L'ALPHA ROYAL ET L'OMÉGA INNOCENT Vol.1

XX.

Hey les gens !
Le chapitre 20 est disponible et découvrez un Muglerina un peu... Bourré xD
En média, un dessin de Mugi pour fêter les 20k de vues ♥️

Chapitre écrit en juillet 2018, corrigé en janvier 2020

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La soirée avait bien commencé. La fête battait son plein dans le royaume tout entier. Les danseurs ambiançaient la place de la capitale, les cracheurs de feu illuminaient les pupilles du peuple. Des tables avaient été dressées avec buffets à volonté proposant toutes sortes de variétés.
Avec Muglerina, nous regardions tous nos invités s’amuser pendant que nous mangions sur nos fauteuils respectifs. Nous avions ouvert les festivités avec notre danse et avec le stress, il m'avait marché sur les pieds. Fort heureusement pour moi, nous étions pieds nus. Mais sa maladresse avait attendri le cœur du peuple.

Le jeune homme contempla sa bague, émerveillé par sa beauté. Elle se reflétait parfaitement avec les rayons de la lune et les lampadaires de la ville.

—Elle te plaît ? Lui demandais-je, bien que je connaissais déjà la réponse. Nous pourrons sinon la remplacer.

Il rougit en refermant sa main contre sa poitrine.

—S-Surtout pas. Elle me plaît énormément, mon roi !

Délicatement, je passais une main dans ses cheveux noués, les imaginant détachés, et retomber sur ses épaules.

—Après la fête, nous partirons directement pour notre lune de miel.

Il se raidit, se rendant compte que j'allais passer à l’acte avec lui. Bien que j'avais touché son corps à mainte reprise, il était toujours aussi pudique et tendu. Pourtant, je n'allais pas reculer. Je désirais le prendre avec force, passion et possessivité. Je voulais relâcher toute la retenue que j’avais accumulé jusqu'ici. J’avais fait d'incroyables efforts pour ne pas craquer et tomber dans la folie à plusieurs reprises. Je reconnaissais avoir baisé d’autres omégas dans son dos mais ils n’étaient pas Muglerina.

— Ça va bien se passer, le rassurais-je. Je prendrai tout mon temps s'il faut, pour que tu t'y habitues.

Oui, mais il ne fallait pas non plus pousser le bouchon trop loin. J’arrivais quand même à ma limite. Néanmoins, s’il continuait à angoisser, il souffrirait bien plus qu’avec la lame de tout à l'heure.

—Comment va ton dos ? Changeais-je de sujet.
— Oh, euh… je ne ressens presque plus rien.
—Tant mieux.

Muglerina était incapable de se régénérer lui-même parce qu’il avait une santé beaucoup trop fragile. Le guérisseur lui avait appliqué des soins qui imitaient cette régénération afin que cette sensation soit plus supportable. Il sentait une petite gêne, mais le plus gros était passé.

Voyant que le peuple riait aux éclats, je saisis la main de mon compagnon pour le tirer de son siège.

—Et si on s’amusait un peu avant de mettre les voiles ?

Il rougit puis se mit à rire avec la plus grande délicatesse du monde.

— Oui, mon roi !

Main dans la main, nous rejoignions ce petit monde pour danser et rire à leurs côtés. Muglerina se prêta volontiers au jeu. Il se mélangeait au peuple, riait, chantait et s’amusait avec son frère et sa sœur, par moment avec mon frère que je ne quittais jamais du regard. Mais j’étais prêt à laisser ma jalousie de côté pour profiter de cet instant. On ne se mariait qu’une seule fois dans sa vie. Et Muglerina était le compagnon que le destin m’avait choisi.