Wendy

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J'étais toute seule dans mon appartement, avec l'un de ses gros bouquin de littérature qu'on nous oblige à lire à la FAC. Concentrée sur mon exposé, j'entendis des coups de points retentir. Au début je me disait que c'était juste ma voisine d'en face. Mais après un bon petit moment, ils se faisèrent beaucoup plus insistant. Alors laissant sur mon petit lit mon livre, je me dirigeai vers la porte. D'un mouvement nonchalant, j'ouvris la porte et je ne m'étonnais pas de voir, Joyce devant la porte:
- Qu'es ce que tu fais là Joyce? Elle ne répondit pas tout de suite, elle pénétra dans mon minuscule salon et s'écroula sur mon divan avant de me lancer:
- Du calme miss, dit elle entre deux hoquets, il n'est que minuit. Je détestais voir Joyce dans cet état. C'était une jolie fille, avec une courte et belle chevelure blonde. Elle avait une taille moyenne et elle était svelte. Surtout ce qui faisait tout son charme, était ses yeux verts clairs et son grain de beauté, que son magnifique sourire venait souligné. Je la regardais pendant un bon moment puis je lui dis:
- Écoute, demain j'ai cour et je ne voudrais pas perdre mon temps, d'autant plus que j'ai un exposé à rendre; je marquai une pause en la regardant sourire puis je continuai, tu peux rester et c'est seulement pour se soir, Ok?
Elle se leva avec quelques titubes puis vient vers moi. Elle pris entre ses petites mains les miennes puis me lança d'un tont sévère:
- Tu ne fait que bosser Wendy, faudrait aussi que tu prennes un peu de temps pour toi.
- Tu sais très bien que les cours me prennent tout mon temps libre. Elle se mit rire sur cette dernière phrase, en effectuant de petits cent pas dans le salon:
- Les cours, les études, tu n'as que ses mots à la bouche chérie. En me dirigeant vers ma chambre- Joyce me suivait-, je me remis au travail puis en s'asseyant à côté elle me dit:
- Écoute, je sais que tu prends très au sérieux tout ça, mais il faut aussi que tu te détendes. Fermant mon livre, je la fixais et lui crachais:
- Je sais Joyce, mais toi surtout il faut que t'arrête de te saouler la gueule tous les week-end. Elle eut un petit rire amusé puis me donna un baiser sur le front :
- Merci de t'inquièter pour moi, lui dis je doucement.
- Toi aussi. Depuis près d'un an, après mon arriver ici à Denver, Joyce est la seule amie que je me suis faite. De plus ici comme dans mon ancienne ville, je n'avais pas vraiment de vie sociale. J'étais plutôt du genre à rester dans mon coin, mon nez plongé dans un bouquin.
Après une bonne nuit de sommeil, me dis je intérieurement, j'allais continuer ma routine de tous les jours- étude et boulot.
Putain de merde, étaient les tous premiers mots que je lachai à mon réveil. Il sonnait dix heurs du matin et j'étais encore dans mon lit. Merde je serai en retard. Fixant Joyce d'un regard noir, je lui adressai sur un ton sévère:
- Pourquoi tu m'as pas réveillé ? Elle eut un petit sourire malicieux sur les lèvres, puis elle me cracha:
- T'étais si mignonne quand tu dormais que je n'avais pas envie de te dérranger. Je pris mon visage entre mes deux mains tout en secouant ma tête. Je n'irai jamais à l'heur au cours de littérature. Joyce se mit à côté de moi puis me donna une petite tape sur le dos, en me souriant:
- T'inquiète pas, j'ai remis ton devoir de littérature à Jesen, elle marqua une pause puis continua, il voulait que vous vous rendiez ensembles au cour, mais vu l'état dans lequel tu étais, j'ai préféré lui remettre ton devoir. À ses derniers mots, j'étais prise par un petit soulagement. Je n'attendai pas une second de plus et j'allai me laver. Juste avant je lui donna une étreinte en la remerciant. Une fois ma douche prise, il fallait que je suive les autres cours. Je me rendais déjà au cours quand une voix familière, m'interpella. Je me retournai pour vois qui sait, puise ce que personne ne me connaissait pas vraiment. C'était Jesen. Il courrait à vive allure de la cour, pour me rejoindre dans les couloirs. Jesen est un type bien, il suivait la plupart de mes cours avec moi, alors on s'est vite liés d'amitié. Il était plutôt mignon je dirai, des yeux presqu'aussi semblable à du charbon et une abondante chevelure en bataille brune:
- Hey, tu étais KO ce matin à ce que Joyce m'a dit. Il avait se beau sourire qui transmettait une certaine joie que j'aimais  bien. Je lui fis une petite accolade puis lui dit :
- Ouais, j'étais un tout petit peu fatiguée. Alors nous poursuivions notre marche jusqu'au cour prochain, il me disais dans les moindres détails tout ce que j'avais raté du cour de ce matin. Une fois que le cour pris fin, le professeur de comptabilité me fit signe de l'attendre. Ce vieux petit monsieur ne m'avait jamais interpeller. Mais aujourd'hui, j'avais un petit stress en l'abordant. Il avait une abondante chevelure, plus au moins grise avec une longue barbe. On aurait dit Einstein en plus jeune. Avant de commencer, il prit un bloc note- ceux que les professeurs utilisaient pour les notes des élèves-, puis regarda avec un sourire au coin mais l'air grave, des notes j'étais sûr que c'étaient les miennes. Derrière la porte de la salle, Jesen m'attendait je pouvais voir ses cheveux à travers la petite fenêtre de la porte. Le professeur toussa pour retenir mon attention puis me dis:
- Mademoiselle Foxe, vos notes nous témoigne votre très bon niveau scolaire, il marqua une pause puis continua, mais vous avez aussi manquer beaucoup trop de cours. J'avais beau être assise sur la chaise en face de son bureau, mais dès qu'il eut finis de prononcer cette phrase je me voyais tomber d'un énorme fossé. Il me regarda cette fois ci droit dans les yeux puis dit:
- Nous avons une proposition à vous faire.
