[ On va partir du principe, où, ils sont adultes. Enfin 20-21 ans, jeunes étudiants. ]
Je suis [ T/P ]-san, j'ai 20 ans, je travaille depuis peu dans une société de jeux vidéos, j'aide dans les graphismes du nouveau jeu, Unravel. Pour les graphismes, je travaille en collaboration avec un jeune homme plutôt charmant Kuroo Tetsurô. Malgré son manque de sérieux et son habilité à se moquer plus ou moins gentiment de mes bonhommes patates, il rend de magnifique dessins. Quand j'étais au lycée Nekoma, c'était lui le capitaine de l'équipe de volley, pour tout dire, j'étais vraiment fan des joueurs de mon lycée. Et voilà qu'aujourd'hui je travaille avec le capitaine intriguant.
- Oi. Arrête de rêvasser patate, concentre toi un peu. Dit-il d'un ton grognon.
- Huh? Pardon. J'étais..
- Encore entrain de penser à ton prince charmant. Dit-il en me coupant la parole.
- Non c'est faux! M'exclamais-je.
Il m'a regardé d'un visage enfantin en me tirant la langue. Celui là, je jure que j'en peux psychologiquement plus de lui.
Je travaillais tard, enfin, je quittais l'agence à 17h, mais je travaillais encore sur les maquettes jusqu'à 2-3h du matin. Souvent Kuroo venait chez moi, ou vise versa. Je passais plus de temps à rire ou à ronchonner qu'à travailler sérieusement avec lui.
Je rangeais mes carnets, mes trousses, mon pc portable, enfin tout mon matériel. Aujourd'hui nous sommes vendredi, et je vais passer le week-end chez Kuroo. On va probablement rendre plusieurs plaques, sauf si on fini bourré à parler de chose pas catholique. Non parce qu'en plus d'être un collègue chiant et encombrant dans mon espace personnel, c'est aussi une personne qui me fait faire un tas de conneries. Sans mentir, sous l'effet de l'alcool après une journée chargée, c'est vite parti en couille entre nous.
- Ce soir, on va faire quelque chose d'amusant. M'a-t-il dit avec son sourire vicieux.
- N'y compte même pas. On a du travail je te signale.
- Mais les devoirs conjugaux c'est du travail?
- Espèce de gros dégueulasse. Lui ai-je dis d'un ton exaspéré.
Je suis allée chez Kuroo, avec tout le matériel, une tablette 3D. Enfin, tout le barda*.
[ Barda = le bordel. ]
J'ai déposé mes affaires sur la table de Kuroo, avant de courir me jeter dans son canapé. Il m'a encore râlé dessus pour avoir fait grincer son canapé, me traitant de gros sac à merde. Je me suis redressée suite à son insulte, le traitant d'ours baleine. Il s'est rapproché de moi, continuant dans les insultes stupides, je faisais de même.
- [ T/P ]-san.
Je me suis stoppée net, lui demandant ce qu'il y avait.
- Non rien. M'a-t-il répondu en rigolant.
Je me suis levée pour le frapper, j'ai finalement fais 6 tours de table avant de réussir à l'attraper par la manche de son pull. '' Kuroo. T'es un gamin. '' lui ai-je dis. En fait, nous étions deux gros gamins, d'environ 8-9 ans je pense.
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Il était enfin 21h, Kuroo à ramené des nouilles. Nous étions devant nos ordinateurs portables respectifs, encore entrain de bosser sur les textures, maquettes, planches.
Unravel, est un jeu de plateforme, où l'on suit le héros de l'histoire que l'on peut nommer à notre guise, en 12 caractères. C'est l'histoire d'un jeune garçon, parcourant la terre entière pour trouver des temple. En fonction du nombre de temple découvert, on peut accéder à différents « monde ». Dans chaque temple, le héros, doit battre le « méchant » du jeu, un monstre un peu sadique qui réalise des fantasmes quelques peu bizarre sur la princesse, la demoiselle que le héros doit sauver. A chaque conquête d'un temple, il y a un cinématique romantique entre la princesse et le héros. Un genre de mario bros et de pokemon mais plus large d'esprit. Notre jeu est formellement déconseillé aux moins de 16 ans.
- Et si on faisait une scène osée pour le temple final? S'exclama Kuroo.
- Dans tes rêves oui. Répondais-je sèchement.
