Réflexion Sociétaire

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Les sentiments ne sont plus que des lettres aux mots doux déchirés. Piétinés, jetés, détruits. Comme mon cœur.

Dictacts de la société. Pourquoi devrions nous vivre avec ça ? Pourquoi ne pourrions nous pas nous imposer l'idée d'avoir nos propres valeurs dès l'enfance ? Pourquoi devrions nous suivre ?

Pourquoi l'humain est si pénible ?

Les sentiments sont morts. Mon cœur est une boule de feu ce soir. Tout meurt. Toi avec. Toi et tes dictacts à la con. Douce société, qui n'a que fait nous bercer à coups de manques de confiance imposés.

Je me sens bien. J'aime bien mon corps en ce moment. Mais pourquoi est-ce que toi tu viens, et toi tu la rabaisse, alors qu'elle est bien comme elle est, tu sais ? Alors là. C'est aussi mon combat tu vois, j'ai pas le choix de protester.

"Mais on s'en fiche de son poids, si elle s'aime bien comme ça, si c'est pas maladif ou quoi, puis même, si elle s'aime comme ça elle fait ce qu'elle veut"

Arrêter. Non je n'arrêterai pas. On a trop voulu me mettre en évidence une laideur non existante chez moi. Je vous laisserai pas faire pareil chez elle. Elle est fragile, elle a des accès de colère incompréhensibles, elle s'isole dans un autre monde que je ne comprends pas moi non plus parfois, mais elle est sensible au fond. Vous pouvez pas la rabaisser comme vous l'avez fait toute mon enfance.

Elle est belle. On est beaux. On est tous beaux, nous avec nos manques de confiance débiles et stupides, les passés, les actuels, les futurs. On est en vie. C'est prodigieux. Alors aimons nous. Ça rendra le tout merveilleux.

La vraie beauté ne se base pas sur des chiffres. La vraie beauté ce n'est pas ce à quoi tu voudrais que JE ressemble. La vraie beauté c'est de m'aimer comme je suis, d'avoir mes propres limites ou de ne pas en avoir, la vraie beauté c'est d'avoir confiance en moi. Une personne est belle quand elle a confiance elle. C'est avec elle que je m'en suis enfin rendue compte. Parce qu'elle, elle est magnifique.

Tu le savais, que ton corps est joli hein ? Il est beau, il est resplendissant, il m'illumine, je pourrais tous les peindre, la beauté humaine me fascine, autant que les mœurs sociétaires me hantent.

Et maintenant c'est ton tour. C'est ton tour de t'aimer. C'est ton tour de foutre en l'air tous les clichés de beauté auxquels on a réussi à te faire croire en un claquement de doigts. Pour que toi, tu sois, soit disant plus... Comme tout le monde.

Maintenant je veux que tu prennes conscience de ce à quoi tu ressembles parce que t'es belle, t'es beau, avec tes "défauts", moi je t'aime comme ça, moi je pourrais te peindre si je savais suffisamment bien peindre. T'es magnifique, et je pense qu'il est tant de le reconnaître.

Alors, souris, on s'occupera des autres problèmes plus tard, j'te le promet. Aujourd'hui c'est ce problème que tu effaces de tes pensées.

Parce que tu le mérites.

Les sentiments abstraits d'une fille abstraiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant