Chapitre 11

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O n z e 


« La meilleure chose qui m'soit arrivée dans la vie c'est toi, mais tu sais quoi ? Le problème c'est que c'est aussi la pire ! »

Liam avait décroché, heureux de voir le numéro d'Ivy s'afficher sur le petit écran. Il était dix-neuf heures, et la voix de la jeune fille semblait effacer les distances. Liam se sentait plus proche d'elle que n'importe quel autre, que Noah.

- Tu m'écoutes, et tu ne me coupe pas, expliquait-elle déterminée. Noah, en voyant que tu avais ouvert mon application, m'a donné une lettre que m'avait écris mon frère. Dans cette lettre, il m'a laissé l'adresse de mon vrai père. Et je sais pas vraiment pourquoi, après ce que tu as fais, mais j'ai envie que tu m'y accompagnes avec Noah.
- C'est comme tu veux.

Mais au fond de lui, il souriait. Il n'arrivait pas à comprendre la fascination qu'il éprouvait pour cette jeune femme, mais il savait qu'elle était présente. Il se sentait heureux de savoir qu'elle n'arrivait pas à l'écarter. 

*

Ivy s'était assoupie sur la couverture du lit. Ils avaient passé la soirée à discuter de souvenirs heureux ou douloureux. Mais chacun en avait eu terriblement besoin. Noah avait toujours été un amoureux des voyages et Ivy avait toujours aimé le voir partager ses émotions. Il était passionné chaque fois qu'on le lançait sur ses voyages. Alors pour allier l'utile à l'agréable, il lui avait raconté ses déplacements en Moyen-Orient avec les souvenirs qu'il lui restaient de son frère. Ivy avait la sensation de voir les déserts de sable s'étaler devant elle à perte de vue, le soleil se coucher à travers les arbres typiques de ces régions, les palais plus grands les uns que les autres, dignes d'Aladin. Mais elle voyait aussi les enfants mourir de faim, tendant la main aux militaires pour un petit morceau de pain, les femmes battues par leurs maris trop alcoolisés. 

Alors Ivy s'était assoupie sur la couverture du lit. Elle était étendue sur le dessus du lit, sur le dos, une main posée délicatement sur la hanche, l'autre se mêlait dans ses cheveux brillants comme le soleil. Noah s'approchait doucement pour ne pas la réveiller. Il repoussait sa main, déboutonnait son jean, le faisant glisser doucement sur les jambes menues de la jeune fille. Elle se mouvait quelque peu, accommodée par le fait qu'on la dérange dans son sommeil. Il faisait tomber son jean à ses chevilles, les soulevant pour le lui retirer. Puis il s'installait à ses côtés et passait une main sous sa tête afin de retirer son débardeur. 
Ivy se réveillait tandis que Noah était encore entrain de la déshabiller. 

Noah en fut troublé. Les yeux océans de son amie le fixait. Il n'osait plus bouger, de peur de rompre cet instant magique. Il ne se trouvait qu'à quelques centimètres de son visage délicieux, son corps n'était qu'à un mouvement du sien, en sous-vêtements.
La tension qui émanait de cette scène était affolante. Leurs respirations se mêlaient, saccadées, presque souffrantes.
Pour cesser cette tension, Noah se penchait encore un peu plus, jusqu'à ce que leurs lèvres se caressent dans un souffle. Il accentuait la pression sur sa bouche, de façon à ce que leurs langues se lancent dans un tourbillon de sensations, de plaisir et de retenue.
Aucun des deux ne voulait rompre ce baiser. C'était une façon de s'évader, de s'échapper. Ils se soignaient, se comprenaient, s'aidaient à leurs façons.
Ivy posait sa main dans la nuque de son partenaire, pour continuer son baiser. C'était un baiser fiévreux, nécessaire, et volontaire.
Noah descendait sa main sur sa hanche, caressant du bout des doigts son ventre, ses bras. Il n'osait pas la regarder dans les yeux, de peur de s'y perdre.

*

Le réveil était doux. Enveloppée dans les bras puissants de Noah, Ivy se sentait à l'aise. Il ne s'était rien passé hier soir, seulement des échanges de doux baisers sucrés. Le jeune homme était torse nu, dévoilant un corps tatoué de toutes parts. Elle détaillait son corps musclé, passant ses doigts sur le contour de ses tatouages. Elle fixait l'horloge qui était accroché au mur d'en face, et se levait d'un bond en enfilant son jean et un pull.

[...]

Le taxi se garait devant l'entrée de la maison de Liam. Celui-ci attendait au bout de l'allée de gravier, devant la porte d'entrée. Noah aidait la jeune fille à sortir de la voiture, et posait sa main dans le creux de ses reins. Un rictus de peine s'affichait sur le visage de Liam.

- Princesse, je te laisse là.
- Alors tu repars ? demandait Ivy.
- Ouais ... Rassure-toi, je serais là le jour où tu viendras voir ton père, si tu veux de moi. 

Pour seule réponse, elle le serrait dans ses bras et lui envoyait un baiser invisible lorsqu'il reprenait la route de l'aéroport. 

Fiction OneDirection 5 (Ivy & Liam)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant