis rapidement qu'il était très sensible ici, comme beaucoup d'omégas. Trop sensible pour quelqu’un qui ne connaissait rien à la débauche.

Puis délicatement, je remontais sous son menton, prenant soin de toujours caresser sa peau. Il tentait d’être le plus droit possible, mais j’allais devoir le pousser dans ses retranchements pour connaître ses limites. Muglerina avait beau être magnifique, il n’aurait pas de traitement de faveur.

Au contraire.

—Tu comprends chiot. Si tu n’est pas un bon garçon, je serais obligé de te punir.
—Oui, maître.

Sa voix tremblait, même s'il tentait de prendre sur lui-même.

—Rassure toi, il n'est pas question que j'abime ton si joli visage mais pour le reste, je ne garantis pas ta sécurité.

Il existait des milliers de façon pour punir un individu.

Je souriais machiavéliquement avant de l’attraper par le cou après être passé derrière lui. Il n'eut le temps de réagir face à ma rapidité que je le serrais juste ce qui fallait pour ne pas le blesser.

Pour ne pas céder à l'envie de le mordre, je portais des gants pour ne pas ressentir son corps directement, et la peau de son cou. Muglerina était mon genre en y regardant de plus près. Grand et élancé, il avait une peau parfaitement blanche, et si délicate. Si je rentrais directement en contact avec, je savais que le mordre serait inévitable. Je restais un Alpha avant tout. Je n’avais jamais rencontré mon âme sœur avant car il était la mienne. Seulement, si tout Alpha était lié à un être en particulier, il pouvait mordre une seule fois n'importe quel Oméga. Qu’ils étaient liés par le destin ou non, cela n'avait aucune importance. Il n’était donc pas question que je lie mon existence à à la sienne. Et même si Muglerina me plaisait terriblement, je voulais garder ma vie actuelle.

Je n'avais de comptes à rendre à personne. Je m’assurais toujours que mes partenaires d’un soir ne tombent pas enceints. J’avais tous les médicaments pour cela dans ma chambre pour que éviter qu'une telle chose ne se produise.

Muglerina allait devoir se faire à l’idée que je ne lui appartienne pas complétement. Je voulais conserver ma liberté, et ma nature de sang pur était réellement un fardeau.

—À genoux.

Ma grave suffissait à soumettre ce garçon. Ses jambes fléchirent quand je pressai la peau de son cou pour qu’il s’exécute. Une fois sur ses genoux, je me mis devant lui pour l’observer. Ses jambes étant trop écartées, je le forçais à se resserrer légèrement, avec mon pied. Muglerina ne réfléchit pas et obéit à ma volonté. Il était très docile, très doux et innocent. M’amuser de lui allait être divertissant.

—Maintenant, place tes mains dans ton dos.

Menacé par la cravache qui se baladait par-ci par-là sur corps, Muglerina effectua le geste demandé à la perfection. Il était ahurissant de constater à quel point il était fait pour la soumission. Son corps et son être étaient faits pour se soumettre à ma volonté.

Satisfait par le travail qu’il venait de fournir, je tapais la cravache dans la paume de ma main, léchant ma lèvre supérieure. Fier de lui.

—Chaque fois que tu seras en ma compagnie, tu devras toujours te mettre dans cette position, tête baissée.

Puis, pour le mettre en garde, je le rejoignis au sol pour l’attraper par ses cheveux afin de plonger mon regard dans le sien.

Il n’était jamais bon quand un Alpha forçait un Oméga à le regarder.

,—Si tu me désobéis, je peux t’assurer que les conséquences seront dramatiques pour toi.

J’étais prêt à m’énerver sur le coup en lui disant le fin fond de ma pensée. Mais il était nécessaire de le mettre en garde avant d'en arriver là. Seule ma voix devait le dicter. S'il obéissait, je serais me montrer sévère et l'humilier. Par exemple, je lui raserais le crâne pour me servir de ses cheveux comme d'un manteau avant de lui arracher le cœur. Je n’avais pas besoin de le lui dire pour qu’il me comprenne.

— Tiens toi prêt à me servir et je te promets de récompenser tes efforts comme il se doit, Muglerina.

Il tenta de baisser ses yeux, mais ma poigne se fit plus forte sur ses cheveux. Je riais en voyant ses efforts réduits à néant. Il voulait dissimuler ses joues roses et ses yeux humides, mais j’avais parfaitement compris que dans la soumission, Muglerina prendrait beaucoup de plaisir. Je l’avais deviné dès lors où nous nous étions rencontrés.

—Et comme tu as parfaitement compris ce que j'attendais de toi, tu vas avoir droit à une petite récompense.

J’attrapai Muglerina par le bras pour le jeter sur mon trône. Les cousins rouge et l'or qui composait le siège rendait tout particulièrement Muglerina sexy. Et évidemment, pour me satisfaire, il aurait besoin de passer par le sexe.

Dès aujourd’hui, j'allais l’initier à cette pratique. Car malheureusement pour lui, une vierge effarouchée m'allait être pei utile dans ce que j'avais prévu de lui faire à long terme.


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L'ALPHA ROYAL ET L'OMÉGA INNOCENT Vol.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant