La température était de plus en plus douce a mesure qu'on se rapprochait de Bergerac, mais elle ne montait toujours pas au dessus de 13°.
Dès qu'on descendit du quai, un vent violent et une pluie glaciale nous refroidit, et fit redescendre immédiatement ce que j'avais vu comme un semblant de chaleur.
- On va par où ? Me cria Loreline pour couvrir le vent, la pluie et l'agitation qui animait le quai.
- Là bas, y'a marqué sortie on verra, ça à l'air couvert !
En effet, on arriva au bout de quelques longues minutes de lutte contre la tempête dans le hall de la gare, qui était plus calme question température, et plus agité question voyageurs. Nous nous dirigeâmes vers le panneau des taxis.La Douze était un village très calme, sans personne dans les rues à part peut être quelques chats errants. Glacées par la pluie, on s'empressa de sonner au numéro 23 devant lequel le taxi nous déposa. Une petite fille blonde à lunettes rouges vint nous ouvrir. Elle nous évalua du regard en fronçant les sourcils, avant de se retourner vers l'intérieur de la maison et de crier.
- Thierryyyyyyyyy !!! Deux filles à la poooooorte !!!!
Plus qu'étonnée, je lançais un regard paniqué à mon accompagnatrice, qui me le rendit aussitôt. Soudain, un homme âgé d'une quarantaine d'années fit son apparition derrière la petite fille.
- Tu en as mis du temps...
- Tonton !!!! M'exclamai-je.
- Entrez, les filles, vous devez avoir froid.On entra dans le pavillon et, pendant qu'on enlevait nos manteaux, Loreline me glissa :
- C'est le festival des oncles, je me trompe ?
- Non, mais là c'est le frère de ma mère...Une fois rechauffées au coin du feu, je fis la connaissance de Thaïs, la copine de ma cousine qui nous avait ouvert la porte. J'expliquais alors la raison de notre venue, mais mon oncle me coupa au bout de quelques mots.
- Je sais tout ça, Garance. Nicolas m'a laissé une lettre pour toi, en me disant qu'un jour, tu viendrais la chercher. Céleste, descends ! Lança-t'il à ma cousine.
Elle arriva en dévalant les escaliers, une enveloppe rouge à la main, suivie de près par Thaïs. Ma cousine me tendit l'enveloppe, bizarrement d'une autre couleurs que les trois précédentes. Lentement, je déchirai le haut de l'enveloppe, soutenue par le regard de ma petite mère, de mon oncle et des deux petites.Je serais d'avis que tu ailles aussi au numéro 4. Enfin, en tout cas, tu as revu Thierry qui, quand je suis parti était brouillé avec ta mère. Je ne sais pas si c'est toujours le cas.
xxx, papa.Loreline avait lu par dessus mon épaule, et me proposa d'y aller tout de suite. On sortit en s'excusant, et en promettant de revenir juste après.
Le numéro 4 n'était pas loin, on eut vite fait de découvrir deux vieilles personnes qui nous accueillirent chaleureusement. Sans poser de questions, avant que je n'ai pu dire un mot, le vieil homme me tendit une enveloppe blanche, mon nom écrit à l'encre bleue marine.
Vous touchez au but. Vous avez tous les indices. À vous maintenant de trouver où je suis. J'espère que tu as apprécié faire la connaissance de tes grands parents paternels. Je t'aime, à très très vite, N. B.
Je levai la tête vers nos hôtes, qui le couvrir d'un regard attendrit.
- Tu as les mêmes traits que Nicolas... murmura la femme.
Je souris maladroitement en guise de réponse.🐽🐽🐽🐽🐽🐽🐽🐽🐽🐽🐽🐽🐽🐽
Chapitre court, je vous laisse imaginer les retrouvailles entre Garance et ses grands parents ;) A très vite pour le début de la fin 🐴
VOUS LISEZ
un prince t'attend dans les coulisses
Short StoryPrise à l'École de Danse de l'Opéra National de Paris à 12 ans, Garance espère comme tous devenir danseuse. Mais, une découverte perturbante viendra la perturber dans sa fabuleuse course vers les étoiles de Garnier... Cette histoire est dédiée à une...