Chapitre Onze

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-Quoi ? Tu n'es jamais aller dans un parc d'attraction ?

Surpris, il me regarde avec de gros yeux puis se mets soudainement à rire tout en payant l'entrer.

-Comme ça on est deux ! S'exclame t'il le sourires aux lèvres.

Je rigole de bon cœur.
Alors comme ça, lui aussi n'a jamais pu mettre les pieds dans se genre d'endroit ?
Mes lèvres sont tellement étirée que mes joues en souffre.

Sa main se glisse dans la mienne, puis il me tire légèrement vers lui pour ensuite passer son bras autour de mon cou.

Nous marchons ainsi pendant une bonne dizaine de minutes jusqu'à ce que je vois une montagne russe.

-Et si on commençait par cette attraction !? Criais-je presque

Il hoche de la tête, toujours avec le sourire, nous nous dirigeons vers la file d'attente. Le peu de personnes qui attendaient avances et ce placent directement dans le train, puis viens à notre tour de nous asseoir.
Un homme vient vérifier si nous sommes bien attachés et une musique retentit soudainement du wagon.

Je rigole excitée et anxieuse.
Le train accélère soudainement pour nous projeter en avant, et nous lâcher dans une longue pente terrifiante.

Je fermes instinctivement mes paupières et hurles aussi fort que je le peux, tout en rigolant.
À côté de moi, Gabin rigole et lève les bras en l'aire, comme si il était déjà monter dans se genre d'attraction.

*

Assise dans l'herbe, la tête me tourne et mon estomac en ai tout retourner.
Gabin me frotte le dos et me rassure autant qu'il peut.

-C'était trop bien.. Dis-je en souriant mais en vacillant légèrement.

Il rigole et se propose d'aller chercher de l'eau.
Me retrouvant seule, je m'allonge dans l'herbe et regarde le ciel.

Je ne pensais pas qu'un jour je me retrouverai dans un parc d'attraction, avec un homme qui prend soins de moi, comme si nous étions un couple.
Si seulement ça pouvait rester comme ça toute une éternité.

Si seulement..
Mais malheureusement, un jour, je vais devoir partir, avant qu'ils découvrent la vérité.
Je préfère partir en étant heureuse et en bon terme que de partir après une dispute.

Ça ne durera pas.
Rien ne dure.
Tout à une fin.
Et je ne veux pas être là quand tout ça prendra fin.

-Tiens.

Je rouvres les yeux pour voir Gabin me tendre une bouteille d'eau fraîche.
Je souris et la prends délicatement dans mes mains.
Il s'assoit à côté de moi et nous buvons ensembles.

Du coin de l'œil, je ne peux m'empêcher de le regarder.
Est-ce que mon départ lui fera du mal ?
Je n'ai aucune importance pour lui pas vrai ?

Nos regard se croise, j'ouvre alors la bouche :

-On fais la roue ?

Il fronce légèrement des sourcils et sort une affiche de sa poche puis me la montre en me demandant si c'est de se manège dont je parle.
Je hoche alors de la tête en lissant son nom.

-Oui, je veux faire la grande roue.

Je me relève avec son aide, puis nous partons pour faire notre deuxième manège.

*

La vue est juste magique.
Le nez coller à la vitre, je ne peux m'empêcher de regarder partout.
D'ici, on voit tous les différents manèges et même le mini parc aquatique.

C'est incroyable, d'ici, tout est si petit.

-À quoi penses-tu ?

Le sourire au lèvre, je commence à lui parler de la vue.

-Non. Me coupe t'il : Tout à l'heure. Tu était triste, pas vrai?

Je me mords la lèvre inférieur et me rassois tranquillement sur la banquette rouge.
La cellule tangue légèrement.
Les yeux dans les yeux, je répète bêtement ce qu'il me demande.

-Non, je n'étais pas triste. Je me demandais juste..

-Juste ? Insiste t'il.

-Juste si mon départ t'affecterait.

-Pourquoi ? Tu pars ? Où ça ? Demande t'il, les sourcils froncer et les lèvres pincer.

J'hausse des épaules ,reprends mon sourire habituel et me tourne vers la vitre.
La vue me rappel un conte de fée, que maman me racontait pour me faire oublier la douleur des coups.

La première gifle à était plus douloureuse que les autres.
Je n'avais que neuf ans, mon père était rentrer bourrer et à ce moment là, j'avais casser sa bouteille de vin en jouant au ballon.

-Et ! Je sursaute légèrement et pose mon regard sur Gabin : Tu vas vraiment me mentir ? Faire comme si de rien n'était et partir sans que je m'en rende compte ?

Mes paupières s'ouvrent en grand.
Suis-je si facile à lire ?
Comment est-ce qu'il a pu..

-Alors tu compte vraiment partir en secret? Reprend t'il.

Après quelques minutes de silence, il s'exclame :

-Pourquoi tu ne parle pas ?!

Sa frustration se lis dans son regard.
Depuis que je suis arriver chez lui, il n'a jamais était physiquement très expressif.
Et il ne disait pas plus de trois phrases en une journée.

Est-ce qu'il en sera réellement affecter ?

Il recommence à parler, mais il est vite interrompu par la sonnerie de son téléphone.
Il pousse un soupir avant de décrocher.
La cabine se dépose doucement au sol et nous descendons.
J'écoute alors que d'une oreille son coup de file:

-Non. Non, personne ne l'a..

S'éloignant petit à petit de moi, je ne peux plus écouter.
Est-ce si important et privé pour qu'il s'écarte autant ?

Nathan TERMINÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant