💫Début De Dépression💫

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Une semaine est passée, quoi dire, quoi faire après ça. Pour la première fois depuis mes dix ans, j'ai souhaité rester dans mon lit, à ne pas manger, ne pas boire, à ne strictement rien faire.

Sting avait beau essayer de me faire aller à l'école, ou d'essayer d'au moins me lever rien y fait. Je n'en avais pas la force.
Comme voulez-vous en avoir ? La personne qui vous ai chère, meurt sans que vous vous en rendiez compte. Un vide vous transperce, vous hante et vous tue petit à petit, d'autre passe à autre chose, mais comment, comment peut-on faire une chose pareil.

À la mort de mes parents, tout mes espoirs en la vie ont été détruits, brûlé et réduit en fumée. Je n'étais qu'une enfant et j'ai dû déjà vivre comme un adulte, peu après nous avons été par notre marraine qui était notre tante Edith, pour certains nous vivions une vie normale, même si les années passées avec elle étaient magiques. Je n'ai jamais eu un sentiment agréable après la mort de mes parents.
J'étais vide, au fond de moi, je le suis encore.

J'ouvre doucement les yeux en entendant des voix au rez-de-chaussée qui ne sont clairement pas discrets.

— On ne peut clairement pas la laisser dans cet état là !
Tu es son frère tout de même ! S'énerve Jubia.

— Que veux-tu que je fasse ?! J'ai tout essayé tout !
Rien y fait elle ne veut pas bouger.

— Alors tu vas la laisser mourir bêtement ? Demande-t-elle.

— Allons au lycée, on va être en retard. Dit-il.

Juste après je les entends sortir.

Foutez moi la paix.

Mais un gros bruit me fait sursauter,  une personne se pressant dans les escaliers arrive droit dans ma chambre.

Sting entre essoufflé, je suis toujours couchée fixant le mur le plus proche. Il soupire, semble-t-il énervé, il empoigne la poignée de la porte avec force.

— Je sais que tu comptes pas de te lever. Ni même me regarder en face.

Je ne réponds pas et le laisse finir.

— Mais saches,
Que tu es clairement égoïste.

Il ferme la porte aussitôt et descend cette fois-ci tranquillement.

Moi égoïste ?!

Énervée et triste je m'empresse de lui le rejoindre, juste avant qu'il entre dans sa voiture, je le retiens fermement par sa veste et fixe le sol, à deux doigts de pleurer.

— Comment peux-tu me dire ça ?!
Comment déjà peux-tu te lever chaque matin et aller à l'école comme si de rien n'était ! Comment peux-tu avoir encore l'envie de vivre sans ses personnes !

Il reste silencieux, je lève mon regard et le fixe droit dans les yeux, les larmes coulent sur mes chaudes rouges.

— Moi je n'y arrive pas ! Lui crie-je.

— Lucy tu...

Par rage je le pousse violement, ça le heurte seulement, il tente de prendre mes poignées pour me calmer mais je me débats le plus possible.

Une Amitié Différente Des Autres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant