Partie 24

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Partie 24

La voiture était enfin là pour le départ de Fati et son oncle au village. Habib était aussi arrivé, Kangaye l'oncle demande encore 5min avant de partir. Il regardait de gauche à droite comme s'il attendait quelqu'un.

- Tout va bien mon oncle ?
- Oui, j'attends quelqu'un.
- L'oncle, je peux te demander une faveur ? Dit Habib, Avant de venir officiellement demander la main de Fati, j'ai envie de vous dire que mes intentions envers elle sont très sincères. Je veux faire d'elle ma femme, mon épouse et cela sans jugement ni pensées autre que le mariage.
- Mon fils, vous êtes deux adultes. Je ne peux pas décider à la place de ma nièce.
- Je ne vous demande même pas de penser à sa place mais juste vous faire part de mes intentions.
- Fati tu as entendu ce qu'il a dit ?
- Oui mon oncle et je lui ai promis d'y réfléchir. Je veux du temps et surtout affronté déjà la maternité.
- En tout cas, concentre toi sur ce qui est important, oublie cette famille déjà.

Fati baisse la tête et s'éloigne un tout petit peu d'avec Habib :

- Tu sais dire que ton frère, Karim ne me fait pas d'effet c'est te mentir et comme tu l'as compris, j'ai aussi eu une histoire avec Ibrahim.
- Je sais tout ça et ça n'est pas mon problème, je veux que tu apprennes à me connaître après, tu pourras décider de ce que tu veux faire.
- Tu es à l'autre bout du monde.
- Ton enfant et toi, sans nul doute vous venez avec moi, j'ai déjà parlé de toi à ma mère.
- Ibrahim ?
- Quoi Ibrahim ?
- Il est là !
- C'est moi qui ait demandé qu'il vienne dit l'oncle en partant à sa rencontre.

Les deux hommes ont commencé à parler sans que Fati et Habib n'entendent ce qu'ils disent. Habib écarquille les yeux, les referme, il tourne la tête puis met ses mains sur sa tête.

- Merci mon oncle, merci ! Tu vas sauver la vie de Karim.
- Je ne peux pas venir maintenant, ta mère m'a intimé l'ordre de quitter la ville aujourd'hui même et crois-moi ta mère est la personne la plus mesquine que je connais et pour le fait de ne pas quitter tout de suite, je te jure qu'elle pourra me punir de la manière la plus ignoble. Je la connais et je sais de quoi elle est capable.
- J'y vais, j'y vais j'espère que ça pourra changer quelque chose, ne partez pas, attendez-moi 30min s'il vous plaît, juste 30min.

L'oncle regarde vers Fati et lui fait signe d'attendre voir la suite, ils acceptent tous. Ibrahim reprend la voiture et commence à filer tel un fou dans la circulation.

Au même moment de l'autre bout de la ville...

- Si on m'avait dit que tu allais être celle que j'allais voir en premier après tout ce que je t'ai fait subir, je n'allais pas croire.
- Tu vois non ? Je t'ai ramené une couverture, des tenues de rechange et des sous vêtement, c'est juste pour le temps de la garde à vue d'accord ? Tu vas sortir, mon père est entrain de contacter les meilleurs avocats de la ville. Ce n'est pas comme si je t'accuse de quelque chose, je veux juste que tu saches que tu n'es pas seul.
- Hey ? Maimou ? Calme-toi !
- Je ne peux pas, je ne peux pas croire que tu sois ici, c'est en parti de ma faute. Je n'aurai jamais dû te souhaiter le malheur dans ta vie.
- Comment tu vas Maimou ? Et notre enfant ?
- Nous allons bien ! Tu as mangé ce matin ?
- Vous avez 5minutes.
- Je suis sa femme, je peux rester plus longtemps ?!
- Non ! Je ne veux pas que tu restes ici plus de 5minutes. Écoute, je dois te parler et je veux que tu te calmes, viens t'assoir.
- Pourquoi ? Tu as besoin de soutien, tu as besoin d'un avocat, je ne sais pas, ils peuvent te laisser en liberté le temps de l'enquête.
- Il n'y a pas d'enquête Maimouna, il n'y en aura pas. Écoute moi maintenant.
- Je te sais avec beaucoup de défaut mais tu.er n'en fait pas partir.
- Et pourtant...
- Non ! Chut ! Ne dis pas ça, tu étais jeune, qu'est-ce qui prouve que c'était toi ? Qu'est-ce qui le prouve ? Je t'interdis même de penser à ça.
- Je l'ai fait !
- Non !
- Si !
- Non, non Karim ! Tu n'as pas tu.é ton père.
- Malheureusement si et j'ai tout avoué, ils ont appelé ma mère, c'était la seule témoin et elle va venir le leur confirmer, écoute moi, je veux que tu sois forte, forte pour notre enfant, forte pour toi même, je ne sais pas combien de temps je vais rester en prison. Je ne te parle pas parce que j'ai besoin que tu aies pitié de moi, je ne veux pas rentrer dans ta tête comme d'habitude. Actuellement, je suis très sincère envers toi, c'est la personne que j'étais avant toute cette histoire, j'ai toujours voulu protéger ma mère, mes sœurs et je ne sais pas pourquoi avec toi j'ai agis comme je l'ai fait. Je veux que tu sois forte.
- Comment tu peux me demander cela ? Comment ? Il est vrai que tu m'as fait du mal mais je te jure Karim, je te jure que je te pardonne. Je prends Dieu en témoin, je ne veux pas que tu partes en prison.
- Maimou ? La seule chose que je veux de toi c'est de prendre soin de notre enfant et s'il te plaît, je veux que tu veilles à ce que ma fille, ma fille ait la meilleure éducation parce que je connais Oumou. Les quelques jours que j'ai passé ici, m'ont permis de voir clair, pas assez mais je sais que j'ai fait du mal à ceux qui m'aiment vraiment.
- Tout le monde est là, ils sont juste derrière cette porte et nous allons partir ensemble tout de suite, Moustapha, ta sœur, tout le monde est là.

Maimouna, un ménage presque parfait...!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant