Strive : Ripe - T.3

Chapitre 4 : Stratégie offensive

Il n'est pas encore 8h du matin, que je vis déjà une formidable journée grâce à la bouche de Nathan entre mes jambes, léchant délicatement mon clitoris. Je tire sur ses cheveux de mes deux mains, emportée par une extase qui semble ne pas avoir de limite. Ses doigts sont fermement accrochés au haut de mes cuisses, quand il dessine les lettres de l'alphabets avec le bout de sa langue.

— Je crois que je vais jouir... Haletais-je, haletante.

— J'en suis à la lettre X. Attend un peu... Me dit Nathan amusé. 

Après plusieurs lettres, je ne peux réprimer le plaisir qui me traverse et explose en un tonitruant orgasme qui me fait trembler des pieds à la tête. 

— Et Z... Souffle-t-il, contre ma vulve.

— Je ne... c'est trop... Articulai-je avec difficulté.

Il remonte le long de mon corps et me retourne sur le ventre. Il claque une de mes fesses, avant de s'enfoncer en moi sans ménagement. Je suis encore humide de mon orgasme de tout à l'heure, et ses coups de reins puissants m'assaillent, ne pouvant faire autrement que de recevoir son désir. Il mord le haut de mon épaule quand il accélère la cadence, puis il entremêle ses doigts aux miens pour m'encourager à le recevoir encore, et encore.

— Je pourrais rester en toi tout une journée... Chuchote-t-il à mon oreille.

Il prend plus d'élan, pour me clouer au matelas et ondule des hanches pour s'ancrer encore plus profondément entre les replis de mon sexe. Je lâche ma tête contre l'oreiller, dévastée par ma jouissance, et expulse un cri, étouffée par le tissu du coussin. Il jouit à son tour, la tête collée contre ma nuque. Les jointures de nos doigts sont recroquevillés, les uns aux autres. Je tourne ma tête pour essayer de prendre un peu d'air. Nathan se retire de moi, et s'écroule sur le dos à mes côtés. Je me retourne à mon tour, pour mieux reprendre le cour de ma respiration.

— Un jour, tu me tueras... Dit-il, à bout de souffle.

— Quelle belle mort, que de finir entre tes bras ... Dis-je, d'une voix coquine.

Il se tourne vers moi et se tient sur l'un de ses coudes, pour passer sa main sur mon sein.

— Quelque fois, je me demande ce que j'ai pu faire dans une autre vie, pour avoir la chance de te voir nue quand je le veux.

— Je ne sais pas... peut-être as-tu sauvé tout un pays du chaos ou inventé la machine à laver... en tout cas quelque chose qui claque ! 

Il rit et je le regarde, heureuse de le voir heureux. Je ne pensais pas le revoir aussi insouciant un jour. J'ai l'impression de reconnaitre le lycéen que j'ai aimé détester. Le deuil de son père n'a pas disparu, mais je le trouve chaque jours de plus en plus fort. Une force qui jadis lui faisait défaut, mais qui à présent, semble indestructible.

— À quoi tu penses ? Dit-il, ne cessant ses caresses.

— Je me dis juste, que c'est moi qui ai de la chance... 

...

Assise à mon bureau, je relis une dernière fois, la fin d'un scénario que je viens de recevoir. Depuis quelques semaines, nous recevons quelques scripts, certains sont à jeter à la poubelle directement, alors que d'autres recèlent de vraies pépites...

— Ça à l'air intéressant, ce que tu lis ? Dit Stefan en rentrant dans mon bureau.

— Tu veux que je te fasse une fiche de lecture ou tu me fais confiance ? Dis-je, avec un sourire.

— Ah... comme le temps passe vite... hier, j'étais ton patron, et te donnais des ordres, et à présent c'est toi qui m'en donne. 

— Je ne t'ai jamais donné d'ordres !