D'un air grognon, il m'a dit que j'étais trop pointue sur le travail, et que je n'étais pas drôle. Comme j'étais dos à Kuroo, j'ai posé ma boîte de nouilles sur la table pour m'affaler sur lui. Son dos n'avait pas seulement l'air confortable, il était confortable. Sans mentir, Kuroo était bien foutu. Kuroo a posé ses nouilles pas loin de son pc pour finalement se déplacer et me laisser m'écrouler par terre. Il était mort de rire, quelle pute ce mec.
Je me suis redressée, furieuse, j'ai donné des coups à Kuroo avant qu'il ne m'attrape les poignets pour coller ses lèvres contre les miennes. Un petit blanc a séparé l'instant où il m'avait embrassé et l'instant où j'avais attrapé Kuroo dans mes bras rouge écarlate.
Sur un ton sérieux, assez gêné, il m'a murmuré que c'était sincère. J'étais rouge, encore plus rouge qu'une fleur. Je lui ai demandé pourquoi. En effet, sachant que nous avions déjà franchis quelques limites, je savais pas s'il en profitait ou, s'il était réellement sincère. Kuroo, sur un air enfantin, s'est proposé pour devenir mon petit ami. Je me suis mise à hurler, surtout pour la gêne mais aussi la surprise.
- Je m'attendais clairement pas à cette réponse. Dit-il d'un air offusqué.
- Ta gueule grosse pute épouse moi. Répondais-je brièvement.
- Oh oui. Je vais te faire l'amour tel une bête sauvage.
- Casse toi sale pédale, j'ai pas ton temps.
- Mais oui, mais oui, indirectement tu dis '' Oh oui grand dieu..~ ''.
- Même pas dans tes désirs les plus fous.
- Ohhh~ Ton air sérieux me chauffe.
- Bon dieu, qui m'a donné un gars comme toi?
- C'est bon, c'est bon. Dit-il en riant.
L'amour que je portais envers Kuroo depuis le lycée n'était pas cucul, enfin, je m'imaginais pas être une princesse cajolée par son fabuleux prince charmant. En fait, je m'obstinais à me dire que je ne l'aimais pas, ou que c'était évidemment de l'attirance, et non de l'amour.
La seule chose que je ne me doutais pas, c'est que c'était réciproque. Enfin, peut-être que j'avais mal compris, et qu'il voulait être simplement mon sexfriend et non mon copain. Après tout, je suis encore jeune, et la vie est courte, profitons.
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Ça fait exactement 2 mois, que Kuroo et moi sommes ensemble. On se voyait déjà souvent pour le travail, mais là, on se voit encore plus. Parfois il se propose pour sortir dehors enfin, toutes les choses que j'aime bien faire.
C'est encore plus sympa quand c'est avec Kuroo.
- Eh. Y'a un match de volley, à Nekoma. J'ai envie d'y participer. M'a-t-il dit sérieusement.
- T'es plus au lycée, ça va être compliqué.
- Mais, tout le monde peut y participer. Je veux y aller.
- Je suis pas ta mère.
- Non mais t'es ma femme.
- Mdr. Casse toi.
Au bout de 20 minutes de négociation, j'ai décidé de venir le voir. Par contre, il fallait se douter qu'il soit un peu rouillé avec le temps de repos sans entraînements.
Je le voyais déjà courir comme un grand-père enragé, avec sa petite canne et sa vieille dégaine. Ça me faisait rire, quel brave homme.
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Même si on a peur de faire confiance, c'est quelque chose qui s'apprend. Même si nous sommes déçus par certaines personnes, nous devons continuer à avancer peu importe ce que la vie nous réserve. Être fort ça s'apprend, même si nous continuerons d'avoir des coups de blues, ou des faiblesses, le vent nous laissera du répit. Parce que lui et moi nous tendions la main depuis le lycée, juste, aucun des deux n'avait réussi à l'attraper en ce temps. Les sentiments changent, mais ne s'effacent jamais.
[ J'ai bien rigolé en écrivant ce chapitre, et c'est vrai que je me suis lâchée niveau vocabulaire mddr. Je trouve ce chapitre différent des autres, peut-être par rapport au contexte, du fait qu'ils travaillent dans l'informatique enfin voilà. J'espère que ça vous plait! ]
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Haikyuu x Reader
Teen FictionSalutations! Je pars dans une idée de fiction, DÉFINITIVE... Un Haikyuu x Reader, en un chapitre il y aura un tel & « toi ». Ça sera long, hyper long, j'essaierai de les sortir assez vite mais je promets rien ;-; En tout cas, bonne lecture :)