Disparue [Tome 2 de L'ascenseur]

Chapitre 17

   Les premiers rayons de soleil arrivaient, enfin ceux du soleil artificiel. Il était plus facile de voir où nous nous dirigions. Nous avions même fini par trouver l'ascenseur tant recherché. Nous étions à l'intérieur et Chan appuya sur le bouton. La cabine s'enfonça aussitôt sous terre pour nous emmener à nouveau dans le champ de fleurs. Eun Jin et Camille prévoyaient de nous emmener dans l'hôpital. Il restait encore de la nourriture, il n'y avait personne et nous allions pouvoir rechercher d'autres informations. En parlant d'informations, Camille avait gardé le document contenant nos réponses et elle voulait qu'on attende notre arrivée à l'hôpital pour nous dévoiler les informations qu'il contenait.
   Nous pouvions enfin voir la lumière, nous étions arrivés dans le champ de fleurs. Nous avions repris notre course en direction de l'hôpital, Eun Jin se souvenait de son emplacement. Il était plutôt loin de l'ascenseur, d'ailleurs, il était perdu au milieu de nulle part. On ne pouvait voir aucune structure humaine depuis cet endroit. Nous avions un peu ralenti la course, l'hôpital se trouvait vraiment beaucoup plus loin que dans les souvenirs de Eun Jin.
   Nous avions atteint notre destination. De l'extérieur, cela ressemblait à une coque en verre ou en plastique mais de l'intérieur c'était bien plus impressionnant. En effet, la lumière extérieure ne parvenait pas pénétrer la paroi de la coque. Il y régnait une ambiance pesante à cause de cette nuit éternelle. Nous étions entrés dans le bâtiment, l'intérieur paraissait à la fois ancien et récent, le décor était très moderne mais semblait être à l'abandon depuis une vingtaine d'années. Eun Jin nous emmena jusqu'à une salle avec une grande table et des chaises. Nous nous installions tous tandis que Camille resta debout pour nous présenter les informations qu'elle avait trouvé. Elle s'attacha les cheveux en un chignon avant de commencer. J'étais juste à côté d'elle et lorsqu'elle releva ses cheveux je remarquais une chose étrange. Un petit carré, semblable à une puce électronique était sur sa nuque. Elle se retourna et nous dit cette phrase.
-Retour à la case départ.
Tout le monde se regardait dans l'incompréhension. Des militaires arrivèrent par les entrées de la salle et Camille reprit.
-Vous vous êtes tous faits avoir. Nous vous avons bien eu. Vous êtes peut-être classés parmi les différents mais ce n'est sûrement pas grâce à votre intelligence.
Les militaires nous capturèrent tous. L'un d'eux arriva derrière Camille et lui retira la puce. Elle paraissait déboussolée, elle ne savait où elle était. L'homme lui dit alors.
-Bien fait gamine, ça t'apprendra à fouiller dans les affaires de l'Etat.