« le drame partie II »

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PDV DE Brayane

Lorsque j'arrive avec peine à reprendre connaissance, j'entends le son d'un bip qui s'accélère et plusieurs voix autour de moi.

Voix 1 : ciseaux.... scalpel svp .....

Voix 1 : aspirer ce côté svp....

Voix 2 : docteur le patient se réveille «paniquer »

Voix 1 :Dosez l'anesthésie svp....

A cet instant le bip sonne en continu.

Voix 3 : docteur on le perd, on le perd... « affolée »

Voix 1 : fourchette...  couteau.... cuillère..... « surpanique »

Puis trou noir _____________________ .

(Désolé, je sais j'abuse 😂 mais dans mon imagination tout est possible en plus je ne maîtrise pas le nom de tous les outils d'opération donc souffrez un peu du mensonge 😅)

PDV de Ray

Je suis chez moi, jouant seul a la FIFA car trahi par mon partenaire de jeu, je me remémore le doux baiser de Carla. La sonnerie de mon téléphone me sort de mes pensées, c'est ma mamie, ils doivent êtes en Espagne à cette heure je trouve bizarre qu'elle m'appel de son numéro.

Moi : Allô mamie...

Ma mamie : Allô Rayane, mon bébé vient nous rejoindre à l'hôpital ton frère a eu un accident, dit-elle avec une voix douce en pleure.

Choqué, sa phrase résonne en écho dans ma tête...

Moi : « pleure » non mamie... pas Brayane, NON!... Qu'est-ce qui c'est passé ??

Quelques minutes plus tard...

Arriver devant l'hôpital je peux apercevoir des journalistes qui ne cessent de prendre des photos, Carla doit sans doute être au courant par la presse, je tente de la joindre mais on s'entend à peine et je n'ai plus de batterie, en rentrant aux urgences je peux apercevoir ma famille, ma tantine inconsolable dans les bras de mon oncle, et deux autres personnes un Monsieur et une dame que je ne connais pas, je salue tout le monde, en me voyante ma mamie vient me prendre dans ses bras, elle essaye de me calmer pendant qu'elle aussi pleure, au même moment le docteur de la famille s'approche de nous.

Docteur : nous venons de finir l'opération, pour l'instant nous ne pouvons nous prononcer sur son état, votre fils est dans le coma, il faut attendre les prochaines heures pour avoir plus d'informations sur l'évolution de ses données vitaux.

Ma tantine : « en pleure » comment ça docteur!?, comment vous vous êtes pris pour que mon fils soit dans le coma, vous êtes le meilleur chirurgien de la ville, dites moi la vérité, dites moi que mon fils est hors de danger, dites moi que mon bébé va bien « tout en serrant les colles du chirurgien»

Mon oncle part la calmer.

Docteur : je suis désolé madame KEN mais nous devons attendre l'évolution de son état avant de nous prononcer, nous vous tiendrons informé.

Moi : pouvons-nous le voir docteur ?

Le dit-je en quittant l'étreinte de ma grand-mère et m'avançant vers celui-ci.

Docteur : oui mais patientez un petit moment, j'enverrai une infirmière pour vous y conduire.

Moi : Merci docteur.

Quinze minutes plus tard, ma tantine faire un malaise, mon oncle et ma nièce accompagné d'un infirmier la conduisent dans une chambre pour qu'elle se repose, une infirmière vient nous prévenir qu'on peut aller voir Brayane, ma grand-mère et mon grand-père me laisse y aller. En rentrant dans la chambre, je suis choqué de le voir dans cet état, il est couvert de tubes branchés ici et là, les jambes enveloppées de plâtre, je me retiens de fondre en larme car je dois rester fort pour lui, je m'avance vers la chaise qui est au prêt de son lit toujours en m'encourageant intérieurement à rester fort. Je m'assoie et je lui prends la main.

Moi : frangin je suis là... je sais que tu peux m'entendre, écoute moi tu dois te battre, je suis tellement désolé de ce qui t'ai arrivé, c'est vrai que j'étais en colère mais je ne t'en veux pas tu sais, c'est pas ta faute si on est tous les deux tombé amoureux d'elle.... en plus c'était tellement prévisible on est pareil on aime les mêmes choses (rire nerveux), c'était sûr qu'elle allait te plaît, je crois qu'au font de moi je le redoutais, c'est pour cette raison que j'évitais de te dire son nom, j'avoue c'était stupide de ma part mais je la voulais pour moi seul et j'avais complètement zappé le fait qu'on était tous dans la même université, tu comprends maintenant pourquoi j'étais contrarié hier..., stp revient parmi nous, sans toi j'y arriverai pas, me laisse pas seul je t'en prie petit frère.

dit-je en pleurant à chaud larmes, je n'arrivais plus à me retenir.

PDV de Carla

Lorsqu'on arrive sur les lieux , il y'a un nombre étonnant de journalistes présents, on se dépêche de ce rendre aux urgences ma sœur et moi, je retrouve mes parents, ma mère me prends dans ses bras, j'aperçois deux autres personnes, en les voyants je me doute qu'il sont les grands parents de Ray et Brayane, je pars les saluer, on pouvait voir l'intensité de leur tristesse dessinée sur leur visage, mais malgré cela ils me retournent un sourit si doux.

Moi : maman vous avez des nouvelles de Brayane ?? Demandais-je en pleure.

Ma mère : pas encore ma puce l'opération est terminé et le docteur nous a dit qu'il est dans le coma, mais t'inquiète pas ma chérie il est courageux il va s'en sortir, maintenant nous devons patienter pour avoir plus d'informations.

Au même moment, Ray sort d'un couloir en le voyant je cours me jeter dans ses bras, il me console tant bien que mal.

Ray : Carla t'inquiète pas il va s'en sortir.

dit Ray en me serrant plus fort dans ses bras.

Moi : « pleure » Ray, c'est de ma faute.

Ray : Non mais arrête Carla dit pas une chose pareil.

Moi : si Ray, j'étais au téléphone avec lui, quand ça c'est produit, si j'avais répondu à ses appels plutôt, si on c'était parlé avant je suis sûr qu'il n'aurait pas eu l'idée de m'appeler au volant, il se serait mieux concentré sur la route,  tu comprends ça !

Ray me retire de son étreinte, je baisse la tête je n'ose affronter son regard, il me l'a relève par le menton a l'aide de ses doigts en me regardant droit dans les yeux, je peux ressentir la peine qu'il a à entendre ça...

Ray : eïehh (d'une voix douce) écoute moi, calme toi, rien est de ta faute, je connais mon cousin on est plusieurs fois rentré des soirées complètement bourré, et il a toujours sur nous conduire, évite de te torturer avec ça tu y es pour rien, d'accord !

Moi : « pleure » d'accord .

dis-je en essayant de me le convaincre mais je n'arrive pas à me sorti de la tête que je suis là seul coupable.

Ray prends ma tête entre ses mains, à l'aide de son pouce il balaye d'un geste les larmes de mes joues, le fait de croiser son regard me remémore notre baissé et je suis encore plus mal, on reste un moment silencieux et nous rejoignons ma famille et ses grands-parents.

"Ai-je fait le bon choix..."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant