Mission suicide [TERMINÉE]

Chapitre 5

 - Alexander, tu es sur que tu peux te lever ?

 - Magnus, je vais bien. J'ai passé deux jours à l'infirmerie, j'ai besoin de bouger et... Je veux retrouver Max sain et sauf...

Magnus soupira et suivit Alec jusqu'à la salle de contrôle. Quand Yifan aperçu le noiraud, un grand sourire illumina son visage. Il alla à leur rencontre.

  -Alec, tu vas bien ! s'exclama-t-il

 - Oui, et suis près à vous aider. dit Alec en jetant un regard à son compagnon qui faisait la moue derrière lui.

 - J'aurai bien voulu venir te voir à l'infirmerie, mais comme tu vois, ici, c'est la folie depuis la bataille... Une dizaine de créatures obscures a été enlevé, il faut qu'on les retrouve au plus vite... Et puis, comme tu n'as désigné personne comme second à l'Institut, eh ben tout le monde fait ce qu'il veut... dit Yifan en remettant ses longs cheveux en arrière.

 - Serait-ce une reproche, Yifan ? demanda Alec en prenant un air faussement mécontent

 - Hein ? Euh non non... Prends plutôt ça comme un conseil venant d'un bon ami qui te doit une faveur... reprit Yifan, avant de partir en souriant

Alec fronça les sourcils. Une faveur ? Il secoua la tête et se dit qu'il lui demanderait plus tard.

Le noiraud avança vers l'un des ordinateurs et entreprit des recherches.

PDV Max

Je ramenais mes genoux à mon torse et pose mon menton dessus. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici. Trois jours, peut être quatre. Je suis fatigué... J'aimerais fermer les yeux, juste quelques minutes...

 - Hey, petit, reste avec moi, ne t'endors pas...

Je tournai la tête. C'était un vampire qui me parlait. Il me sourit.

 - Pourquoi ? lui demandais-je

 - Tu risques d'avoir une mauvaise surprise en te réveillant.

 - Comme une lame séraphique dans l'abdomen ?

 - Si seulement, mais non. Là où nous sommes, ils nous torturent pendant plusieurs jours avant de te laisser agoniser. Tu ne peux faire confiance qu'à très peu de monde.

Je hochai la tête, puis soupirai. Mes pères et mon frère me manquaient terriblement.

 - Je m'appelle Ivan, et toi ? me demanda le vampire

 - Max...

Nous nous arrêtions de parler quand un homme, grand et chauve, ouvrit la cellule dans laquelle j'étais. Il entra et arriva rapidement à ma hauteur.

 - Lève toi. me dit-il d'un ton sec

Je fus pris d'une violente angoisse. Je me levai, malgré que tout mon être tremblait. L'homme me prit violemment le bras et je n'entendais plus que le mon sang taper dans mes oreilles. Ma vue se troubla. J'avais du mal à respirer. Le chauve m'emmena dans une autre pièce.

 - Assieds toi.

Je voulais fuir, mais mes jambes ne m'écoutaient plus. Quand je fus assis sur la chaise rouillée, le Nephilim m'attacha les poignets et les chevilles avec des sangles en cuir. Il s'éloigna. Je ne le voyais plus, la veille ampoule n'éclairait que très peu dans la salle. Il n'y avait aucun bruit. Un vent frais vint me caresser les joues. Soudain, l'homme revint, un objet à la main. Il affichait un sourire sadique. Plus il se rapprochait, plus je sentais ma respiration s'accélérer. J'avais l'impression que mon cœur allait sortir à tout moment de ma cage thoracique. Je fermais les yeux et pensais à ma famille. J'essayais de me calmer... Tout à coup, je sentis une douleur vive au niveau de mon épaule. Je hurlais.