XXIII.

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*Chapitre écrit en juillet 2018, corrigé en janvier 2020

—Ah… ah ! Gnh…ah !

Sa voix faisait de magnifiques petits sons. Muglerina complexait sur sa voix naturellement aiguë. Mais quand elle émettait de tels gémissements, je ne pouvais y résister.

Nos corps étaient faits pour se connecter. Mon sexe glissa en lui d'une facilité déconcertante, c’était dingue et si bon. Mieux encore, Muglerina était souple et facilement malléable. Mon amant se tint de toutes ses forces aux draps, tirant par moment sur le tissu lorsqu’il était pris de soubresauts. Naturellement, il ondula ses hanches contre les miennes, écartant ses jambes pour mieux m’accueillir, cherchant à faire perdurer son plaisir. Il ne parvint pas à retenir ses cris et comprenant que c’était inutile, il se laissa aller. Muglerina ne pouvait pas me résister, la seule chose qui lui restait à faire, était de s'abandonner à ma volonté et prendre conscience du plaisir que je lui offrais. Je baisais bien, très bien même. Muglerina ne sera jamais en manque de sexe. De ce côté-là, il pouvait compter sur moi pour le combler.

Il cambra son magnifique petit corps, relâchant un peu la pression pour que je puisse manœuvrer à ma convenance. Je ne me retenais pas, j'y allais très franchement en alternant le rythme des pénétrations. Mais ce que je préférais le plus, c’était me retirer complètement pour replonger en lui avec force et précision, le faisant littéralement crier. J’adorais défoncer sa prostate à coup de reins, toujours plus brutaux les uns que les autres. Son corps répondait au mien, à mes caresses. Les spasmes dont il était victime ne me trompaient pas.

Nos torses se frottaient, nos tétons se caressaient alors que nos sueurs se mélangeaient pour ne former qu’une. Nous nous embrassions avec passion et sauvagerie. Je mordais sans pudeur ses lèvres, et lui les miennes, bien qu'il était encore maladroit. Nous étions très tactiles l'un envers l’autre, bien qu’il était un peu intimidé par ma stature. Même dans cet état second, il avait conscience de mon corps et de mon sexe en lui.

Mes ruts s’étaient éveillées à son contact, et je n’étais pas tendre dans ma manière de le prendre. Mais je montrais mon affection en parsèment son corps de baisers et de morsures. Mes caresses se faisaient plus intimes que les précédentes. Lui, il griffait mon dos quand il osa poser ses mains sur moi. Mais là où il préférait les plaquer était contre mon torse, et plus précisément mes pectoraux.

—Arthur, je vais jouir, je vais… ah !

Je l’empêchais de venir en resserrant ma main autour de son sexe. Il était bien impatient et bavard d’un seul coup. Mais c’était mal me connaître. Muglerina était bien naïf de croire qu'il jouirait aussi facilement.

— Laissez-moi venir ! Pitié !
—Je t’ai déjà dit de ne pas me donner d’ordres, le réprimais-je.

Il pleura de frustration mais sans pour autant ignorer le plaisir qui le submergea. Il accepta cette torture même s'il tentait de dégager ma main de son sexe pour se libérer.

Oui, on ressemblait à deux enfants qui se chamaillaient. Muglerina entoura mon large poignet en tentant vainement de me repousser. Mais son manque de force jouait en sa défaveur et cela me plaisait plus que de raison. Pour le punir de s’être opposé à ma volonté, j'enfonçais mon sexe jusqu’à la garde sans lui permettre de regagner sa liberté. La réaction se fut immédiate pour mon plus grand plaisir.

—Non, arrêtez ! Ça fait mal, Arthur ! Me supplia-t-il.

Mais ses suppliques étaient tournées en ordres, et cela me dérangeait. Muglerina devait apprendre à rester à sa place. Il avait le droit de s’exprimer, mais pas de m'ordonner.
Il ressemblait donc à un enfant en plein caprice. Ce qu’il ignora, c’était qu'il avait le plus grand des gamins en face de lui. Et cette réaction m’arracha un sourire sincère.

Néanmoins, il revint vite à la réalité lorsque mes mouvements se firent plus intenses. Muglerina se tortilla dans tous les sens, sous mon corps pour échapper à cette main. Mais ses larmes ne me feraient pas changer d’avis.

—Tu parles beaucoup trop pour une nature timide.

