Disparue [Tome 2 de L'ascenseur]

Chapitre 15

En chemin, les deux filles nous expliquèrent que ce mur était celui qui entourait la métropole. Eun Jin se souvenait d'un mécanisme permettant d'entrer. Une fois devant l'immense paroi, elle commença à chercher quelque chose en touchant la surface. Elle activa le mécanisme qui dévoila des escaliers descendant vers un tunnel. Camille et elle menaient le groupe. C'était les seules à connaître le complexe et ses mystères. Camille avait prévu d'arriver en pleine nuit dans la métropole. De cette façon, personne ne pourrait nous voir. Ensuite elle voulait que l'on entre dans les archives du maire. Eun Jin et les garçons étaient déjà allés là-bas, c'était même le dernier endroit qu'ils avaient fréquenté avant de retourner dans la ville lumière. Camille était persuadée qu'il y avait autre chose que le rapport bidon que le maire avait placé ici.
Nous étions arrivés devant la pyramide de verre, elle était immense. Eun Jin nous emmena sur la face nord de la structure pour entrer. Nous devions faire vite, les militaires seraient là dans peu de temps. Nos meneuses suivaient des couloirs sans même réfléchir, comme si elles avaient toujours vécu dans le bâtiment. C'était long et une alarme sonnait à présent. Ce n'était qu'une question de temps avant que l'on soit capturés. Heureusement, nous avions atteint la porte de la bibliothèque menant vers la salle des archives. Camille crocheta la serrure comme elle l'avait déjà fait plusieurs fois auparavant. La porte était ouverte, elle fit rentrer tout le monde. Elle bloquait la porte en nous demandant d'amener des meubles pour empêcher les militaires d'entrer. Nous avions poussé l'une des grandes bibliothèques devant la porte.
Nous étions dans la salle des archives. Selon Eun Jin, rien n'avait bougé depuis la dernière fois qu'elle était venue. Tout le monde inspectait les dossiers un à un en espérant trouver des réponses à nos questions. Seulement, il n'y avait que des registres répertoriant les consommations en ressources de la métropole ainsi que les dossiers des habitants. Cela ne nous apprenait rien d'intéressant, en tous cas rien ne pouvant nous aider sur notre enquête. Tout le groupe perdait espoir au fur et à mesure que le tas de dossiers examinés grandissait au milieu de la pièce. Nous avions presque tout fouillé, il ne restait qu'un document. Camille le saisit et lors de sa lecture, elle souriait. Elle avait trouvé nos réponses aux questions que l'on se posait depuis quelques temps déjà.