Aria,
Je roule depuis plus d'une heure dans la ville sans savoir quoi faire de plus pour retarder l'inévitable, avec ce que je venais de faire il y aurait forcément des représailles, alors j'ai repoussé mon retour au maximum en flânant dans les boutiques histoires de me trouver une tenu adéquate, j'ai opté pour un simple jean slim assorti à un débardeur blanc et une paire de ballerine, je ne voulais pas me ballader en ville en tenu de travailleuse du dimanche.
Ensuite, je suis aller prendre une glace avant d'essayer de repérer la route jusqu'à mon futur lieu de travail.
Maintenant, je n'ai plus aucune raison pour rester dehors alors je reprends le chemin de mon domicile en me préparent mentalement à une futur altercation.
Cependant à mon arrivé, deux nouveaux colosses étaient postés devant la porte, ils me saluerent d'un signe de tête. Bizarre...
Personne d'autre à l'horizon, peut être que finalement ils ont compris qu'ils étaient en tord?Quoi qu'il en soit, je profite de l'absence de bécane sur ma pelouse pour garer ma mini, prendre mes achats et entré chez moi.
L'odeur de peinture fraîche qui me frappe en entrant me fait rapidement prendre le chemin de la cuisine pour ouvrir la fenêtre, mais c'est en allant ouvrir celle du salon que je me rend compte que quelque chose cloche.Il y'a quelqu'un dans mon fauteuil.
Un homme imposant si j'en crois la place qu'il prend dans le fauteuil, entièrement fait de muscle, à la peau mate. Je discerne mal son visage caché par le contre jour de la fenêtre derrière lui.
Il m'observe, malgré ma surprise, je garde un air impassible et lui lance :-Le propriétaire de la moto je présume. Il grogne une réponse que je ne distingue pas alors j'ajoute, pour les réclamations t'as qu'à t'adresser aux guignols qui poireautés dehors tout à l'heure, j'avais été suffisamment claire.
Avec une rapidité effarante, je me retrouve collé contre le mur, fraîchement repeint mais heureusement sec, et le corps de cet homme massif, avec ce qui semble être un couteau sous ma gorge.
Intérieurement je flippe grave, mais il est hors de question que je lui montre alors je dis hargnieuse :
-Ses vêtements sont neufs coco, si y'a la moindre trace de peinture tu rembourses. Certes avec l'héritage de mamie je n'avais pas à m'inquiéter niveau finance mais ça il n'a pas besoin de le savoir. Un éclair de surprise passe dans ses yeux avant qu'il ne dise d'une voix sombre :-Tu vois, la moto que tu as renversé est effectivement la mienne. Ce petit bijou est, par ta faute, partie pour la première fois en réparation aujourd'hui. Ce bébé compte plus que ma propre vie, et toi ma belle, tu l'as salement amoché.
Je l'interrompt :
-Cela ne serait pas arrivé si elle avait garé du bon côté du trottoir. En réalité vous devriez être heureux que ce soit la seule qui aient êtés abîmé dans cette histoire.
Il se colle un peu plus contre moi me comprimant la cage thoracique, et ajouta plus gravement encore, presque indifférent à mon petit discours :
-Cette réparation va me coûter une petite fortune, de plus il se trouve que par ta faute je n'ai plus de véhicule et c'est pourquoi c'est toi, qui va réparer ces injustices.
A partir de maintenant, tu seras disponible pour moi de jour comme de nuit pour me conduire partout où j'en aurais besoin, après avoir jeter un rapide coup d'oeil autour de nous, et après que je vois de ce que tu as fait de cet endroit, tu te chargeras de rafraîchir un peu le club. En commençant par mon bureau. Quand cela sera terminé, nous serons quitte.S'en est trop, j' éclate de rire, autant que ma position le permet et lui dit :
- Et tu crois sérieusement que je vais obéir, comme ça, sans raison ?
- Oh ma belle, dit il avec un rictus moqueur, je vais t'en donner une excellente. Si tu ne rembourses pas ta dette, je vous fait cramer toi et cette foutu baraque.Une fois qu'il est sur que j'ai bien compris ses paroles, il s'éloigne, et après avoir ajouter, mon numéro est sur la table, enregistre le, tu manque un appel, j' allonge ta peine, il quitte la pièce.
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Angels
RomanceAria âgée de vingt-huit ans, hérite soudainement au décès de sa grand-mère, de la maison qui renferme ses plus beaux souvenirs d'enfance. Après trois mois de diverses démarches administratives, la voila prête à vivre des jours paisible dans cette ch...