Partie 26

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PDV SOPHIA

En ce magnifique et pluvieux mercredi matin, je suis en cours d'allemand et m'ennuie profondément, le prof est d'un ennui mortel...

Je contemple la pluie a travers la vitre, ça me rappelle vendredi soir quand je me suis retrouvé dans l'entrepôt avec Aymerik. Je ne regrette toujours pas de sortir avec lui, ça fais précisément une semaine et cinq jours qu'il m'a demandé si je voulai être sa petite amie. Nous nous appelons tous les soirs, nous discutons pendants des heures de tous et de rien même s'il reste méfiant et hors d'atteinte pour certains sujets... Je passe le plus clair de mon temps à lui parler par SMS pendant la journée et à lui lancer des regards en coin. Je reste sur mes positions, Aymerik est loin d'être un monstre et il est vraiment sexy.

Mon Rikounet me manque, même si on se parle tous le temps par téléphone, j'ai l'impression qu'il a suffit que je dorme une fois en sécurité entre ses bras pour que m'y habitue. Depuis, enfin surtout depuis nos tous premiers échanges par SMS, je fais des cauchemars tous les soirs. Des cauchemars ou certain de mes vieux démon réapparaisse, parfois j'y vois une fille et je suis sûre que je la connaît même si je ne vois jamais son visage, dumoins je ne vois que ses lèvres, elle me récite des paroles étrange, une sourire cruelle aux lèvres et je ressens de la peur, pas pour moi car je sais qu'elle ne peut rien me faire mais pour Aymerik... Et c'est à ce moment que je me réveille. Je n'en ai pas parlé à Aymerik, je ne veux pas l'inquiéter inutilement surtout qu'il a l'air sur les nerfs c'est dernier temps. Après tous ce ne sont peut-être que des rêves et tant que je n'aurais pas mis de nom sur la personne qui peut-être lui veut du mal je ne préfère rien dire.

Ana est absente aujourd'hui, elle est malade depuis lundi: verdict du docteur angine. Elle ne revient pas avant la semaine prochaine. Je passe donc toutes mes récrés seules à observer l'homme que j'aime de loin parce que je ne peux pas m'approcher de lui, pour que personne ne se doute que l'on est ensemble. Presque deux semaines que ça dure, que je ne peux pas lui parler en face à face ou l'embrasser, mais je commence à ne plus supporter cette distance. Ce soir je vais essayer de lui faire accepter qu'on s'affiche et s'il ne veut pas...et bien, j'ai quelques petites idées pour le convaincre...

La sonnerie annonce enfin la fin du cours. Je sors de la classe. J'ai une heure de perm, que je vais devoir passé seule... Mais bon, j'enverrais des messages à Aymerik, je ne devrais pas trop m'ennuyer. BZZP,BZZP.

Je sors mon portable de ma poche pour lire le message que "Mon Rikounet" m'a envoyé:

Va dans les toilettes fille, je t'y rejoins dans 10 min, je dois de te parler.

Je fronce les sourcils. Que peux t-il se passer de si grave pour qu'il en vienne à vouloir me parler dans les toilettes?

Je m'y rends et attends adossé au lavabo. Il n'y personne. Ils sont tous en cours ou en permanence à cette heure-ci. Ces dix minutes sont longue, surtout que je stresse... Je me demande ce dont il veut me parler. J'espère qu'il n'a pas changer d'avis et a décidé de me quitter... Il entre par la porte qui est normalement celle de sortie, pose son sac sans attendre et me fonce dessus, posant sa main sur ma nuque, m'obligeant ainsi à lever la tête vers lui. Il plonge vers mes lèvres et m'embrasse passionnément et avec ardeur, je reste d'abord stoïque puis la surprise passé lui réponds avec autant d'envie. Presque deux semaines que l'on ne s'est pas embrasé, deux semaines que je n'ai pas sentis ses lèvres sur les miennes. Petit à petit notre baisé devient langoureux, mes mains sont enfoncé dans ses cheveux et je le retiens contre moi, qu'est-ce qu'il m'a manqué... Il finit par se détacher de moi, les yeux or et un immense sourire sur le visage, il me garde contre lui.

<< - On dirait que je te manque réellement..., se moque-t-il.>>

- C'est toi qui m'a sauté dessus, pas l'inverse!>>

Je lui tire la langue telle une enfant de cinq ans. Et je me rappel:

<< - De quoi voulais tu me parler de si urgent?>>

Il hausse un sourcil dans l'incompréhension total, puis la lumière se fait dans son esprit. Il joue bien la comédie...

<< - Ah, non mais rien, je n'en pouvais plus de ne pas te toucher alors voilà.>>

Il me ment j'en suis sûr, je le ressens et en plus il est mal à l'aise. Il a fais semblant de ne pas comprendre. Que me cache-t-il? Il voulait m'en parler, c'était visiblement important. En dix minutes, il a changé d'avis et à décidé de ne rien me dire. Etrange... Je décide de rentré dans son jeu, présentant que si je l'interroge il ne me dira rien. Je fais semblant de le croire et lui retape sur le bras faussement énervé:

<< - Tu m'as inquiété, andouille, tu n'avais qu'à me le dire tous simplement!

- Mais arrête de me taper, tu fais mal avec ta force de mouche!, rit-il ce qui lui vaut une nouvelle tape de ma part.

- Je te boude voilà!, dis-je d'une voix de gamine et essayant de croisé les bras, mais mission impossible car je suis toujours collée à Aymerik.

- Oh! Boude pas, ma chérie, sinon je te fais des guillis.>>

Je ne peux m'empêcher de sourire. Il m'embrasse furtivement plusieurs fois de suite et nous passons le reste de l'heure dans les bras l'un de l'autre à discuter.

A suivre...

Les Descendants de la Belle et la Bête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant