Chapitre Dix

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Il est sortie.
Il est sortie de prison et il ma retrouver.
J'ai peur.

Les larmes aux yeux, je le laisse me prendre par les cheveux et me balancer de l'autre côté de la pièce.
En rouvrant les yeux, je vis ma mère, souriante, elle me tapotait gentiment le dos de ma main.
Puis après quelques seconde, il revint et me souleva pour me pousser ensuite devant un miroir.

Nathan.
Ce n'était pas le reflet d'Anna.
Mais celui de Nathan.
Celui du gars pathétique et incapable.

En me retournant, je vis mon père et Gabin se battre.

Je ne comprends plus rien.
Que se passe t'il?

Mes yeux s'ouvrit en grands en voyant mon père prendre un couteau puis l'enfoncer dans son ventre.
En l'espace d'un instant, je me trouver à côté de lui, pleurant au dessus de son corps qui se vide de son sang.

Mes cheveux bruns se mit à pousser, pour se coller contre mon visage humidifier par mes larmes.
J'avais beau crier, beau taper le sol.
Personne n'entendais mes appels à l'aide, mes pleures et mes peurs.

*

D'un seul coup, j'ouvris mes paupières et me redressa.
Mon cœur battait si fort, que ça en devenait douloureux.

-Anna.. Tu as fait un autre cauchemar ? Me demande gentiment Gabin, inquiet.

La gorge sèche, je me tourne vers lui.
Il me prend alors dans ses bras tout en me frottant le dos.
Je venais enroulé mes bras autour de sa taille.

Je suis contente, heureuse qu'il n'est rien.

Tout en reniflant, je fermais mes paupières et colla mes oreilles sur sa poitrine pour entendre son cœur battre.
Encore énormément fatiguer, je m'endormis assise et dans ses bras.

*

Cela fait maintenant trois bonnes heures que nous sommes réveiller, et comme c'est le week-end, nous avons prévue de sortir l'après-midi.

Tout en posant les bols sur la table, je me mets à penser au cauchemar de la veille.
Pourquoi est-ce que Gabin y était ?
Mais surtout, pourquoi est-ce que je me suis mise à pleurer quand il s'est fait poignarder ? Ce n'est pas comme si je tenais énormément à lui.

Il m'héberge gratuitement, me prend dans ses bras quand je vais mal, me sourit quand je vais bien.
Il accourt quand il sait que je suis à l'hôpital.
Me crie dessus quand on se dispute..

-Ça ne vas pas ? Tu repenses à ton cauchemar ?

Et me comprend sans que j'ai à parler.

Ce sentiment est assez frustrant, mais je l'aime bien.

Nathan TERMINÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant