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D'une beauté suave tu redécores le paysage, je suis certaine que tout le monde te remarque, toi, ton regard, tes bouclettes lumineuses, sauf toi. Tu as cette beauté suave mais naïve, mais innocente. À tes côtés se redessine un monde plus doux, rire avec toi c'est comme rire plus près des étoiles, serrer tes doigts c'est comme rallonger de quelques années mon espérance de vie.

Je sens ton regard étudier chaque partie de mon visage, il est maintenant gravé dans mon esprit comme dans de la roche dure. J'aime bien cette sensation, être regardée par toi. Enfin il m'intimide ton regard, il me transperce l'âme et tout mon anatomie, je n'ose pas soutenir ton regard. Quelques fois il m'arrive de le faire mais alors je souris, et tu regardes ailleurs. Est-ce que mon sourire est intimidant?

Une fois, tu m'as dit "tu es plus jolie quand tu souris" et c'est marrant qu'on m'ait déjà dit cette phrase, c'est marrant que tu la reprenne comme si tu le savais, et que tu avais toujours fait parti de tout ça, de toute mon existence, ce casse du siècle. Puis alors tu files, tu files comme un vent tumultueux et tu souris avec tes amis, souvent je te regarde partir; tu me manques déjà.

Il me serait possible de passer des heures entières près de ton être tendre, de prendre ta main, de te regarder me regarder, te regarder être près de mon visage et analyser. J'ai l'impression que quand ton regard se pose sur moi, il y a un voile de brume qui se pose sur tes yeux. Je ne sais pas, je sais que c'est doux, que ça te rend encore plus doux et que je ne veux pas que ça s'arrête.

Tes étreintes sont brèves, souvent, mais elles me réchauffent le cœur, me l'embaume, dans quelque chose de plus simple et de plus joyeux. J'ai tout le temps comme cette impression qu'autour de toi se trouve cette chaleur jaune, cette lueur qui contamine ceux qui se trouve avec toi. Et il te suffit d'être là, d'arriver, de te voir de loin ou de t'apercevoir pour être contaminé, et je crois que je l'ai remarqué dès cette fois où je me suis retrouvée face à toi dans ce bus.

Tes sourires, ton odeur, tes boucles, tes lunettes, tout chez toi reflète une mélodieuse harmonie qui ne cesserait de m'impressionner, de m'épater. Parfois je me demande si tout l'univers n'est pas déjà impressionné par toi, enfin, je ne pense pas à vrai dire. Ça t'embêterait qu'il y ait autant d'attention sur toi, attirer l'attention c'est pas ce qui te passionne le plus.

Je ne sais pas vraiment comment tu fais tout ça, je sais seulement que tu le fais et ça me comble en permanence, j'ai pas l'habitude de dire ce genre de chose mais briller, moi, à tes côtés est quelque chose de précieux. Comme toi. Toi, tu es précieux.

Les sentiments abstraits d'une fille abstraiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant