Partie 23

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Partie 23

- Said ? Qu'est-ce qui se passe ?
- ...
- Said , parle, il se passe quoi ?
- NON NON NON !? Ma fille ? NON ! Mon Dieu ? J'ai subi assez de punition comme ça. J'ai compris la leçon. Said ? Mon fils ? Qu'est-ce qui se passe ? Said ? Répond-moi.
- Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi vous criez tous comme ça ?
- Docteur ? Dites quelque chose, ma fille a quoi ?
- Nous allons vous donner des nouvelles dans un instant mais arrêtez de crier !
- Pourquoi il ne dit rien ? Pourquoi ?
- Parce que j'ai voulu le faire sortir, il ne supporte plus, c'était un très mauvaise idée de le garder dans la salle d'opération. Nous avons pu expulser le fœtus et comme vous pouvez l'imaginer, il n'a pas survécu mais nous faisons notre possible, on a constaté d'autres anomalies plus grave sur la patiente, je vous reviens avec des nouvelles.
- Said ? Lève toi, lève toi, tu es un homme tu ne dois pas être dans cet état.
- Mariama, j'aime Safia, je l'aime, je ne veux pas la perdre pour rien au monde.
- Dieu ne nous fera pas souf.frir à nouveau c'est clair.

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Ma femme, ma petite princesse dormait en positon fœtale, Samira est très belle et avait l'air paisiblement confortable. Elle a les cernes sur son visage, je veux me rattraper en ne la faisant plus pleurer. Samira, c'est la femme de ma vie, depuis la première fois où je l'ai vu j'ai su qu'elle allait être la mère de mes enfants ! Nous sommes un jeune couple et on a pas su surmonter les premières épreuves.
Je ne voulais pas la réveiller et je suis parti dans une autre chambre pour me laver. J'ai vérifié mon téléphone, j'avais des appels manqués, j'ai commencé par le plus urgent. Le père de Samira, je lui ai expliqué en bref qu'elle est avec moi et que tout semble se remettre en ordre.
Après m'être lavé et fait mes grandes ablutions, j'ai d'abord prié puis je suis descendu en cuisine.
30 minutes après, j'avais déjà fini et rempli le plateau, on va manger au lit ma femme et moi ce matin.

- J'ai cru rêvé quand j'ai vu le lit et tout ce décor de la chambre, Bonjour mon amour !
- Non ma petite princesse, tu ne rêves pas c'est bien ta chambre et ta maison, tu as bien dormi ?
- Comme un petit bébé, la chambre, les draps, là chaleur et surtout les bras de mon homme qui m'ont manqué, je me suis totalement senti à ma place.
- Tu es sûr que c'est cela seulement qui t'a manqué ?
- Oui ! Je m'en vais me laver et prier.
- Reviens, réponds honnêtement, c'est moi ou nous deux qui t'avons manqué dit il en baissant les yeux vers la braguette de son pantalon, Dis la vérité je te donnerai 100fr pour payer des galettes, je te promets 100fr princesse, c'est beaucoup.
-...
- Allons fais pas ta timide...
- Arrêtes de me gâter bon j'avoue, donne mes 100fr...
- Que ?
- Que Moustapha m'a manqué et mousti également !
- VOILA BRAVO ON A GAGNÉ MOUSTI me suis-je mis à déhanché... j'adore quand tu dis la vérité. Je te donne tes 100fr tout de suite.
- Tu es sérieux ? Tu parles maintenant à ton pantalon ?
- Non pas au pantalon mais ce qu'il y'a juste derrière le tissus tu veux voir ?
- Non ! Répondis-je avant de fermer mes yeux, mes 100fr et arrêtes de me gâter !
- Si tu veux je peux enlever le pantalon et on va causer à 4, tu veux bébé ?
- Non, j'ai dit ! laisse-moi tranquille, je reviens manger.
- D'accord princesse, j'avais des bons plan pour toi mais on va prendre le petit déjeuner et après on verra, va te débarbouiller et reviens !

Je l'ai attendu le temps qu'elle finisse de prier. Nous avons mangé sans aucune dispute, ni rien j'adore l'ambiance et le mood qu'on dégage ce matin, je n'arrête pas de regarder ma femme,c'est l'une des grandes merveilles que Dieu pouvait m'offrir dans la vie.

- Dit macha Allah non !
- Pourquoi ?
- Tu pensais à haute voix.
- Sérieux ? Bon je n'ai pas peur de le dire, je t'aime bébé.
- J'ai passé une excellente nuit, merci pour tout mon amour. C'est mon père qui va me tu.er après.
- ...
- Tu regardes quoi ?
- Mon dos non ? Tu veux voir ?
- Oui, il y'a quoi ?
- Regarde dit-il en se retournant, j'avais honte.
- Tu pensais franchement que mon dos était un sol sur le quel tu devais exploiter et chercher de l'eau ? Tu m'as tellement grif.fé bébé !
- Je t'aime aussi !
_ Ah bon hein ? En tout cas on va enlever les ongles bizarres que tu as, même maintenant j'ai mal. Finis de manger je te fais une manucure et une pédicure aussi.
- Hier tu n'as pas dit avoir mal ! Le taquinai-je en m'habillant.
- Tu as déjà vu un guerrier devenir faible sur le champ de combat ?
- C'est ça !
- Tu es toute belle, bébé ? Viens t'assoir on va parler.
- De quoi ? Je suis là !
- Ton papa, je l'ai eu ce matin.
- Ah ouais ? Tout va bien ?
- La dernière fois, on s'est parlé, ou je dirai il m'a fait part de votre discussion. J'avoue que ton père il a raison sur toute la ligne, tu l'as privé de tas de chose, tu lui as fait tant de caprices, il a droit au bonheur aussi, certes il est vieux mais personne n'a dit que le bonheur c'était que pour les enfants et les jeunes.
- ...
- On parle en adultes, je veux qu'on passe l'éponge et qu'on ait plus cette discussion encore. On peut qualifier ce qui s'est passé de faux départ mais là pour l'amour, pour l'honneur et pour la famille, on se doit d'être sincères et honnêtes l'un envers l'autre.
- Tu sais, je vais mal à l'idée d'imaginer ce qu'il a enduré tout ce temps par ma faute, je m'en veux tellement. Je ne sais pas comment corriger tout ca.
- Il est encore temps d'aller lui demander pardon. Profite de l'avoir encore et d'être heureuse au près de lui.
- Je ne sais pas si j'aurai pu vivre sans toi dans ma vie.
- Il faut toujours s'y faire sur certaines choses.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?

Maimouna, un ménage presque parfait...!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant