Chapitre Sept

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Je me redresse d'un coup, le cœur battant, les larmes aux yeux. J'essayais de reprendre un rythme de respiration normal.
Le vent balaye mes cheveux et chasse mes larmes tout en me rendant glacée.
Le cauchemar que je venais de faire était l'un des plus horribles et réaliste que j'ai pu faire jusqu'à maintenant.

Je renifle et me lève du banc où je dormais. Ne pouvant plus coucher avec l'homme que j'ai draguée il y a trois jour, il m'a mise à la porte, en oubliant même de me rendre mes affaires. Depuis, personne ne veux de moi..
Je n'ai donc plus rien avec moi, et dans ce froid matinal, je ne porte qu'une fine robe courte et bien-sûr, je suis pied nu.

Le tonnerre rugit soudainement dans l'ombre, me fessant sursauter. La pluie sabbat alors sur moi comme pour me punir. Mes larmes disparaissaient avec les goûtes pour s'écraser au sol.
Je ne pourrais pas être plus pathétique.

Mais qu'ai-je donc bien fait pour me retrouver à marcher en robe, pied nu, sous une lame d'eau. Ma cheville me fait de plus en plus mal, m'obligeant à m'arrêter quelques instants sous la pluie pour la masser.

J'ai pensé à retourner chez Gabin, à m'excuser, mais je suis bien trop fière pour retourner en arrière.

Il fait encore nuit, personne n'est dehors, et je ne peux demander d'aide qu'à moi-même, comme je l'ai toujours fais.

Mes forces me lâche petit à petit, il n'y a aucun endroit où s'asseoir, aucun endroit où je pourrais me réfugier.
Je me sens alors tomber au sol, exténué.
Accrocher à un poteau, les fesses au sol, j'essaye de me réchauffé autant que je le peux. Mais il n'y a rien à faire.
Est-ce que j'vais mourir de froid ?
Et tout ça à cause de Nathan.
Si seulement j'avais supprimer se fichu blog.

OoO

-Ah ! Ça y est, vous vous réveillez enfin ? Comment vous sentez vous ?

Les paupières à demies ouvertes et les sourcils froncés. Avec une affreuse migraine et l'envie de vomir, je lève la main et montre mon pouce que je retourne.
Le médecin rigole légèrement et m'explique comment je suis arrivée à l'hôpital.

D'après lui, c'est une propriétaire de restaurent qui, en voulant sortir les poubelles ma trouver, appuyer contre un poteau, quand elle ma aperçue, j'étais trempée jusqu'au os, la pluie c'était arrêter et il était six heure du matin.

-J'ai appelé votre compagnon avec qui vous êtes venue la dernière fois, il devrais bientôt arriver.

Tout à coup, je me sens soudainement réveiller et en parfaite état. Je tente de me lever et régurgite un petit déjeuner invisible au sol.
L'homme habiller d'une blouse grimace tout en enlevant c'est chaussure coloré de jaune.

Il appelle une femme de ménage pour nettoyer et m'aide à me diriger jusqu'au toilette puis m'abandonne en courant pour se changer.
J'aurais pu m'excuser, si en ouvrant la bouche je n'avais aucune envie de gerber.

-Anna ?..

Prise par surprise, je me sens pencher en avant pour sortir tout ce que je n'ai pas manger dans les toilettes et tousse.

-Dégage ! Essayais-je de dire en oubliant mes courbature, la migraine et l'envie de vomir.

Je ne veux pas qu'il me voit comme ça, qu'il sente cette odeur ignoble.
J'ai tout perdu, je veux au moin garder le peu d'amour propre qu'il me reste.

Malheureusement, j'entends le bruit de ses pas et vois son ombre dans l'entrer de la salle d'eau qui elle, est plongée dans le noir.
Sa respiration est lourde, je l'entends.

-S'il te plaît. Part. Continuais-je, avant de me sentir affreusement mal.

J'avais l'impression de l'entendre partir et pourtant, il se trouve à côté de moi, à me frotter le dos. Un mince sourire sur les lèvres, toujours aussi têtu, il s'excuse tout en me promettant de ne pas partir.

Après deux bonnes heures au toilette à essayer de ne pas recracher le peu que contenait mon ventre, je tire la chasse d'eau et me cale contre le mur. Aussi répugnant que sa puisse être, je m'essuie la bouche avec mon bras.

Gabin se pose à côté de moi et nous restons silencieux, à regarder le plafond.
Je suis contente qu'il ait eu le réflexe de ne pas allumer la lumière, au moin, je peux rester fière.

-On ne l'intervieweras pas.

-Est-ce parce que vous ne l'avaient pas trouvez, ou parce que tu veux que j'abandonne ma démission ? Dis-je en rigolant légèrement.

Après quelques minutes, je le sens prendre ma main et la serrer. Peut être pour me rassurer, ou pour me consoler..

-Excuse moi de ne pas avoir chercher à comprendre. Tu devais sûrement le connaître et..

-On s'en fou. Chuchotais-je en le coupant.

Je serre à mon tour sa main et ferme les yeux, soulagée et heureuse.
Nathan n'a plus d'importance.
Nathan n'existe plus.
Mais Anna si.
Et je peux refaire ma vie grâce à elle.

Nathan TERMINÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant