Je suis vraiment désolée de prendre au tant de temps.... Mais avec la Fac j'ai nettement moins de temps pour moi. Je ferai ce que je peux mais les chapitre seront encore espacés.
Encore désolée.
xXx
Partir, retourner dans la foret, c'est là ma plus grande envie. Je ne veux plus rester ici, les gens sont méchants entre eux. Voir même cruels... Dans la foret, tout ça n'existe pas. Ma foret, me manque terriblement.
Nous arrivons enfin au QG. Le reste du chemin c'est fait dans le calme, personnes ne semblait avoir la force d'engager une conversation. Pour Ewrin et Livaï ça ne m'étonne pas vraiment, mais ce qui concerne Hanji c'est assez particulier, elle qui est habituellement pleine de vie, les nouvelles de la prison ont du la retourner. De toute façon, il y avez de quoi se sentir mal à l'aise.
Le QG est calme. Mais je le sens bien, je ne suis plus la bienvenue ici, les gens parlent entre eux, sauf qu'ils sont loin d'être discrets, « sorcière », « monstre », « démon ».
« Traître »
Les quelques mots qui reviennent le plus, formant une ronde d'insultes. Ça me blesse. Plus que je ne le montre. Surtout ce mot « traître », traître de quoi ? Je ne suis pas ici chez moi, je ne fais que les aider, J'ai quitté mon vrai chez moi pour eux. Je ne suis pas l'une des leurs, alors je ne peux pas être une traître.
Mais ils ne le voient pas de la même façon que moi, comme nous avons la même apparence ils en ont conclu que nous faisons parti du même clan. C'est sûrement pour ça qu'ils me traitent comme un traître de leur clan. C'est pour ça qu'une pierre a atterri sur mon épaule, très vite suivi d'autres pierres et de boue.
Moi je viens d'un clan neutre.
– On ne veut pas de toi ici, barre toi !
– Abat le démon !
– Sale traître, tu es de mèche avec les titans depuis le début !
– Assez !
Je ne pensais pas trouver la sécurité de quelqu'un, plus maintenant, comme quoi j'avais faux. Deux personnes me servent de rempare. Eren et Livaï. Leurs deux cris se sont mélangés pour n'en former qu'un, un seul et puissant ordre. Plus personne n'ose bouger, même moi. Et pourtant je suis la victime dans cette histoire, mais ils dégagent une aura si terrifiante que je préfère me faire petite.
- Cassez vous.
L'ordre du Caporal-chef est sec, non-négociable. Les deux hommes fixent méchamment la foule, qui petit à petit se réduit. La tension s'en va doucement.
- Toi aussi Eren, barre toi !
Le brun, s'en va tranquillement, la tête haute, il n'avait rien à se reprocher. Son supérieur fut assez surprit de son obéissance. Lui, le rebelle de service.
Je sais que l'ordre de partir ne me concerne pas, mais j'aimerai quand même partir, pas partir dans ma chambre, mais rentrer chez moi. Cet ordre me permettrait de garder bonne conscience. Du style « Il te l'a ordonné, on ne contredit pas un ordre du Caporal. »
Mais non, cet ordre ne me concerne pas, si je pars, il me rappellera tout les jours que je suis une lâche, qui aurait pu trouver des réponses à ses questions. Je soupire, étant déjà considérée comme une traître je ne voudrai pas dégrader encore plus mon image en rajoutant le terme lâche.
Mais au fond de moi, est-ce que je veux vraiment ces réponses ? C'est-ce que je veux vraiment savoir ce qui se trame ici ? Pourquoi est-ce que je ne fuis pas ? Mais merde qu'est-ce qui me retiens ici ? Est-ce un objet ? Une chose ? Une personne ? Sans que je ne comprenne vraiment pourquoi l'image du Caporal-chef fait son bonhomme de chemin dans mon cerveau. Pourquoi ?
Une main passe devant mes yeux. Je sursaute en sortant de mes pensées.
- Oï gamine. Réveille toi !
Passant une main sur ma nuque, je cherche à passer pour quelqu'un de décontracté.
- Tout va bien, excusez moi pour cet attroupement.
- Tch. Te fous pas de moi. La prochaine fois défends toi, c'est un ordre.
Levant les yeux vers lui, je comprends quelque chose, comme une évidence.
« C'est lui qui me retiens ici. »
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Tome I : Le Clan neutre | Livaï x OC|
FanfictionL'idée d'origine n'est pas de moi mais de smain666. Aussi loin que remonte sa mémoire elle a toujours vécu à "l'extérieur" en dehors de ses grandes murailles que ses parents appelaient : Le mur de la honte. C'est donc depuis toujours qu'elle côtoie...