Les Descendants de la Belle et la Bête

Partie 40

Un baisé avide stoppe mon monologue. Je ne l'ai même pas vu s'approcher. Je pose mes mains sur son torse et le repousse de toutes mes forces. La pensée ou j'ai dis que j'étais inarrêtable me passe vaguement à l'esprit. Ses deux mains, l'une sur ma nuque et l'autre dans mon dos, posé sur mes reins, me tiennent fermement contre lui. Il fini par décoller ses lèvres voyant que je ne suis pas prête de lui répondre.

<< - Je suis désolé. Oui, j'ai douté de toi pendant à peine une demi-seconde mais ensuite je m'en suis voulu. Je sais que ce n'est pas toi. Je suis désolé. Je t'aime. Pardonne-moi. >>

Il m'embrasse à nouveau, d'un baisé désespéré et ardant auquel je fini par répondre. Quand on dit que l'amour rend idiot... Il est déjà tous pardonné. Il sépare de nouveau nos lèvres et ajoute:

<< - Ne parle plus jamais de me quitter. >>

Je lui souris tendrement et il se baisse pour me porter tel une princesse avant de s'assoir sur le canapé moi posé sur ses jambes. Je joins nos lèvres et fais passé à travers ce baisé toute les émotions que j'ai pu ressentir ce soir, en passant par le stress, la tristesse, la joie, la peur, l'amour... je sens qu'Aymerik aussi profite de se baisé pour me montrer ses sentiments: angoisse pour moi, tristesse de peut-être me perdre, amour. Ses bras entourent ma taille, je m'y sens en sécurité. Je fini par me détacher de lui et pose ma tête sur son épaule. Lui plonge son nez dans mon cou et nous restons dans cette position. Je me sens apaisé malgré tout ce qu'il s'est passé, ce qu'il m'a avoué. Je suis bien, heureuse, libre, épanouis. J'aimerais que ce moment ne s'arrête jamais, que l'on reste éternellement dans les bras l'un de l'autre, ainsi.

Aymerik commence à se tendre, ses muscles deviennent raide. Je lève la tête pour savoir ce qu'il se passe. Il parait à l'affut de quelque chose. Aurait t-il entendu un son auquel je n'aurai pas fait attention? D'un coup il se détend à nouveau, l'air tous de même contrarier. Il m'embrasse les cheveux.

<< - Tu as entendu quelques choses?, demandai-je curieuse de savoir pourquoi il a agi ainsi.

- J'ai cru entendre un bruit de vêtements mais se sont les rats à l'étage en dessous qui font du grabuge, me rassure-t-il.

- Il y a des rats!!?, hurlai-je.

- Du calme, cet étage est protéger il y a des pièges et si jamais l'un de se petits rongeur INNOFENSIF monte je l'entendrais et je le ferais rejoindre ses congénère en bas, rit-il.

- Promis, il n'y en a aucun ici?, demandai-je en faisant la moue.

- Promis, répond-il en souriant toujours avant de m'embrasser furtivement et de me proposer: Je pensais qu'on pourrait dormir ici?

- Avec grand plaisir! J'ai dit a mes parents que je devais encore rendre un boulot avec toi il suffit que je prévienne qu'on n'a pas fini et que je dors chez toi. >>

Mes parents me font confiance. Je n'en ai jamais abusé mais j'avoue que c'est pratique quand on veut passer une nuit avec son petit ami sans qu'ils soient au courant.

<< - Il est plus de 21h30, tu devrais les appeler et te changer. Je m'occupe de faire à manger.

- Tu es sûr que tu veux cuisiner?

- Tu me prends pour qui!?, s'exclame-t-il faussement outré.

- La dernière fois c'est moi qui est du faire réchauffer les raviolis...

- Bon j'avoue ma mère a prévu, je n'ai plus qu'a faire réchauffé sur feu doux...

- Je vois qu'elle t'a donné toute les précisions nécessaires, je me moque gentiment.

- Hey! Je te rappel que tu as laissé griller les raviolis la dernière fois alors pas de commentaire. >>

Il me tire la langue tel un enfant et me pince doucement sous les côtes.

Je me lève en sautant de ses genoux et riant. Je tente de m'enfuir mais il me prend la main et tire pour que je me retourne.

<< - Vous moquez vous de moi mademoiselle?, interroge-t-il joueur.

- Mais tous à fait monsieur.

- N'avez-vous pas honte, pauvre de moi... Aucune pitié pour le malheureux que je suis qui ne peut pas se nourrir sans aide.

- Si tu veux je t'apprendrais à cuisiner des choses simples pour que le frigidaire serve à quelque chose.

- Promet moi que tu ne feras pas comme ma mère qui m'a interdit de touché à quoi que ce soit.

- Le but est de t'apprendre à cuisiner pas à regarder alors promis, lui dis-je avec un clin d'œil.

- J'ai hâte de t'avoir comme professeur.

- Et moi de t'avoir comme apprentis. >>

S'il savait ce qui l'attend je peux vous dire qu'il ne serait pas aussi impatient. Ce sera ma petite vengeance pour le fait qu'il m'espionne par la fenêtre de ma chambre...

Je souris à cette perspective, je vais bien m'amuser...

<< - Je vais prendre ma douche, je peux t'empreinter un t-shirt pour la nuit?

- Oui tu sais ou te servir, dit-il se dirigeant vers la cuisine. >>

Je passe par le placard pour prendre l'un des T-shirt d'Aymerik et vais dans la salle de bain que je ferme à clef. Une douche me fera le plus grand bien pour réfléchir calmement à tous ce que j'ai appris ce soir. Je prends une serviette et vais dans la douche utilisant son shampoing et son gel douche tous en réfléchissant.

La soirée à étais riche en émotions. Je ne penser pas qu'Aymerik cacher tant de part sombre de lui même. Des tonnes de questions tournent encore dans ma tête.

A suivre...