Angels

Une nuit de folie

Luis,

Mon "plan A" été très simple, faire payer à notre charmante voisine son intolérable erreur concernant une certaine voiture contre une certaine moto.
Malheureusement pour elle, en plus d'avoir commis l'erreur de sa vie, il s'avère que cette tigresse à une sacré grande gueule alors, au lieu de la menacer jusqu'à ce qu'elle sorte le fric que je sais qu'elle possède, je préfère qu'elle bosse pour moi, ça me permettra de lui apprendre à la fermer.
C'est peut être une tigresse, mais c'est moi le roi de la jungle.

C'est comme ça que je me retrouvais quarante huit heures plus tard à essayer de tenir confortablement dans une mini. Ce qui étant donner ma carrure s'avère plus compliqué que je ne le pensais. En effet du haut de mes 1m80 pour 90 kilos j'étais plus qu'à l'étroit dans cet habitacle, ce qui n'était apparemment pas pour déplaire à ma conductrice si j'en crois son petit sourire après que je me sois à nouveau cogné la tête contre le plafonnier. Je commence presque à regretter de ne pas l'avoir tué tout à l'heure .... si au moins j'avais regarder dans quel voiture je m'embarquais avant de lui imposer d'être mon chauffeur attitré.
Je l'observe du coin de l'oeil pendant qu'elle nous conduit à une soirée organisée par nos alliés, elle devra attendre la fin pour me ramener et à cette pensée, je souris. En effet la rouquine à bien tenter de refuser, allant jusqu'à s'enfermer dans sa foutu baraque, j'ai dû menacé de défoncer la porte à coup de pied, elle a alors prétexté un premier jour de travail le lendemain mais je lui ai très clairement fait comprendre que je n'en avais strictement rien à foutre.
Après tout elle ne s'est pas posé de questions elle, lorsqu'elle à défoncé mon bébé, qui est également un outil de travail.

Je continue d'observer son profil en me disant que cette tigresse aurait pu être très jolie si elle tirait moins la gueule. Ou qu'elle l'a ferme un peu plus... Ses yeux verts sont absolument unique, sa peau est clair et semble douce et cette bouche appel à tout les vices, mais dès qu'elle l'ouvre j'ai envie de l'étrangler.

-C'est quoi ton taf? Ne puis je m'empêcher de lui demander en la voyant observer sa montre nerveusement alors qu'elle conduit toujours. Elle me regarde étrangement avant de répondre:
-Qu'est ce que ça peut te faire? Tu comptes me pourrir la vie la bas aussi?
Je peine à retenir un sourire, sa repartir m'étonnes, il est rare que quelqu'un ose me parler ainsi, du moins pas sans en subir les conséquences. C'est pourquoi je lui réponds:
-Le deal c'est que tu sois disponible, jour et nuit, mais j'irai pas jusqu'à te faire virer alors j'ai besoin de connaître tes horaires de travail, c'est suffisamment clair ou tu vas encore essayer de te montrer plus intelligente que moi?
Elle grince des dents, probablement de frustration avant qu'elle ne réponde:
-Mes horaires ne sont jamais fixe, j'ai mon planning un mois en avance.
-Tu me fera parvenir celui de ce mois-ci. Dis je sans lui laisser la possibilité de discuter ce fait. Et après quelques secondes voyant qu'elle n'ajoutait rien je repris : Et même si tu n'as pas répondu à ma question Aria, Dis je en insistant bien sûr son prénom qu'elle ne m'as jamais donné, je sais que tu travail au centre hospitalier en tant qu' infirmière. Elle me de visage choquer tandis que je hausse les épaules, je voulais simplement voir si tu aurais osé me mentir, apparemment t'es plus maligne que je le penser.

Elle continu de conduire en silence me laissant espérer que j'ai déjà accomplit l'une de mes missions qui était de lui apprendre à réfléchir à deux fois avant de s'adresser à moi.
Je souris confiant avant de lui indiquer de la main la route ou nous devons tourner, encore cent cinquante mètres et nous voilà arriver.

Le barbecue, la musique qui résonne, la drogue que je peux sentir et les nombreuses femmes présentes, prêtes à tout pour nous satisfaire me confirme que la soirée va être bonne.

Et c'est sans perdre une minute de plus et sans accorder d'attention supplémentaire à la rouquine que j'attire deux demoiselles qui passait par là avant d'entrer dans dans la folie de nos soirées.