Chapitre 8 : Regrets

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Je me retournais et Aaron s'approcha doucement de moi. Ses doigts effleurèrent ma peau tandis qu'il mettait mes cheveux sur mon épaule pour trouver la tirette. Je me mordais la lèvre.

Il la descendit jusqu'au bas de mon dos, lentement. Doucement, il déposa un léger baisé sur mon épaule.

- Qu'est ce que tu fais ? murmurais-je.

Je me retournais vers lui. Peut-être que c'était l'alcool qui me faisait cet effet là mais une chaleur envahit subitement mon ventre. Il me regardait avidement des ses yeux dorés, comme s'il allait me dévorer. Son regard passait de mes yeux à ma bouche.

- J'ai envie de t'embrasser depuis que je t'ai vue sur cette falaise.

- Aaron...

Il posa son indexe sur ma lèvre inférieure pour me faire taire. Son doigt parcourait délicatement ma peau et je me sentais perdre le contrôle de mon corps.

Il approcha sa tête de la mienne et je ne bougeais pas, bien trop paralysée par ses lèvres qui m'attiraient tant. Il m'embrassa délicatement la commissure des lèvres. Ma bouche s'ouvra, en demandant plus mais il recula et sa main retomba le long de son corps. Je voyais bien qu'il luttait pour ne pas me dévorer, là, tout de suite.

- Quand tu m'embrasseras, c'est de toi que viendra ce baiser.

Et il me laissa plantée là, sans un mot de plus. Je laissai tomber la robe le long de mon corps et m'asseyais sur mon lit, incrédule.

Mais qu'est ce qu'il venait de se passer ? Je me laissai tomber sur le dos. Je ne savais plus quoi penser, je ne savais plus ce que je ressentais. Perdue dans mes pensées, je me laissais sombrer dans un sommeil profond.

Au beau milieu de la nuit, je fus réveillée en sursaut par un grand bruit. Je me relevais dans mon lit et tendais l'oreille. J'avais l'impression que c'était des bruits de lutte.

J'enfilais en vitesse un short tout en me dirigeant vers la porte. Au moment où j'allais mettre un t-shirt, elle s'ouvrit brusquement. Surprise de voir la personne qui se tenait devant moi, mon souffle se coupa.

C'était Alvaz. Et j'étais en soutien-gorge devant lui.

Il avait les yeux fous et un mauvais rictus sur le visage.

- Enfin nous voilà réunis ma jolie. Si tu savais depuis combien de temps je te traque.

Je jetais un œil à sa jambe qui semblait avoir légèrement guérit. Il avança vers moi et je reculais jusqu'à toucher le mur. Le souffle court, j'arrivais à prononcer quelques mots.

- Où sont les garçons ?

Il ricana.

- Solidement attachés dans le salon.

Mon cœur battait à un rythme effréné.

- Viens avec moi ma jolie. Je vais leur montrer ce qu'ils ratent.

Il se jeta sur moi et malgré le fait que je me débattais, il réussi à m'immobiliser. Il point une arme sur l'arrière de ma tête et me força à descendre dans le salon.

Aaron et Mathéo étaient assis à terre, l'un à côté de l'autre. Ils étaient pieds et mains liés. Mes yeux s'étaient embués à la sensation du canon sur ma tête. Aaron était inconscient et du sang coulait sur son front. Mathéo me lança un regard désespéré.

- Alors, lequel ? cracha Alvaz.

Je ne comprenais rien.

- Quoi ?

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