Maimouna, un ménage presque parfait...!

Partie 25

Partie 25

Alors que toutes les familles et personnes suivaient le cours de leur vie ainsi que les lots de supplices, dans un village tout près de Niamey, un homme était à la recherche de la gloire, une gloire à tout prix. Il était dans sa voiture et venait de le dire à lui même :

- Je ferai tout ce qu'on me demandera mais plus jamais je vais être humilié dans la vie.

À 15km de Niamey... il était enfin arrivé chez le gouro et a pris place.

- Bonjour baba !
- Tu es là mon fils ?
- Oui baba, comme ce que je t'ai dit au téléphone, plus rien ne va.
- Tu sais déjà quoi faire mon fils.
- Quoi donc ? Je suis fatigué, j'ai fait tous les sacrifices possible.
- Tu n'as pas fait ce que je t'ai demandé !
- Quoi donc ?
- Du sang, du sang humain !
- Je ne peux pas.
- Tu peux, tu as juste peur.
- Je ne veux pas me retrouver dans ce genre de pratique.
- Tu veux la gloire ? Le bonheur ? La richesse ? Tu veux surtout te faire écouter, être au centre de tout, être sur la langue de tous les gens d'ici et d'ailleurs ?!
- ...
- Il te faut des grands sacrifices, une âme, une vieille âme, c'est celle qui a de l'expérience de vie. C'est tout ce que je te demande, tu me laisses et observe la vie que je vais t'offrir. Vivant ou pas, tu vas toujours me remercier.
- Je te ramènerai une vieille âme et on n'en parlera plus jamais. Ce n'est pas ce qui manque à Niamey et environ...
- C'est tout ce que je te demande et on en parlera plus. Tu me connais, tout ce que je dis, je le fais au prix même de ma vie.
- D'accord. Je n'ai déjà jamais douté de ce que tu me dis.

Il est ressorti pour rejoindre sa voiture et direction la ville de Niamey. Il observait chaque personne, vieille surtout, c'est ce qu'il voulait.

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Ibrahim venait d'arriver juste devant le goudron de la police judiciaire où était son frère. Il ne savait pas que ce dernier venait de changer de lieu, il était depuis quelques minutes à la prison civile. Mariam pleurait sans direction. Tous les autres sont partis, sa mère en premier.

- Qu'est-ce qui se passe ? Mariam ? Où est Karim ?
- Ibrahim ? Ils sont partis avec lui, ils l'ont amené avec eux tout de suite. Je ne sais plus ce que nous allons devenir. Maimou a eu une crise et Moustapha l'a amené à la clinique.
- Hein ? Comment ça ? Pourquoi personne ne m'a appelé ? Karim n'a pas fait ça, il n'est pas l'auteur du meurtre de papa.
- C'est fini, c'est fini et c'est même maman qui a confirmé.
- Non ! Je connais la vérité, je sais qui a tu.é papa et ça n'est pas Karim je te jure, c'est maman...
- Hein ? Tu parles de quoi ? J'avais un doute, ça me revient tout ça. Je le savais, je vous l'ai dit c'est elle !
- Je te jure c'est elle, l'ancien gardien l'oncle a Fati. Il m'a tout dit, il m'a raconté ce qui s'est passé le jour là !

Flashback...

- Tu restes ici Mariama, je ne veux pas que tu sortes.

Après avoir quitté les deux pièces où étaient respectivement Karim et Mariama, elle arrive et tombe nez à nez avec le gardien qui allait sortir pour chercher secours parce que son patron n'allait pas bien. Il l'a découvert à tout hasard et voulait trouver de l'aide.

- Madame ? Madame ? Je ne savais pas que vous étiez à la maison. Monsieur est entrain de faire une crise. On doit chercher de l'aide, il ne va pas bien, je ne sais ce qu'il voulait me dire mais ça ne va pas.
- Quel monsieur ?
- Votre mari... je vais trouver de l'aide.
- Non c'est impossible, il est mort.
- Mort ? Non du tout. Il est dans la chambre, allez voir.
- Si !
- Venez voir, venez !

Elle l'a suivi et dès que le père des enfants l'a vu, il ouvre grand les yeux signe d'une peur pas possible. Il pensait être sauvé avec le gardien qui venait d'arriver. Elle ferme la porte sur eux trois et attrape la main du gardien.