Maimouna, un ménage presque parfait...!

Partie 21

Partie 21

Oumou a conduit avec sa fille derrière jusqu'à cette maison. Elle a appelé et quelques minutes après, un monsieur entre dans la voiture et s'assoit. Cet homme est grand de taille. Sur son visage, il y'a des cicatrices, signes de plusieurs bagarres. C'est dans un bidonville, elle ne s'est pas perdue du tout. Oumou connaît les rouages par là. Il prend la parole en direction de l'enfant.

- Bonjour baby ! Dit-il en se retournant.

La petite pris de peur, ferme automatiquement les yeux avec ses petites mains.

- Ne parles pas à ma fille comme ça. Elle ne te connaît pas et tu es d'accord avec moi que ton visage fait peur aux inconnus.
- Ta fille est un ange, tu es venu la présenter à tous non ? Pourquoi pas moi ?
- Oui mais pas à toi Tony, je ne souhaite pas que ma fille te connaisse.
- Nous sommes appelés à vivre ensemble quoi qu'il arrive.
- Sans ma fille parce que tu connais déjà les plans que j'ai pour elle. Qu'est-ce que tu ne comprends pas dès que je vais finir de faire ce qui est convenu, je vais la renvoyer chez ses grands parents adoptifs. Elle sera plus en sécurité.
- C'est toi qui voit.
- As-tu la vidéo comme convenu ?
- Bien sûr c'est sur cette clé, attends tu vas l'utiliser au risque de créer un arrêt cardiaque à leur mère ? C'est ta tante. Après aussi, c'est très dangereux ce que tu veux faire.
- Tu ne la connais pas et tu ne sais pas ce que cette femme nous a fait à ma famille et moi. Je n'ai aucun remord à me venger.
- Elle est de ta famille.
- Elle est aussi à la base de tous mes problèmes, tout ce qui est malsain dans cette famille, elle l'a provoqué, je m'en tiens à mon plan. Tu me donnes la clé ?

Tony hésite un moment et fini par la lui remettre. Après ce geste, il essaie d'ouvrir la portière :

- Fais-moi confiance.
- Je te fais très confiance mais pas en cette famille que tu n'as pas arrêté de me décrire depuis qu'on se côtoie.
- J'ai essayé de pardonner mais je ne peux pas !
- ...
- Elle voulait tu.er ma fille qui ne lui a rien fait ? Je vais lui donner la monnaie de sa pièce. Ma tante ? c'est une femme qui n'a pitié de personne, pour elle, ce sont ses enfants et personne d'autres. Tony ? J'ai comme l'impression que cette femme a trop été chanceuse dans la vie. Après, j'ai envie de lui pardonner mais tout ce qu'elle sait faire c'est utiliser un humain pour dé.truire un autre, répandre le malheur partout, tu ne connais pas encore mais elle est à la base de tous mes malheurs, elle a fait de moi cette femme sans âme que je suis. Avec elle, aucun marabout ni charlatan n'y peut rien. Il faut agir comme elle.
- Je suis intrigué par le genre de femme et tu dis que c'est ta tante ? Moi ça ne me plaît pas tout ça, elle pourra te faire du mal !
- Elle ne peut rien me faire plus que ce qu'elle m'a déjà infligé.
- Et tu comptes t'arrêter après cette vidéo ? Je l'espère !
- Mon but ultime est de faire croire à son fils que j'accepte de l'épouser, elle est d'accord pour cela parce qu'elle pense me manipuler et elle croit que je suis pleine aux as. Tony, le seul homme que j'aime c'est toi, son fils m'a pris ce que j'avais de plus précieux et sa mère a dé.truit le bonheur de ma famille pourquoi je ne ferai pas pareil avec leur famille ? Réponds moi, Tu ne connais pas toute l'histoire, ma vie a été ruiné par sa faute. Mes parents n'ont jamais su que j'ai un enfant, nous sommes obligés de nous cacher. Je me suis prostituée, tu connais mieux que tout le monde ! J'ai fait les choses les plus ignoble pour vivre et élever ma fille malgré qu'elle n'ait pas été avec moi au début.
- Arrêtes de pleurer, j'aime pas voir tes larmes. Je ne vais pas m'arrêter tant que tu ne seras pas heureuse, je promets de t'aider et cela même si je dois perdre ma vie. Pour l'instant, voilà ce que je peux t'offrir, dans cette vidéo, mes amis ont pris leurs pieds avec ta cousine Djamila mais pas moi. Je t'aime et je ne me vois pas avec une autre fille.
- Je t'aime aussi et crois-moi ça va finir très bientôt, on pourra s'en aller !
- ...
- Tony ? Arrêtes de faire cette tête. On a déjà gagné, ça reste le c.oup de maître.
- Fais attention à toi, je ne veux pas que tu prennes plus de risque, le délinquant ici, c'est moi.
- Et je t'aime comme tu es !