Éclipse

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Aria,

Non mais pour qui il se prend celui là à la fin?
Il a carrément menacer de défoncé ma maison pour que je l'emmène à une stupide fête. Quel maturité.
Je souffle de dépit en l' observant passer le portillon qui mène à l'arrière de ce qui semble être une ancienne ferme abandonné.
Les bruits qui résonnent et le monde présent dans l'allée me tapent déjà sur  le système.
Il est déjà 22h57, et je prend mon premier service à 7h demain matin. Hors de question d'être sur les rotules pour cette première journée à cause de ce latino qui se croit tout permis.
Il pense avoir le dernier mot mais il se trompe lourdement.
J'ai bien compris que cela ne servait à rien de discuter avec lui, c'est pourquoi j'ai décidé de ne plus répondre à ses provocations, pour le moment. Mais attention, cela ne veut absolument pas dire que je vais lui obéir bien sagement.
Oh non loin de là.
Mais avant quoi que ce soit, j'ai bien l'intention de prendre un verre également, en attendant le meilleur moment pour m'éclipser.

Je sors de la voiture en prend le même chemin que mon voisin en tentant d'ignorer les regards curieux sur ma personne. J'avance et esquive les différents groupes de gens rassemblé dans le jardin.
Certain sont en train de boire de l'alcool tandis que d'autres ris, j'ai même pu voir un coin du jardin aménagé pour les jeux d'argent si j'en crois les billets sur les tables et les cartes en mains.
Je continue mon chemin en espérant repérer rapidement ce qui leurs sers de bar lorsque je suis arrêter par un homme qui vient de se poster juste devant moi.
-Tu t'es perdu ma belle? Je grimace, ce type puent l'alcool, il tire sur sa cigarette avant de recracher sa fumée sur moi. Si j'en crois des yeux rouges il n'y a pas que de la cigarettes qu'il a fumer ce soir.
-Laisse la tranquille Axel, cette femelle à accompagné Luis.  A ces mots prononcé par un autre latino le fameux Axel recule tout en levant les mains en l'air, signe d'innocence.
-J'ai déposé Luis, Dis je en insistant sur son prénom. En aucun cas je l'accompagne, c'est clair? Dis je en le fusillant du regard.
-Limpide. Dit il en tentant de retenir un sourire. Et tu es ?
-Aria je réponds avant d'ajouter il semblerait que je sois la chanceuse vivant en face des chez Luis.

A ces mots le latino pars dans un grand éclat de rire. Loin d'être discret cet homme commence à attirer toute l'attention sur nous.

- Mais qu'est ce qui te prends ? Arrête ça tout de suite. Ne puis je m'empêcher de lui demander en voyant tous ces regards braqués sur moi.

-Excuses moi, dit il en tentant de se reprendre, on m'avais effectivement parler de toi, mais je ne m'attendais pas à ça. Ajoute t il en me montrant de  haut en bas.

-A ça?... Quoi ? C'est quoi ton problème? Ne puis je m'empêcher de m'énerver, en quoi mon apparence le gêne t'il?
-Du calme poupée, faut pas s'énerver, mais quand mes frères du club, enfin mes compagnons si tu preferes,  m'informe que la moto de mon grand frère à été défoncé par une rouquine, je ne m'attends certainement pas à voir une belle femme tel que toi, mais plutôt une vieille folle à moitié suicidaire.
Je tente de retenir un sourire à ces paroles mais échoue lamentablement lorsqu'il ajoute : tu l'a sacrément bien amoché d'ailleurs. C'est moi qui fait les réparations, je suis le mécano officiel du club, et tu viens de me rajouter au minimum deux semaines de travail. Je grimace cette fois en entendant cela, pas par culpabilité non, mais parce que ça signifie pour moi deux semaines où je devrais conduire Luis ou il le veut. Sauf si il change d'avis suite à cette soirée.
Il faut d'ailleurs que je me concentre sur mon objectif alors je demande à cet homme dont je ne connais toujours pas le nom de m'indiquer le bar, où il s'empresse de nous conduire.
De là j'ai une vue parfaitement dégagé sur les invités dans le jardin, ce qui me permet de trouver facilement du regard Luis et ses deux charmantes sangsues. Il est assis à une table, il me semble le voir prendre de la drogue par les narines. Vraiment pathétique ce mec. Tout ce que je déteste.

Heureusement pour moi, les effets de cette drogue devraient me laisser le temps nécessaire pour partir en toute discrétion d'ici quelques minutes.
Alors je profites de ce laps de temps pour apprendre à connaître mon guide, Shane, qui est apparemment le petit frère de Luis.
En le regardant attentivement c'est vrai qu'ils se ressemblent. Ils ont les mêmes yeux caramels et le même sourire. J'apprends que Shane à vingt quatres ans et qu'il a toujours travailler pour le club, il m'explique leurs hiérarchie et c'est de cette manière que j'apprends que Luis est le président de leur club, que c'est lui qui prends les décisions et qu'il est épaulé par Alex, le type que j'ai provoqué sous le porche de leurs maisons.
Il m'explique ensuite le rôle des autres membres du club et je suis révolté par leurs façons de traiter leurs prospects, les hommes qui ne sont pas encore membre de club et qui veulent y appartenir. Pour cela il doivent faire des choses diverses et variés allant de simple course à transporter des marchandises, que je suppose pas forcément légal.
Je vois bien que Shane ne me dit pas tout, et je ne pose pas de questions car je sais qu'il n'y répondra pas.

Enfin le moment tant attendu est arrivé, bien que la compagnie de Shane soit charmante, il est déjà près de minuit et il me reste seulement cinq heures de sommeil devant moi, il faut vraiment que je rentre. Alors je profite de l'innatention de Luis qui après avoir pris une quantité excessive de drogues et d'alcool prend le chemin de la ferme accompagné de ses deux bimbos.

Étant donné leurs façons de se lécher les amygdales en y allant, l'activité qu'il a prévu va leurs prendre un petit moment.

Je m'excuse donc auprès de Shane, prétextant un passage aux toilettes pour filer en douce jusqu'à ma voiture, oui le mensonge c'est mal, mais si je lui disais au revoir, il aurait probablement prévenu son frère que je partais sans lui et il en est hors de question.

Une fois dans ma mini, je souffle un bon coup pour tenter de calmer les battements de mon coeur. Je sais que ce que je suis en train de faire ne sera pas sans conséquences. Mais je ne vais pas rester là à attendre qu'il ai fini d'enfiler des perles avec ses copines alors que je dois me lever dans exactement quatres heures et trente sept minutes d'après mon réveille.
De plus grace à cela, il ne devrait plus me demander de le conduire à ce genre de fêtes si il veut pouvoir rentrer chez lui.

Déterminée, j'enclenche la marche arrière et prend la route pour la maison le plus discrètement possible afin que personnes ne se rendent compte de mon petit manège.
Ce n'est que cinq cent mètres plus loin  que je m'autorise à me détendre et ce jusqu'à mon arrive chez moi.
Je me couche immédiatement en entrant et ne perds pas une minute à m'endormir.
Une grosse journée m'attends demain.

AngelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant