Partie 16

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Partie 16

Ce jour, il n'y avait personne dans la maison. J'ai vu Karim en sortir et j'ai vite profité pour rentrer et faire ce que j'avais en tête depuis.

- Tu penses vraiment que je suis naïve ?
- Sors d'ici !
- Non ! Je ne vais pas sortir. C'est toi qui va t'en aller.
- Je suis d'accord, je veux partir.
- Tu veux ou tu vas partir ? oui, tu vas partir mais pas plus loin que ton créateur. Je vais organiser les meilleures funérailles pour toi mon mari.
- Tu parles de quoi ?! Au secours... ne m'approche pas ! Au secours !
- Cries autant que tu veux, il n'y aura personne pour te sauver de mes griffes aujourd'hui. J'ai assez joué. Et un dernier secret pour la route, ton fils Karim et toi, vous avez convoité la même femme, la servante te mentait juste pour ton argent, comme moi !
- Non, c'est faux !
- Tant mieux, ton fils aussi couchait avec, tu as répandu ton péché d'aimer tout ce qui bouge sur ton fils aussi. Il est comme toi.
- Au secours !
- Oui c'est ça... bla bla bla !

Je me suis approchée de lui sur son lit alors qu'il criait fort, il y'avait là un petit sachet contenant la fameuse poudre blanche dont je soupçonnais mon fils Karim de prendre, je l'ai ramassé et étais sur qu'il était venu voir son père.

- Qu'est-ce que...uhm uhmmmmm

J'ai mis l'oreiller sur son visage, j'ai attendu plus de 10min pour être sûr qu'il ne bougeait plus avant de m'en éloigner. J'allais sortir de la pièce quand j'ai entendu quelqu'un venir à pas de loup et juste après, la personne tente un petit geste pour ouvrir la porte. J'ai pris peur mais je ne pouvais fuir en ce moment de la pièce et mon époux était déjà mort.

- Maman ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu es arrivée à quel moment ?

J'avais les yeux écarquillés sans réponse exacte. J'avais peur je n'ai eu d'autres choix que de la faire comme je l'ai senti

- Karim ? Karim ? Dis-je en titubant, Qu'est-ce que tu as fait à ton père ?
- Moi ? Mais rien !
- Karim ? Ton père...
- Quoi maman ?! Dit-il très apeuré...
- Tu as tu.é ton père !
- Moi ? Non ! Non maman, je te jure que je n'ai pas fait ça.
- Tu sais que tu peux me faire confiance ? Tu peux tout me dire...
- Maman non, je te jure que je n'ai pas fait ça. Je lui ai fait quoi maman ? Non, ça n'est pas moi ! Papa était bien portant quand je sortais tout à l'heure.
- Ton père est mort et c'est toi qui l'a tué !
- Quoi ? Maman ? Qu'est-ce que tu viens de dire ? Papa est quoi ? Non ! C'est faux, papa est où ?
- Mariam ? Mariam ? Écoute-moi, tu ne peux pas entrer, tu ne peux pas le voir comme ça.

J'ai fermé la porte pour les amener dans une pièce d'à côté chacun. Je ne pensais pas que ça allait être aussi compliqué. J'ai vérifié, le petit frère de leur père était celui qui a ramené Mariam mais il repartait sans venir voir son frère. Je me suis très vite crée une raison, attachés leurs avenirs au mien surtout Karim. Depuis ce jour, il a cru naïvement avoir mis fin à la vie de son père et le croit jusqu'à aujourd'hui.

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- Tu veux me tu.er ? Tu veux me frap.per vas-y, frap.pe moi mais si tu le fais je te jure que je vais t'enfermer, pour toi la seule manière de régler un problème c'est de lever la main non ?! Vas-y !
- Karim ! Si tu n'arrêtes pas je te jure que cette fois nous n'allons pas te couvrir, nous allons te dénoncer à la police et je ne vais pas hésiter à leur dire que c'est toi qui a tu.é papa !

À ce moment précis, il y'avait trop de mot et voix, personne à part moi je pense n'a entendu. Ibrahim voulait se jeter sur son frère et moi j'avais les pieds qui tremblaient, autant de souvenir d'un seul cou.p. Je ne savais plus quoi dire.

- Que veux tu lui faire Karim ? Tu t'approches d'une fille et pire ta petite sœur dans quel but ? Tu ne penses pas qu'elle ait raison ? On a trop suivi notre mère et on a pas très bien contribué dans l'éducation des filles malheureusement, toute ta vie tu veux être autoritaire et montrer que tu es le parfait grand frère qui règle tous les problèmes du monde avec des cou.ps même si je n'encourage pas le comportement de Safia je me sens en quelque sorte coupable et je sais que tu te sens supérieur au monde tu ne vas jamais assumer cela alors laisse moi te dire que si tu ne changes pas de comportement, crois moi un jour tu vas pleurer !

Maimouna, un ménage presque parfait...!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant