Chroniques d'un Passeur de Mondes (M/M)

Épisode 2 - Chapitre 8

Oh mon dieu un chapitre sorti de nul-part !

Je ne suis pas morte !

Et je vous salue, mes chèr(e)s concitoyen(ne)s ! On se retrouve à la fin du chapitre pour le blabla habituel ;)

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pour se rafraichir la mémoire :

~ les spirales sont les portails qu'empruntent les Essaïns pour voyager d'un monde à l'autre.

~ pour voyager, les passeurs ont besoin d'une sorte de passeport : c'est un bout de papier où est inscris leur saïn de destination. note : il n'y a pas de terme technique pour le désigner mais Aerrel en parle communément comme un passeport, un "ticket" / "billet" ou le nome plus simplement "le papier magique".

~ les passeurs sont amenés à revenir plusieurs fois dans le même monde. C'est l'administration qui choisit.

Résumé des chapitres précédents :

[Étant donné que j'avais déjà écrit un résumé de l'histoire au chapitre 6, je m'en ressers en partie ici. J'ai aussi ajouté celui des chapitres 6 et 7.]

Notre jeune Essaïn est soupçonné d'être un espion par Lehreï.

A Château-Rouge, là où ce dernier l'amène de force, Aerrel découvre que Lehreï est un prince, celui même qui doit "l'interroger". Marre d'être pris pour une cruche et ne voulant pas rester une minute de plus dans ce monde de fou, Aerrel décide d'user de sa solution de secours : partir pour un autre monde. Il a un "passeport" à cet effet, réservé aux situations d'urgence, et celui-ci le mène jusqu'au monde Ysephan.

Aerrel arrive dans une ville endommagée et vidée de ses habitants. Il apprend de Lian - un adolescent qu'il rencontre sur son chemin - que le pays où il se trouve est en guerre et que le gouvernement prélèvent régulièrement des habitants des cités pour qu'ils se battent. L'état de la ville s'explique par ailleurs par l'effondrement successif des maisons. Après avoir rencontré des amis de Lian, Aerrel est témoin de la cérémonie de l'appel à laquelle sont présents les gouverneurs, les seuls magiciens du pays. Il apprend que les appelés se rendent en premier lieu à un camp militaire désaffecté qui est entouré d'un bouclier. Intrigué par cette dernière information, Aerrel les suit et touche ce bouclier. Sa magie lui semble familière...

Entre les bâtiments du camp, Aerrel percute des cadavres, étendus au sol. Dans la cour du bâtiment, c'est des champs de morts et une marre de sang qui s'offrent à sa vue. Sonné, la seule chose qu'il saisit c'est que des hommes usent de ces cadavres. Aerrel voit de manière distincte l'un d'eux se verser du sang à partir du cou d'un mort. L'Essaïn émet un bruit, il doit alors fuir, la garde à ses trousses. Il comprendra plus tard que ces gisants étaient les appelés et ces hommes, les gouverneurs. Quel est le sens de tout cela ? Telle est la question.

Aerrel, caché, reçoit au petit matin un oiseau en papier, encore voletant. Une nouvelle bizarrerie ? Pas cette fois ! Car le passeur la reconnait aussitôt.

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Une simple feuille pliée formait cet oiseau aux membres schématique. La magie qui y était encore imprégnée donnait des reflets bleutés à sa teinte écru en plus de le faire voleter sur place.