Un réveil en fanfare

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Aria,

Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel !! Je regarde ma montre 8h27. Putain, même pas quatre heures de sommeil et me voilà réveillé non par le bruit d'une, mais de toute une bande de motos !
J'y crois pas, ils ont pas autres choses à faire à cette heure ci que faire vrombir leurs moteurs ?
C'est un bruit que j'apprécie habituellement, mais pas si tôt, et surtout pas juste sous mes fenêtres.

Tout est exactement comme dans vos souvenirs Mademoiselle Leman, m'avais assuré l'agent immobilier, aussi calme et paisible qu'avant. Avait il ajouter.
Il s'est royalement foutu de ma gueule. J'espère que cela ne se produira pas tout les matins.

Pour cette fois, je ferais une exception... .

Je me lève malgré tout et me prépare dans ma salle de bain en ignorant le boucans que je peux entendre à l'extérieur.

Mon teint d'ordinaire pâle, me fait aujourd'hui plus que jamais pensé a celui d'un cadavre, ma longue tignasse rousse me fait plutôt pensé à un champs de bataille, et les cernes encerclant mes yeux vert prouvent à quel point la nuit à été courte.

Rien de tel qu'une bonne douche pour tenter d'améliorer cela.
Une fois séché, habillé et légèrement maquillé afin d'éviter de faire peur aux personnes que je risque de croiser, je prend le chemin de ma mini pour aller chercher les matériaux dont j'aurais besoin pour retaper mon nouveau chez moi.
Je ne prête pas attention au voisinage pourtant attroupé sous leur porche, trop mal lunée pour tenter de leur adresser la parole, mais je sens leur regard dans mon dos, que j'ignore jusqu'à être à l'intérieur de mon véhicule où je souffle de soulagement.

Après quelques minutes d'achats en tout genre et avec l'avis de la plupart des vendeurs du magasin de bricolage, me voilà apparemment prête pour la rénovation.
En caisse je profite de l'attente pour observer les gens autour de moi, souriant pour la plupart, exténué pour d'autres.
Pourtant deux personnes sortes du lot, habillés d'un simple jean et de vestes en cuir, leurs visages n'expriment rien, meme l'ennuie ne transparer pas dans leurs yeux.
Ils sont différents des autres, rien qu'à leurs postures, ils semblent sur leurs gardes, prêt à se battre si j'en crois leurs mains crispés et leurs bras tendus.
Les autres clients semblent aussi avoir ressentis le danger qui émane d'eux puisque ces hommes sont seuls à leurs caisse tandis que la file de client est longue dans les autres.
Qui sont ils?
Je detourne rapidement la tête lorsque le plus grand , sûrement en sentant mon regard sur eux, se retourne en me fusillant de son regard de glace. Un regard qui me fait frissonner de peur.

Je rougis jusqu'à la pointe des cheveux, prise en flagrant delit de reluquage, avant de me faire le plus discrète possible jusqu'à rentré chez moi chargé de tout mes achats.

AngelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant