Chapitre Six

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Après être partie du bureau de Gabin, je suis retourné chez lui, récupérer mes affaires. Il a insisté, encore et encore, en disant qu'il n'était pas mort mais qu'il avait bel et bien, juste disparu.
Malgré la douleur que je ressentais, j'ai insisté, je lui ai répétée sans cesse qu'il n'était plus de se monde mais monsieur est sans aucun doute: têtu.

J'attrape ma trousse de toilette et la fourre brusquement dans mon sac. Je ne prends pas le temps de plier mes affaires et les ranges sans grand espoir dedans.

La porte s'ouvre et claque.

-Qu'est-ce que tu fais? Demande-t'il d'une voix grave.

-Je démissionne.

À la fin de ma phrase, j'entends ma voix se briser.

J'ai tellement peur, peur qu'on sache la vérité. Peur de souffrir à nouveau.
Je ne peux plus rester ici et là bas, et si Gabin tiens tant à interviewé cet homme, alors ça sera sans moi, car cet homme c'est moi.

Je bouscule légèrement cet tête de mule pour passer. La porte d'entrer et de sortie se trouve être dans l'allée de la cuisine, je passe donc par ce chemin mais étant trop presser de partir, je glisse et tombe violemment au sol.

Je gémis de douleur, ma cheville me fait atrocement mal.

Gabin accourt vers moi et me demande si je vais bien, il m'aide ensuite à me relever. Je manque de retomber en essayant de poser mon pied au sol. J'en roule alors mes bras autour de sa nuque, et ses bras autour de ma taille m'empêche de chuter à nouveau.
Les larmes aux yeux, je me cache dans le creux de son cou.

Pourquoi faut t'il qu'il soit aussi chiant ?
Pourquoi lui ? Il n'as rien de spécial.

-Anna ? Pourquoi tu pleures ?! Tu t'es fais mal ?! Allons à l'hôpital ! Criait-t'il presque en me soulevant du sol.

Bougeant ma tête de droite à gauche, j'essayais de parler. De lui dire que l'hôpital ne pourrait soigner la douleur en moi mais je n'en ai pas la force.

Alors, porter par ses bras, accrocher à lui, nous partons tout les deux à l'hôpital.

*

-Ce n'est rien de grave, juste une légère foulure. Raconte le médecin en me donnant des béquilles que je refuse gentiment.

Comme il l'a dit, ce n'est rien de grave, du moins pas assez pour marcher avec des béquilles.

Ce que j'ai dis plus tôt à propos de ma démission était vrai. Je préfère démissionner que de regarder la déception dans leur regard, je préfère partir avant qu'ils comprennent.

Je me lève donc doucement, tout en retirant la main de Gabin sur ma taille et remets ma chaussure.

En sortant de l'hôpital, je me dirige vers les arrêts de bus, hors de question de rentrer avec lui.

-Anna. Anna ! Répète t'il en se plaçant devant moi, de mauvaise humeur, il continue : Qu'est-ce que tu me fais là ?

Je prends une grande inspiration avant de le contourné. À de doigt de monter dans le bus, il me tire en arrière et essaye de me ramener à la voiture.

Pourquoi n'essaye t'il pas de comprendre ?
Pourquoi faut t'il que tu sois aussi têtu ?

-Arrête. Ma première, il n'avait rien entendu, mon deuxième et dernier avertissement m'avais mise très en colère : Merde Gabin !! Criais-je en retirant violemment mon bras de son emprise. Merde !! Si tu veux interviewé se gars, d'accord ! Mais sans moi !

Ses paupières s'ouvrit en grands, c'était la première fois que je le voyais aussi pantois. Il étouffe un rire, avant d'hocher de la tête et de s'avancer dangereusement vers moi.

-D'accord. Alors démissionne. De toute façon, nous n'avons pas besoin de toi.

C'est mots étaient si froid et crue que j'en perdis les miens. Je ne sais pas ce qu'il insinue, mais avant son arriver tout était bien mieux, tout était plus facile..

Ce n'était pas la première fois que je me sentais aussi blesser et perdu. Je l'avais bien trop vécue pour en ressentir une quelconque douleur.
Non, enfaite, j'étais juste troublée.

Je me sentirais presque devenir livide. Regardant de droite à gauche.
Gabin était déjà repartie, sûrement accompagner d'une colère noir.

J'imagine qu'il ne me reste plus cas tout recommencer, plus cas retrouver un client, un chez moi temporaire, et un nouvel emploi.

OoO

Je l'avais chauffée tout le long du trajet et arriver chez cet inconnu au yeux noir, il ne se gêna pas pour me balancer sur le lit comme un vulgaire sac de patate.

Une chose qu'il n'aurait jamais fait, lui..

Ses baiser au creux de mon cou ne me procurait rien d'extraordinaire, rien de ce que je connaissais déjà.

Croyant que gardaient les yeux fermer serait plus excitant : Mes paupières recouvra ma vue. Mais tout ce que je pensais à ce moment là était Lisa et mon travaille perdu, Gabin et son chez lui doux et accueillant. Lui et son caniche incroyablement fantastique.

Mais c'était trop tard pour regretter, et trop tard pour retenir mes larmes, ce qui me coupa toute envie et qui par la suite m'enleva un endroit où dormir.


Nathan TERMINÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant