Chapitre Dix-Huit

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Une douleur à la tête me réveille.
Je ne sens pratiquement pas mes membres.
À peine ouvris-je les yeux que la lumière du soleil m'agresse. Je tourne alors la tête et fixe la porte noir qui m'est inconnu.
Je cligne des yeux et essaye de bouger mes doigts.
Pourquoi est-ce que je me sens si bizarre ?

Je me redresse difficilement et en essayant de me lever, je tombe en avant et percute brutalement le carrelage.
La gorge sèche, j'essaye d'appeler quelqu'un, mais aucun sons ne sors.

Mon cœur bat si vite que ça me donne la nausée.
Pourquoi suis-je si faible ?

La porte s'ouvre doucement et un crie aiguë résonne dans toute la salle.
Une dame se précipite vers moi et, je la laisse, avec surprise, me relever pour me recoucher dans le lit.
C'est seulement à ce moment là que je remarque que je suis dans un hôpital.

-Mon dieu ! M-Mais quand est-ce que vous vous êtes réveiller!? S'exclame t'elle en tournant en rond.

Elle se mets à chuchote n'importe quoi, pour me regarder droit dans les yeux.

-Vous êtes vous fait mal ?

Aucun sons ne sort, alors je prends seulement le temps de bouger, lentement, ma tête de droite à gauche.
L'infirmière hoche de la tête, soulagée et accourt hors de la chambre.

Mon regard parcourt la pièce vide, un appareil d'oxygène se trouve juste à côté de moi, mais il n'est pas utilisé. Au bout, contre le mur, se tien un meuble en bois avec des sacs qui contiennent je-ne-sais-quoi, et à côté du lit, se tient une table de nuit avec au dessus, un vase contenant des fleurs.
Il y a aussi un placard et une autre porte, autre que la sortie.

-Bonjour ! Cela fait longtemps que vous vous êtes réveiller ? Me demande un docteur en rentrant.

"Longtemps ? Oui.
À chaque fois que je me réveillais, je n'avais aucune force d'ouvrir les yeux alors je me rendormais aussitôt."

C'est ce que j'avais envie de lui dire, mais toujours aucun mot ne sortait.
J'avais soif, au point de vouloir boire 2L.

Le docteur fronce des sourcils et se tourne vers l'infirmière :

-Lui avez vous donner de l'eau ?

Elle secoue frénétiquement de la tête et se mets à courir hors de la chambre.
Il contourne le lit, me sourit gentiment et allume la machine d'oxygène.
Pendant qu'il prépare l'appareil, il demande:

-Est-ce que vous vous souvenez de ce qu'il s'est passer, avant que vous vous retrouvez ici ?

Si je me souviens ?
Me souvenir de quoi ?..

Ah ! Oui.
Il m'avait appeler.
Alors, je me suis retourné.
Est-ce que je me suis faite percutée?

Les souvenirs défile devant moi, et le visage de Gabin apparaît. Il avait crié lui aussi.

-Au vue de votre tête, j'imagine que c'est le cas. Dit-il en me mettant deux file dans les narines.

J'inspire profondément et souris.
Cette oxygène me fait beaucoup de bien.
J'ai l'impression d'être revigorer.

L'infirmière entre en courant et présente c'est excuse pour son manque d'expérience au sein de l'hôpital, puis elle m'aide à boire.
Au début, c'est douloureux.
Et après, ressentir l'eau couler le long de ma gorge deviens un pure bonheur.

Et la seule chose qui me vient à l'esprit de demander est :

-Gabin. Où est-il ?

Ma voix est faible, cassée, mais ça n'empêche pas l'infirmière de me répondre.

-Monsieur est partie en voyage d'affaire, il y a deux semaine, il sera de retour d'ici un mois ou deux.

Il y a deux semaines ?

-Ça fait 9 mois. Vous venez juste de vous réveiller du coma. Me surprends le docteur en répondant à mes questions silencieuses.

9 mois ? 9 Mois que je dors..
Connor, est-ce qu'il va bien ?
Gabin et mes collègues, vont t'ils tous biens ?

Je m'apprête à me redresser mais l'infirmière m'en empêche et prends la parole :

-Je suis désolé mais vous ne devriez pas bouger. Vos muscle se sont fragilisé, nous vous réapprendrons à marcher, petit à petit.
La rééducation vous fera du bien sans pour autant vous cassez les jambes.

Elle se retourne, le sourire au lèvre, ouvre le tiroir de la table de nuit et en ressort une enveloppe, qu'elle m'ouvre puis elle me tend la lettre qui se trouvait à l'intérieur.
Cette jolie écriture me surprend,
Puis après quelques minutes, je réalise.
C'est son écriture.

"Si tu lis cette lettre, c'est assurément parce que tu t'es réveiller pendant que je n'étais pas là.
Les collèges s'inquiète beaucoup pour toi.
Quand tu te sentira prête, n'hésite pas à revenir travailler.
Ils t'accueillerons à bras ouverts.

PS: Ils ne sont au courant de rien.

Signé Gabin"

Nathan TERMINÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant