Chapitre 8: BOUM

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"Luna"

A moto, je sens le vent soulever mes cheveux pour atteindre mon crâne, malgré le casque. Il fait nuit, mais Los Angeles reste dans une agitation palpable. Les boîtes de nuit sont pleines. Étonnant, puisque nous sommes un Mardi. Après tout, il n'y a pas d'heure pour faire la fête. J'approche de l'immeuble, quand soudain...

"Daryl "

- je suis ton maître chanteur,le cauchemar de Los Angeles.

Tout le monde reste choqué par les paroles de l'interlocuteur.

- que voulez-vous? Demande Harry, sur le défensive.

Je lui fis signe de se taire, énervé.

- oh! Je vois que tu n'es pas seul!

Je lançe un regard noir a Harry, qui n'a pas l'air de s'en préoccuper.

- c'est simple. Quelqu'un prépare quelque chose. Je te donnerai des énigmes et instructions par message. Si tu ne fais pas ce que je te demande, c'est L.A. qui en payera le prix.

- comment ça "payera le prix"?

Mon coeur fit un bond dans ma cage thoracique, tellement ma surprise fut grande.

Une explosion suivie de cris se fit entendre. Tout le monde se précipita vers la fenêtre, d'où tout ce capharnaüm était visible. Des cris, des flames, c'est horrible. À ce moment, la chose à laquelle je pense,c'est toutes ces personnes innocentes à qui la vie risque d'être enlevée. Les pompiers sont arrivés, J'espère qu'il n'est pas trop tard et que des gens ne mourront pas.

Mon téléphone vibra, signe que j'ai reçu un message.

<<maintenant tu as ta réponse. Que le jeu commence.>>

Il ne m'en faut pas plus, je sais de qui vient le message. Et je sais aussi que le sort de toute une ville est entre mes mains.
J'enregistre le contact de "la voix" avant de respirer un bon coup.
Oui, le sort de L.A est entre mes mains.

"Luna "

BOUM!

Une explosion me propulsa, moi et ma moto loin de l'endroit où je me trouvais. J'ai chaud et j'ai mal partout, sûrement à cause du choc.

Autour de moi, c'est le bordel. J'entend, je vois des femmes et enfants crier. Des hommes à terre. Des touristes, des autochtones.  Du sang. Des pleurs. Le spectacle qui s'offre à moi n'a qu'un qualificatif: chaotique.
Je restais à terre un moment, ne sachant pas comment réagir. En fait, je crois que je ne réalisais pas. Je venais vraiment d'assister à une explosion? Je croyais que ça n'arrivait que dans les films...

Lève toi et va aider les gens, idiote!
Me cria ma conscience.

  Je l'écoute, me relève, redresse ma bécane et regarde autour de moi. Des cris, drs flammes, un seul mot me vient à l'esprit: "bordel "
Moi je n'ai rien, mais je dois aider ceux qui en ont besoin.

Je regarde autour de moi, je vois une femme enceinte bléssée à la jambe. Elle est assise par terre, mais ne peut pas bouger, elle crie.

Je vais vers elle, la relève et passe son bras par dessus mes épaules.

- Ne vous inquiétez pas madame, lui dis-je, je vais vous aider.

- merci beaucoup.

Je l'accompagne et la fait entrer dans un supermarché à quelques mètres de là, en attendant que tout se calme.

Arrivées au supermarché, la femme me demande en larmes:

- j'ai un fils de 5 ans, blond aux yeux marrons, il est resté dehors, s'il vous plaît ramenez le moi.

J'oche la tête et m'aventure encore dans ce qui, avant, était une rue.

Dès que je sors, je vois un garçon entrain de pleurer qui correspond à la description de la femme. Au moment où je m'approche de lui, un défoncé  le prend et lui place
un couteau sous la gorge, prêt à la lui trancher. L'enfant pleure de plus belle. L'homme me regarde et me demande d'une voix menaçante:

- où sont les médocs?

Il doit penser qu'il y a de la drogue par içi.

- il n'y a pas de médicaments, lâche cet enfant.

- dis moi où sont les médicaments sinon je le tue! Crit-il.

- lâche le je t'ai dit.

Je vais vers lui, lui donne un coup dans la mâchoire. Il se tord de douleur, laissant alors l'opportunité au gamin de d'échapper. Je le prend par la main, le tire en courant vers le supermarché. J'étais sur le point d'entrer, quand une main m'arrête le poignet libre. Je me retourne et tombe nez à nez avec L'homme de tout à l'heure. Je lache la main du petit et lui dit:

- cours dans le magasin! Ta maman t'attend là-bas!

Il ne se fait pas prier et cours dans le magasin.
Au moins une chose de faite.

L'homme me donne un coup de genou dans le ventre, je crache du sang. Je me relève et lui en donne un dans ses parties puis cours vers le magasin. J'entre, ferme la porte brusquement et me laisse glisser contre celle-ci en soupirant de soulagement.

Je vais vers la femme enceinte et lui demande:

- est-ce que vous ellez bien?

- nous on va bien, mais vous?

- ça va pourquoi? Demandai-je perplexe.

- et bien... vous saignez du nez.

- oh! Ça doit pas être grand chose! Dis-je en touchant mon nez, légèrement étonnée quand même.

Quand, le petit garçon vient vers moi.

- mademoiselle? Merci de nous avoir aidé ma maman et moi! Et désolé de  ce que le monsieur vous a fait. Dit-il en baissant la tête.

Je relève sa tête à l'aide de mon index, par le menton.

- oh! De rien! Et puis, ce n'est pas de ta faute! Comment tu t'appelles?

- moi c'est Jonathan, mais mes amis m'appellent Jo'! Dit-il en souriant.

- moi, c'est Luna. Dis-je en lui rendant son sourire.

- Luna? Pourquoi vous êtes pas toute blanche comme ma mère et moi?

- Jo... intervint sa mère, gênée.

- non, laissez. Dis-je a sa  mère.
Jo' si je ne suis pas toute blanche, c'est parce que je vient d'un endroit qui s'appelle "Afrique". Dis-je en souriant.

- et c'est bien de venir de là?

- il n'y a aucun mal à ça! On est très gentils! Tu sais, il y a des gens tout blancs comme toi qui n'aiment pas les gens comme moi. Ils nous tapent et c'est pas gentil!

- oui, c'est pas gentil! Je vais le dire à tout le monde que c'est pas gentil de taper les gens qui viennent d'Afrique! Dit-il avant de courir dans les bras de sa mère.

- Maman, tu savais que c'est pas bien de taper les gens qui viennent d'Afrique?

Sa mère rigole et moi aussi.

- merci Mademoiselle Luna. Vous m'évitez là beaucoup d'explications! Dit la mère.

- comment ça?

- l'enfant que je porte est métisse.

- Ah! Et bien, de rien...?

- Lucie!

- de rien Lucie.

Nous nous sourions, puis, la porte s'ouvre sur des pompiers qui nous disent:

- vous pouvez sortir! Le dehors est calmé.

Salut!

Voilà! Beaucoup d'agitation dans ce chapitre.
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Kiss💋










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