- Nous? Dis-je doucement.
-Oui, l'administration et moi bien évidemment.
Je ne savais pas trop, pourquoi mais je sentais que cette offre allait m'entraîner sur un terrain inconnu.
- Comme je vous le disais Wendy, cette offre s'agira d'aider un élève de la salle à rehausser son niveau scolaire. Putain, tout sauf ça! J'avais un emploie du temps chargé en plus des cours que je dispenserai à un étudiant:
- S'il vous plait monsieur, et si je refusais cette offre? Il me fixa l'air grave puis brancha:
- Afin de compenser vos retards et vos absences répétées, vous avez le choix entre validé l'année prochaine ou collaborer, c'est vous qui voyez. J'étais scotchée sur ma chaise je ne pouvais plus dire un mots. Alors il reprit:
- Je crois que nous avons conclut notre accord. Ceci dit, l'identité de votre élève vous sera révèler plus tard. Je le dévisageai pendant un moment, me lamentant au plus profond de mes pensées. Je pris mon sac puis sorti de la salle. Une fois éloignée Jesen me demanda ce qui c'était passé avec le professeur. Je lui dis tout dans les détails, il ne s'empêchait pas de rigoler à l'idée de me voir gâcher mes temps libres, pour aider un cas désespéré. Nous nous sommes séparés, puis il partit me laissant seule. Je reçu soudainement un coup de file du Dream's café, c'était là où je travaillais après les cours et pendant mes temps libres. Au bout du téléphone je reconnue la voix de Queen, ma collègue de service:
- Hey miss, t'es à la bour je te signale! Je fis une petite grimace en voyant l'heur sur mon smartphone, j'étais en retard de bientôt vingt minutes.
- Je sais Queen, j'arrive tout de suite. Il y avait beaucoup d'agitation autour d'elle, on dirait qu'il y avait beaucoup de monde aujourd'hui. Elle émit un petit sifflement, avant de me répondre:
- T'as intérêt à rappliquer vite fait, si tu veux pas que le patron crisse, a t'elle dit doucement.
- J'arrive tout de suite, bisou. Je rangeai mon portable dans le sac et traversa la route devant la FAC; quand une voiture rata de m'écrasser, je reculai juste attend mais malheureusement pour moi je tombai sur le sol. Mes yeux se ferma quelques secondes puis s'ouvrirent. Une voix roque me demandait si j'étais Ok, tandis qu'une main me soulevait du sole. Je répondit oui, sans même accorder un regard à mon interlocuteur, je regardais l'éraflure sur ma main gauche. Du sang n'arrêtait pas d'en sortir:
- Merde, avait dit cet homme. Et là je levai ma tête pour le regarder, quand je fus surprise. Des yeux bleus sombres me transperçaient jusqu'au fond de mes os. C'était Ben Ferris. Il était populaire à la FAC. Il faisait partir, d'un groupe appelé The Sky's men. C'était le batteur, d'ailleurs je crois que lui et moi avions des cours en commun. C'était le genre de bad boy qui faisait frémir le cœur des jeunes filles. Il était bien plus grand que moi, et sa musculature était fine et impressionnante. Il avait de long cheveux noir qu'il avait laissé tomber sur son coup. Il était juste beau, j'avais les jambes en coton et mon visage passa au rouge écarlate. D'un geste sec il prit ma main et l'examina en silence, puis il m'attira vers la voiture et m'ouvrit la portière du côté passager. Je voulais protester, lui dire que j'allais être en retard au Dream's café, mais sont regards perçant m'en dissuada. Une fois à bord, il ferma la voiture et la contourna puis démarra sans dire un mot. Il me tendi un torchon pour cacher ma plaie, il était toujours silencieux. Je n'arrêtais pas de le regarder, qu'es ce qu'il était beau. Son t-shirt blanc et son jean destroy lui allait si bien, sans parler des rangers noirs hors prix qu'il portait si bien. Je voulais lui demander où on allait, mais il était glacial et silencieux:
- Désolé pour l'accident, je ne t'avais pas vu, a t'il dit calmement. J'hésitais avant de répondre puis je finis pas dire:
- Oh c'est rien, je marquai une pause puis je crachai; où allons nous? Il ne répondit pas tout de suite, il se contenta de m'observer en silence pendant un moment puis dis:
- Chez moi. Moi! Chez David Ferris, le batteur des The Sky's men de la FAC de Denver. C'était juste un trucs de ouff.
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J'espère que ce premier chapitre vous a plu, j'attends vos critiques en commentaire avec impatience. Bisous sur vous 😘

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