Une Amitié Différente Des Autres

💫Terrible Accident💫

Je me réveille difficilement, mon réveil qui sonne neuf heures me crie aux oreilles. La soirée était la pire auquel j'ai participé. En même temps, c'est bien la première.

Je me lève de mon lit et me dirige vers ma cuisine. Sting n'est pas réveillé, il est resté à la fête tandis que moi je suis rentrée avec Jubia beaucoup plus tôt. C'est après que Jenny s'est présentée à moi que je suis partie. Je ne cesse de le remémorer ces mots.

《— Maintenant qu'on se rencontre enfin on peut enfin rivaliser sérieusement ! 》

Son air narquois m'a paru si réel, alors que bien avant elle nous souriait gaiement. Était-ce pour de faux ?
Je n'ai pas compris ce qu'elle me voulait, tout ce que j'ai répondu, c'était dans un air incompris.

《— Désolée mais je n'ai pas compris pourquoi tu m'as dis ça... Je devrai y aller.》

J'ai eu peur d'elle, je n'ai jamais vue ce genre de fille dand mon lycée et je me dis qu'heureusement, je n'en ai pas croisé une seule. Je soupire, à quoi bon se lamenter maintenant, elle m'a pratiquement défié sur je ne sais quel sujet.

C'est une fille est vraiment bizarre...

Je finis mon bol de céréales et remonte dans ma chambre, ma maison est silencieuse, il n'y a que le bruit des oiseaux que j'entends et le grincement du lit de mon frère à travers le mur qui sépare nos chambres. Je gratte doucement mes tempes, réfléchissant à ce que je pourrai faire pour m'occuper.

Je me rappelle du livre emprunté à la bibliothèque, 《 Je ne donne pas ce qu'il me donne》 , le livre romantique. Je me mets à le chercher dans mes étagères.

Comment j'ai pu oublier un livre ?

Je réussi à le trouver au bout de quelques minutes, le livre est intacte, neuf mais à cette odeur délicate du vieux livre des premières éditions. Ce roman romantique m'intrigue plus qu'avant, son résumé m'aide à m'intéresser encore plus.

《 Envie charitable, Une femme du nom de Dolores Flore va connaître le sentiment pure qu'est l'amour avec un homme sombre et solitaire, Damien... Damien qui ? [...]》

Envie charitable hein...

Je tourne délicatement la première page et commence ma lecture.

***

Sting est maintenant réveillé et les bruits qu'il produit me déconcentre dans ma lecture, un poil énervée je décide de partir le voir dans la cuisine.
Ce dernier se fait un petit-déjeuner gourmand en regardant la télé.

— Tiens, salut soeurette. Me dit-il. Bien dormi ?

Je soupire avant de le regarder dans les yeux.

— Si on veut, et toi ?

— Plutôt bien.
Tu es debout depuis longtemps ?

— Neuf heures, toi par contre, tu as fait la grasse matinée.

— C'est vrai qu'onze heures c'est tard. Rit-il.

— Évidement. Dis-je avec ironie.

Nous discutons joyeusement oubliant ma petite colère de tout à l'heure, aujourd'hui c'est dimanche et aucun de nous n'a rien de prévue aujourd'hui. Comme l'école a commencé nous avons peu de devoirs, le peu de devoirs que nous avons je les ai déjà fait. Entre-temps, le téléphone de Sting se met à sonner plusieurs fois, c'est un appel.

Il décroche, il salue son interlocuteur joyeusement puis, petit à petit son visage se fige. Ce qui m'inquiète.

— Sting... ?

Il me fait signe d'attendre, il est concentré, presque sur le choc de ce l'interlocuteur lui informe.

— Nous viendrons évidemment.
Oui, bien sûr.
Évidemment. À tout à l'heure.

À la fin Sting raccroche le premier et laisse tomber son téléphone, dépité.

— Sting ? Il y a un problème  ?

Sting se tourne vers moi d'un air triste, je mords ma lèvres, stressée.

— C'était notre tante... Elle vient de m'apprendre que Tante Edith... est morte dans un accident de voiture.

— Non...

— Son enterrement est aujourd'hui... On devrait y aller.

Quoi ? Comment ? Quand ? Où ?

En quoi ma tante, celle qui m'a élevé le reste de mon adolescence est morte dans un simple accident. Je suis sur le choque, je tremble de tout mes membres. J'ai envie, je veux, je vais pleurer.

— Lucy, allons-y, on a pas de temps à perdre.

Sting part le premier pour se préparer, comme si j'avais imaginer un dimanche banale comme celui-ci. Je pars à mon tour me changer.

Comme si je voulais reporter du noir.

Me voilà habiller en habits noir et triste, j'entends Sting partir en première pour démarrer la voiture. Je le rejoins en retenant toutes les larmes de mon coeur. Même si je veux, je dois essayer de tenir, pour elle et pour lui.

***

Après un long trajet dans un silence pensant, nous arrivons à un point de rendez-vous que nous a donné notre autre tante. En avançant sur une place nous la voyons au loin accompagnée de sa jeune fille. Cette dernière s'avance vers moi, les larmes aux joues. Elle m'enlace et pleure mon nom.

— Lucy ! Pleure-t-elle.

— Wendy... Me dis-je.

Notre tante s'avance vers nous, un air déprimé et fatigué elle nous salue et nous faisons de même, toujours Wendy dans les bras, je tente de la réconforter en la caressement doucement son haut du crâne.

Ma tante soupire et nous parle enfin.

— Je suis désolée de ne pas vous avoir prévenue plus tôt...

— On comprend. La coupe Sting. Tu étais sur le choc...

— Oui...
Vous comprenez, apprendre déjà que sa sœur meurt dans un accident et doit prévenir toute la famille dans les prochains jours... Je n'avais pas la tête à ça...

— On comprend... Répète String.

Il tente de la réconforter en frottant doucement son épaule.

— Et dire qu'elle vous a élevé et que j'oublie de vous prévenir... Mais quelle sœur et tante indigne je fais...

Notre tante, devant nos yeux se met à craquer et pleure. Sting ayant encore de la force, la prend dans ses bras et la réconforte en lui répétant ses mots.

— Ce n'est pas de ta faute.

Notre famille, composé de deux tantes, une grand-mère et une cousine, est maintenant réduite à quatres membres encore débout.

Nous avançons doucement vers la réunion où tous les amies de notre tante sont là, ainsi que la belle famille de notre cousine Wendy. Je reste à l'écart toujours Wendy dans mes bras, je suis son seul réconfort. Et je suis mon seul réconfort, être seule c'est bien mieux de tous les voir partir un par un, par la triste vie qu'on nous a donné.