Chapitre Deux

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Fatiguée mais voulant quand même montrer ma volonté de ne pas être viré, je tris correctement l'entrepôt. Comme j'ai bien pu remarquer durant la journée, les cartons sont tous remplie et mal ranger.

Assise au sol, j'étudie chaque dossier et les ranges dans chaque carton qui leur ai destiné.
L'entreprise pour laquelle je travaille est peut être bien la seule à exister, en effet. C'est une entreprise qui interview des personnes dans le seul bute de comprendre la vie et s'est complication. Par exemple, il y a peu, nous avons réussie à interview une vieille dame, et malgré son âge elle a parfaitement su décrire l'adolescence, dans toute sa splendeur. C'était très intéressant.

Ça na peut être pas l'air mais l'entreprise et si connu que le patron compte en créant une autre du même genre, dans un pays voisin !

Je baille et me rend compte de l'heure tardif. Je me lève, récupère mon téléphone, désactive la lampe et sors de l'entrepôt. Il est tellement tard que je doute pouvoir trouver un client qui pourrait accepter mon payement.

Poussant un long soupir, je passe les portes de sortie du bâtiment. Et de loin, je remarque une silhouette familière, un sourire naît alors sur mon visage.

Je me mets à courir pour arriver à la hauteur de Gabin. Celui-ci me regarde avec surprise.

-Tu viens seulement de sortir ? Ou cherche tu juste un client depuis tout ce temps ?

-Je viens juste de sortir mais je n'ai aucun client, donc aucun endroit où dormir. Dis-je en fessant une triste mine.

Malgré mon visage tout tristounet, il n'a pas l'air d'être attendri ou même toucher. Je pousse un long soupir avant de me planter raide comme un piquet, devant lui.

-Écoute, vue que tu n'as pas l'air très réactif, j'vais être franche. On couches vite fais et je dors chez toi, juste pour se soir ?

-D'accord. Dit-il en reprenant la route.

Je cligne plusieurs fois des yeux. J'ai bien crue qu'il allait refusé. Je me retourne et marche à côté de lui, le sourire au lèvre. Le convaincre n'as pas était si compliqué. Il est enfaite plutôt simplet.

Après dix bonne minute de marche, nous étions enfin arriver. Assez fatiguée, je le regarde ouvrir sa porte et me laisser entrer.

Et moi qui pensait se matin que jamais je ne pourrais remettre les pieds dans un tel endroit. M'y revoilà.

Connaissant l'appartement du bout des doigts, je retire mes chaussures et pose mes affaires dans le placard.

-Je te laisse la chambre. Dit-il en enfilant ses chaussons pour se dirigé jusqu'à la salle de bain.

-Quoi ? Dis-je bêtement sans comprendre.

-Tu prends la chambre, je prends le canapé. Me voyant encore plus perdue, il continue : Je suis d'accord pour que tu dormes ici, pas pour qu'on recouche ensemble. Finit-il avant de s'enfermer dans la salle de bain.

D'ici, j'entends l'eau couler. Je reste figée sur place, ne comprenant pas pourquoi je dormirais ici sans rien lui donner en retour.

Nous avons coucher ensemble qu'une seule fois en quatre jour et se soir, il refuse une fois de plus mon corps. Est-ce que j'ai fais quelques choses de mal ? Ou peut être qu'au lit, je suis mauvaise. Non, c'est impossible. Mais alors quoi ?

Toujours aussi perdue, je me dirige vers le salon et ouvre la bai-vitré puis poser mes pieds nu sur le bitume froid. Je m'accoude au rebord et fixe les étoiles.

Par moment, il m'arrive de me demander ce qu'il serait passer si Nathan était encore là. Est-ce qu'il aurait quand même fini par mourir mais sous les coups de papa ? Ou est-ce qu'il se serait suicider ?
Au jours d'aujourd'hui, Nathan a juste "disparu" en laissant une seule chose derrière lui. Son blog. J'y vais de temps en temps, pour me rappeler qui j'étais, qui je suis et pourquoi je suis devenu telle quelle.

-Anna ? Que fais-tu ? Tu vas attraper froid. Demain c'est le week-end, je ne veux pas m'occuper d'une malade les jours de repos.

J'étouffe un rire et le regarde se poser à côté de moi. Silencieux pendant un court moment, il reprend la parole tout en posant une étrange question :

-Anna. Pourquoi vends tu ton corps en échange d'un logement de quelques jours ?

Ne pouvant y répondre, je décide dans poser une à mon tour :

-Pourquoi n'as tu couché avec moi qu'une seule fois ?

Le silence prend alors place dans la conversation. Personne n'ose l'interrompre, alors tout les deux, nous nous mettons à fixer les étoiles d'un air nostalgique. En quatre jour, monsieur à sus attirer l'attention avec d'étrange manière.
Quand il travaille, il me donne l'impression d'être mentalement fatigué, ou quand il dort, il est susceptible au moindre bruit. Je l'ai d'ailleurs très souvent réveiller pendant mes nuits très agitée, et pourtant, jamais il ne m'a mise à la porte, alors que beaucoup d'autre l'ont fais avant lui. Parfois, il fixe quelques choses pendant de longue minute tout en prenant inconsciemment un visage triste.
Par moment, quand il s'allonge sur son lit, il fixe sa main et quand il fait ça, ça me donne envie de la prendre.

-Parce que tu n'es pas un objet sexuel mais que tu as un corps que peu d'homme pourrait refuser. Je voulais aussi y goûter.

Je ris jaune. Si seulement tu savais, Gabin, si seulement tu savais que ce corps est faux.

Je pousse un long soupir et regarde son profils, il se tourne vers moi puis me souris. Un sourire honnête et franc.
Comme je n'en avais jamais vue auparavant.

-Dormons ensemble. Dis-je avant de rentrer à cause du vent qui balayer mes cheveux.

Après quelques secondes qui me paraît être une éternité. Il rentre et ferme la bai-vitré puis tire le rideau. Il semble ignorait ma phrase et part ouvrir son placard, je le suis :

-Je reste ici sans rien te donner en retour, alors dors avec moi dans le lit et si cela te dérange réellement, j'irais dormir sur le canapé.

Il pousse alors un long soupir avant de se retourner vers moi puis après quelques minutes de réflexions. Il m'ébouriffe les cheveux et dans un chuchotement, en glissant sa main dans la mienne pour me tirer dans la chambre, il dit :

-D'accord. Alors, Allons dormir.

Nathan TERMINÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant