« my heart can't take this damage »
tes yeux sont toujours les plus beaux que je connaisse et, dans mon immense lâcheté, je sais que je ne pourrais les affronter à nouveau sans m'effondrer.
la lumière d'aujourd'hui m'a illuminée
j'ai vu
la
vérité
car, tu sais, je continue d'avoir mal, quand la nuit m'enveloppe de son voile las.
car, tu sais, je n'arrête jamais d'entendre et de voir et de repenser et d'imaginer
ce que tu as fait
ce que tu as fait ce que vous avez fait vous tournez et tournez dans ma tête vous tournez et tournez dans mon cœur
que m'avez vous fait ?
j'ai essayé de compter le nombre de marques qui m'entaillaient l'âme hier soir
sans succès
les souvenirs sont trop durs, trop douloureux
pourquoi est-ce que je continue de me dire
que c'est dommage
que même ça,
je l'ai échoué
prendre la plus définitive des décisions est hors de ma portée.
je suis condamnée
je compte les jours qui me séparent du moment fatidique
ou l'un après l'autre, je reviendrais plonger mes yeux changeants dans vos océans
et empaler mon coeur sur l'ardeur de vos mensonges
empaler mon coeur sur l'arme mortelle que vous maintenez plaquée contre mon âme dans cette danse macabre où les souvenirs sont un poids
comment détester quelqu'un que vous avez aimé ?
si on ne désaime pas, dans la vie; comment puis-je passer outre du fait que, l'un et l'autre, vous m'avez bercée de mensonges et, si j'en ai aimé l'un depuis toujours, l'autre a été mon premier péché et continue son œuvre destructrice autour de moi, toujours plus près, regard fixe et envie tranchée.
b e s o i n
d e
r é s i l i e n c e
la fumée n'offre que du réconfort
et embrasser la mort
est terriblement sensuel.
au revoir.
H.
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Toutes les fleurs finissent par faner
DuchoweOn passe nos vies à chercher, pas vrai ? On veut tout comprendre, tout connaître, être plus intelligents, plus beaux, plus forts. Toujours plus. Plus que les autres, pour arrêter de se remettre en question, pour se rappeler quand tout est noir qu'...