Je glissais ma langue entre ses lèvres pour le faire taire, n’hésitant pas à m’enfoncer dans sa bouche et dans ses fesses avec la même intensité. Telle une véritable vierge, Muglerina perdait son sang, il fallait dire que mon sexe grossissait un peu plus en lui, chaque fois que ses chairs se contractaient autour de mon membre. Je ne pouvais m'en empêcher, mon corps répondait au sien, à sa voix suppliante, à ses hanches ondulantes, à son toucher et ses pleurs. Je laissais mon instinct guidait mon être dans le seul but de m'accoupler, m’abandonnant aux bras de mon irrésistible époux. Son odeur me montait à la tête, perturbant mes sens.

Alors puissamment, j’empoignais ses mains au dessus de sa tête pour le pénétrer plus rapidement, m’assurant qu'il ne me repousse pas. J'accélérais la cadence en grognant juste devant son visage en larmes, dévasté par la frustration et le plaisir. Muglerina était bouleversé par la puissance de notre sexe. Chamboulé par cette étreinte puissante, mais passionnée.

— Ah… Arthur, Arthur… je… vous aime. Je vous aime, avoua-t-il inconsciemment, exprimant ses sentiments tout haut.

Pris par mon instinct de dominant, je retournais Muglerina pour le prendre par derrière. Le garçon se tint de nouveau aux draps, m’offrant sa chute de reins. Je claquais son cul à coup de grandes mains, n’hésitant pas à y mettre ma force pour entendre l'impact de ma paume sur sa peau.

Muglerina était au bout de sa vie, ne parvenant plus à crier tant il était ravagé par notre acte et l'incapacité à se libérer. Pourtant, je faisais preuve de retenue, j’étais indulgent et comprenais qu'il s’agissait de sa première fois. Néanmoins, je voulais qu’il n'oublie jamais la forme de mon corps. La sensation imposante de mon sexe dans ses chairs. De mes lèvres sur les siennes et sa peau. De mes crocs qui percent son être.

— Aaah !

Devant reconnaître que sa déclaration me touchait et qu'elle ne me laissait pas indifférent, je l'avais laissé jouir sur nos draps. L’une de mes mains passa entre de ses cuisses pour pomper son membre et récolter les dernières traces de sa semence sur mes doigts. Je goutais à sa sécrétion qui me donna plus de force. Mes ongles se plantèrent sur la peau de ses reins afin de contrôler la pénétration et canaliser cette montée de puissance. De mes mains, je forçais Muglerina à garder le même rythme que le mien en obligeant ses hanches à suivre le mouvement, puisque je n'avais pas encore joui. Mais le garçon n'avait plus la force de se tenir sur ses coudes et ses genoux. Alors, je le tirais contre mon torse en venant m’assoir sur le matelas, suivi par Muglerina qui prit place sur mes cuisses.

Je le forçais à s’empaler sur mon sexe, écartant très ouvertement ses cuisses. Il était souple et cela était bien utile pour le baiser. Et telle une épée sans pitié, je le plantais à mainte reprise pour plonger dans ce fourreau si étroit et chaud. Je le sentais se resserrer autour de ma queue ce qui m'envoya une vague de sensations plus agréables les unes que les autres.

Et juste avant de jouir dans mon partenaire, je dégageais les cheveux de son dos pour libérer son cou. Mon nez caressa sa peau du bout de son arête. Puis, ma langue le lécha, préparant mon amant au marquage qui allait suivre.

Et enfin, je plantai mes crocs dans son cou, obligeant son sang à se déverser pour le boire.

Dans mes veines, je sentais toute l’étendue de notre lien et la puissance de notre relation s'intensifier. Et cette sensation me dévasta. C’était fort et indescriptible.

Mais bien réel.

Muglerina et moi partagions à présent nos existences. Je pouvais sentir la présence de mon partenaire en moi. Tout comme il ressentait la mienne en lui, dans ses veines au plus profond de son être. Il portait la trace de mes crocs sur sa peau pour l’éternité.
Ce lien si puissant entraîna ma jouissance, en plus de la contraction continuelle de ses sphincters.

À partir de cet instant, nous ne formions plus qu’une seule et même personne. Et ce lien était bien plus puissant et intense que celui du mariage. Rien ni personne ne pouvait nous séparer, seule la mort avait ce droit sur nous.

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L'ALPHA ROYAL ET L'OMÉGA INNOCENT Vol.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant