Chapitre Trois

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En me réveillant petit à petit à cause des rayons de lumières. Je me tourne et retourne encore et encore jusqu'à ce que je fasse glisser mon bras sur le draps vide et froid. J'ouvre alors mes paupières lourde et remarque l'absence de chaleur.

Hier, rien ne s'était passer, et pourtant, j'ai essayée. Nous avons parler une bonne heure avant de dormir, et pour dire vrai, c'était très agréable.
J'étais allonger, la tête posée sur son bras tendu, son autre main s'amuser avec mes cheveux pendant qu'on parlait.
Oui, avec ma plus grande surprise, je n'ai pas coucher. Nous avons juste discutés.

Je me redresse avec un mal de tête surprenant puis me lève. Seulement habiller d'une chemise et d'un short en tissu, je me dirige vers la cuisine pour boire un verre d'eau bein fraîche.
En entrant, je remarque Gabin, le nez dans le frigo en sortant des ingrédients absurde. Comme du lait, des œufs, du ketchup et du fromage..

-Ne me dit pas que tu vas cuisiner avec ça ?

Il hoche naturellement de la tête.

-Jusqu'à maintenant, j'ai toujours engagé un cuisinier pour me préparer mes plats mais je n'ai pas envie de l'appeler de si bon matin. Dit-il en me souriant.

Veut-il s'empoisonner ?

-Tu sais quoi, je vais cuisiner.

D'abord surpris, il ne réagit pas, puis après un hochement de tête, il se place sur le côté et se cale contre le comptoir. Je hausse des sourcils un peu perplexe et range les ingrédients plus farfelu les unes que les autres. Le frigo est remplie à rabord, je décide donc faire une brioche au lait, je sors donc du lait, du sucre, de la levure, de la farine, du beurre et du sel.

Je fouille dans tout les placards pour sortir un saladier, un bol et un moule. Ensuite je préchauffe le four à cent quatre-vingt degré.

Sentant le regard persistant de Gabin, je décide alors de le faire participer :

-Arrête de me lorgner et aide moi donc.

Ses yeux s'ouvrent légèrement, il s'approche et reste les bras ballants. Au lit, il est agressif mais en dehors de ça, il est moue !
Je lui donne la farine et lui demande de verser telle et telle quantité dans le saladier pendant que moi je verse le lait dans un bol que je mets au micro onde pour qu'il soit légèrement tiède.

En me tournant vers Gabin, je reçois de la farine sur le visage. Il lève innocemment la tête vers moi et fais les gros yeux, l'air surpris.
Je reste debout, sans rien faire.
Je le regarde. Il me regarde.
J'enfonce ma main dans le sac de farine et en ressort une bonne poignée que je jette sur lui.

J'eclate de rire en le voyant si.. si étincelant.

Perturbé, il ne bouge plus. J'arrête de rire, croyant qu'il est vexer ou fâcher.

Je sursaute en entendant le micro onde biper. Je me tourne légèrement pour le remettre en marche, avant de détourner mon regard sur Gabin qui me verse la brique de lait sur le visage.

-Ah oui ? Tu veux jouer à ça ? Dis-je en déclarant la guerre.

*

Nous restons dans cette position, près à attaquer. Dans nos mains, des œufs sont prêt à être balancer. La cuisine est devenu un vrai chant de bataille et la brioche est loin d'être prête à manger, la pâte n'est même pas encore faite.

-Tu sais, si on se jette ses œufs, il n'en auras plus assez pour faire la brioche. Tentais-je pour le raisonner.

Bien que se jetter de la nourriture au visage est amusant, mon ventre grogne et le sien aussi.
Ses lèvres s'étire en un sourire puis il se met soudainement à rire.
Un rire étonnamment jolie.

*

Après une heure d'attente, la brioche est enfin prête. Je la sors délicatement du four et souris face à son allure délicate et doré.

Pendant que cette belle brioche se fessait bronzer, nous avons pris le temps de ranger la cuisiner qui était en désordre. De la farine était loger sur le micro-ondes et même dans levier et le lait a rendu le parquet plus glissant.

-Tada ! M'ecriais-je en posant le moule sur la table.

Il rigole légèrement. Une serviette autour de son cou, il me fait signe d'approcher, ce que je fais sans rechigner.
Il pose sa paume contre ma joue pour tenir mon visage. Il frotte, avec son pouce, mon nez pour essayer d'enlever la croûte.
Son regard montre qu'il est concentré sur les croûtes de mon visage, former par le lait et la farine.

Je soupir et enlève maladroitement ses mains. Ne sachant pas comment réagir face à ma mauvaise humeur soudaine, il se lève, prétextant chercher un couteau pour couper la brioche.

Le voyant revenir, j'ouvre la bouche pour prendre la parole :

-Je peux emprunter ta salle de bain ? S'il te plaît.

Un hochement de tête suffit à me faire savoir que ça ne le dérange pas. Je contourne le canapé et passe la porte puis la ferme.

Je défais les boutons de ma chemise et la laisse glisser au sol avec mon short.

Je m'apprête à rentrer dans la douche quand je fais face au miroir sur mon côté droit. Je me tourne alors vers celui-ci pour regarder mon corps souiller par des milliers de mains perverse et dégoûtante, souiller par mon simple envie de me sentir féminine.

Alors que tout est faux.
Alors que se reflet dans le miroir n'est que plastique.

Nathan TERMINÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant