Janie s'est laissé porter.
Bouillonnante, aspirée, inspirée par ce qui se passe. Emportée par cette forme de tension palpable. Les corps distendus, les vérités exaltées.
Le shit, les effets de l'alcool, la transe lancinante de la musique, elle est complètement bouleversée, emportée par cette euphorie.
Elle aussi échauffée par la belle chanteuse.
Elle est si bien, déconnectée, loin de l'emprise de sa famille, de son amant, de son quotidien, elle comprend alors. Elle saisit l'enchantement particulier de ce groupe, de ce noyau.
Elle est avec eux. Connectée.
Vinyle qui se colle à elle.
Plaisirs de chairs, de sa peau douce, les frottements de son corps humide, chaud. Ses mains qui se glisse sur son visage, cette peau moite qui se colle à elle, sa bouche si chaude, sa langue qui fouille sa bouche son piercing présent.
Elles s'embrassent ainsi, longuement, tendrement. Janie se laissant aller, dans sa bouche, ses mains caresser son cul ses seins, fouiller son chemiser.
Vinyle
Elle est partout, qui l'enveloppe, la dévore, la lèche, dans le cou, les lèvres.
Janie se laisse bercer par un baiser long, ses hanches qui viennent se frotter à son bras. Elle l'enlace, se laisse envahir par ce corps puissant, cette chair musclée, ferme.
Vinyle qui ouvre lentement son chemisier tire sur les boutons, s'agace sur les derniers, arrache l'un d'entre eux. Janie souffle, emportée, les yeux grands ouverts, elle veut voir.
La chanteuse qui glisse ses mains, fourre un doigt dans son soutien-gorge, elle a besoin de jouer avec sa poitrine, lourde, dégage les mamelons bruns, déjà très excités, les tétons durs de Janie. Ces seins d'une femme, aux deux enfants, cette poitrine laiteuse, elle veut coller la sienne contre elle.
Elles se frôlent, moites, dansent l'une contre l'autre, Vinyle lui prend le visage, le plaque contre le sien, sa langue cherche sa bouche.
Une forme de fusion, comme celle de la nuit musicale et organique, combinaison, maintenant d'émotions, de son, d'odeurs, de sensations.
Les deux filles s'emmêlent longuement. Dans le coin de la chambre, la fumée du tabac mêlée d'herbe s'épaissit.
Derrière les garons continuent de jouer comme si de rien 'n'était
Charlie sur sa batterie, caresse les peaux des deux caisses claires, comme un souffle, celui d'un soupir, la grosse caisse ralentie, celle d'un cœur qui s'affaiblit.
Il frôle des pinceaux la peau des ses tambours, il reproduits les sons qu'il capte . Les amplifies tente de les imiter. Des sensations analogiques cherchent la douceur, la musique de la peau, des mains qui se frottent, doucement.
Laurent qui termine l'enregistrement, redresse le manche de sa guitare, tape les cordes du haut, cherche les tons les plus graves, pince à peine les cordes qui frémissent, limite désaccordée à force de les presser depuis des heures.
Il cherche Vinyle.
Trouve un ombre, s'approche, tout en jouant de la pédale, remonte la disto, et vient taper un riff plus précis, celui d'une petite mélodie douce, comme une comptine pour enfant, très tente. Batterie et guitare se synchronisent presque.
Un ensemble cohérent qui tente à copier la scène.
Laurent curieux, le casque sur les oreilles, qui s'approche.
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Un ange passe
RomanceJanie, quarantenaire va vivre une aventure érotique d'une semaine, loin de sa famille...