Chapitre 12

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Anxieuse, Janie a tenté de rappeler son bureau. L'appelle a échoué plusieurs fois. Impossible d'entrer en contact avec la boite. Plusieurs fois le réseau « lâche », elle ne capte pas, ou à peine. C'est rageant !

Elle lâche son appareil. Elle réessayera plus tard.

Elle sort alors. Un début d'après -midi caniculaire. Le soleil plombe déjà le ciel. On annonce plus de trente-cinq degrés à l'ombre aujourd'hui .

Janie s'allonge sur une des chaises longues de la piscine, pour y lézarder un peu. Elle retire ses chaussures.

Elle n'a pas passé de maillot de bain, juste relevé sa petite jupe et baissé les bretelles de sa robe. Elle a trouvé un chapeau et ses lunettes de soleil.

Elle n'a même pas pensé à la crème solaire.

Profitant du soleil quelques minutes le temps, à l'ombre d'un des parasols. Elle s'est laissé bercer par le doux bruit de l'eau

Au début que des clapotis. Les yeux fermés dans un demi-sommeil, récupérant d'une nuit quasiment blanche, une légère brise qui vient la rafraîchir, il doit faire presque trente degrés.

Janie est bien, somnole quelques secondes. Laissant son esprit vagabonder, le boulot au début, puis peu a eu Stéphane cette douce nuit....

Et là, ils sont arrivés, une heure à peine plus tard.

Deux seulement. Elle Vynile la chanteuse et lui Charlie.

Laurent, le frère n'est pas là. Seulement ces deux-là, de l'autre coté de la piscine, bien imbibée, une bouteille à la main, il semble que le ravitaillement vient de s'opérer.

Charlie dépose un pack de bière, une quarante, de la Kronenbourg. Il ouvre le carton en arrachant la poignet.

Ils ont dû réussir à faire une descente quelque part, pour y trouver de quoi se « rafraîchir ».

C'est cette folle de Vynile qui réveille Janie d'un bond.

Elle se met à chanter, un beau brin de voix, du Alanis Morissette. Une reprise très agressive d'un tube bien connu, un timbre de voix rauque, à capela. Elle sifflote pour marquer le refrain, tangue autour de la piscine.

Elle danse, langoureusement.

Un peu saoule, tout juste très chaud, Vynile glousse comme à son habitude. Toujours très court vêtu, un mini short, un tee-shirt qui ne descend pas jusqu'au nombril, floquée d'une mini punk. Des vêtements taillés à coup de cutter. Elle a les poignées couverts de mille bracelets.

Elle étale une longue serviette éponge. Elle se pose sur une chaise longue, avale une grande rasa de vodka fraise gelée.

Elle a une descente de bonhomme. Elle avale de longues gorgées. « Combats la déshydratation activement ». Elle va pour s'asseoir, manque se ramasser à côté de la chaise. Charlie allume un poste radio CD. Ils imposent de la musique.

Satriani.

Un solo de guitare électrique long se lance, un passage d'un concert en live. Ils apprécient tous les deux les riffs endiablés.

Ils reviennent du « fameux village pas loin ».

Le même dont le Monsieur Claude et Stéphane découvre l'architecture « typique » en ce moment ; ils ont dû se croiser... impossible de se souvenir du nom du bled.

Janie ne bouge pas. Elle ouvre un œil. Fais mine de dormir. Préfère ignorer la présence des trublions

Elle laisse le duo s'installer, mais elle les observe avec une certaine curiosité.

Un ange passeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant