Chapitre 11 : Nouvelle ère

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2015

Le tournage de Nathan s'est fini il y a quelques jours et à présent, je me consacre à la promotion de Timeline Films. J'ai acceptée de tourner une interview pour un site spécialisé dans l'économie du cinéma. Je n'ai pas l'habitude de parler à une caméra, mais si je veux que notre travaille soit reconnu, il faut je donne un peu de ma personne.

— J'ai été surpris de voir votre jeune âge, quand j'ai parcouru votre biographie pour préparer l'interview. Commence le journaliste pour entamer l'entretien. 

— Je ne suis pas si jeune... J'ai 25 ans bientôt 26. C'est plutôt le profil des producteurs qui est entrain d'évoluer. Aujourd'hui, lorsque l'on croit en un film, c'est le parcours du combattant pour le faire accepter dans une major... en se lançant dans une trajectoire indépendante mais avec des capitaux de grands groupe, nous nous évitons juste de perdre du temps, car vous savez que dans ce genre de métier : le temps, c'est de l'argent. Répondis-je, courtoisement. 

— Vous collaborer avec Stefan Nomis, qui est connu pour être un producteur exigeant. À votre avis, qu'est-ce-qui l'a décidé d'entreprendre cette aventure avec vous ? 

— Ça, il faudrait le lui demander... Je ne peux répondre à sa place. J'ai commencée à travailler avec lui quand j'étais étudiante à UCLA. C'est quelqu'un... de discret et d'excentrique à la fois! Il sait ce qu'il veut, mais surtout il comprends ce qui marche pour un film. Il propose, mais jamais n'oblige. C'est sa différence. J'ai entendue des historie assez catastrophique de collaboration avec des réalisateurs et leurs producteurs qui se permettaient de changer le montage d'un film afin de le rende plus commercial... Stefan n'a jamais fait ça! Et d'ailleurs, à Timeline ce n'est pas notre politique. Si vous faites un film avec nous, c'est parce-que votre vision du monde nous intéressent. Altérer une oeuvre pour sois-disant rapporter plus d'argent, ça n'a pas de sens... 

— C'est une vision très européenne ? Rétorque-t-il. 

— Peut-être... mais c'est la notre. 

— Nathan Davis, le créateur de If, et aussi co-dirigeant de cette société... J'aimerais savoir sous quel aspects est-il impliqué ? 

— Il s'occupe essentiellement de l'artistique... Il essaye de donner une direction aux films que nous produisons. Qu'il y ai une cohérence avec l'idée et le résultat. James Linklater nous a rejoint aussi, il a quelque mois et en ce moment ils travaillent tout les deux sur son projet. 

— Qui sera ? 

— Je ne peux pas en parler maintenant, mais...  quand ce sera le moment, vous serez les premiers au courant.

— D'accords, on  vous fait confiance... et bien merci, Rose Finley de Timeline Production, de nous avoir accordé un peu de vote temps. Dit-il, en faisant signe au cameramen de couper. 

Je me lève et pars lui serre la main. 

— Je n'ai pas vu le temps passer. Lui dis-je avec étonnement.

— Je vous avez dit que vous n'avez pas à stresser... vous passez très bien à l'image ! Vous devriez vous exprimer plus souvent... 

— J'aime bien la discrétion... mais merci, pour le compliment. 

— Je me disais, que Nathan pourrais venir lui aussi pour répondre à quelques questions. On le voit très peu dans les médias et la saison trois qui va bientôt être tournée semble être la dernière... certains fans aimeraient en savoir plus. 

— Il est très occupé en ce moment. Son film est en montage et il est pleinement actif dans le développement de Timeline... Je vais essayée de lui dire un mot à ce sujet. Répondis-je, vaguement. 

— D'accord... Merci encore. dit-il, reconnaissant. 

Je prends mes affaires aime dirige à l'extérieur pour récupérer ma voiture au parking. À peine ai-je démarré, que j'appelle Nathan à travers le haut-parleur. 

— Alors comment ça s'est passé ? Me demande Nathan, avide de détails. 

— C'était plus rapide que je ne le croyais... la plupart des questions étaient intéressantes... j'ai essayée de distiller le mystère autour de toi. Tu sais que tu es très regardée ? 

— Tu y es allée pour parlé de toi et de la boite, pas de moi... Me fit-il, observer.

— Oui, mais ça a très vite bifurqué sur ton nouveau film et le fait que le succès de If amène des attentes autour de toi. 

— Bon... au moins ils savent à présent que je travaille avec toi, et que le film sort bientôt.

— Ils savent tout ça ne t'inquiète pas... tes bagages sont déjà près? On part tôt demain matin. 

— Mes affaires sont prêtes depuis cette après-midi... C'est plutôt moi qui devait te poser la question... Es-tu-partante à fêter ton anniversaire dans cette bonne vieille ville de New Haven !?  Dit-il, faussement enthousiaste. 

— Je te signale que c'est toi qui a suggéré d'aller là-bas ! Donc ne vient pas faire comme-ci je n'avais aucune fantaisie, car en réalité le ringard dans cette histoire c'est bien toi ! Répondis-je, pour ma défense. 

— Okay ! Je plaisantais... Je suis encore à Stellar, je pars rapidement à la salle de montage pour voir quelque chose et après je rentrerais. Je serai là avant le diner.  

— D'accord. Je vais chez Tim et Ély avant de rentrer, je ne vais pas tarder moi non plus. Dis-je, en m'engouffrant dans leur rue. 

— À tout à l'heure. Dit-il, avant de raccrocher. 

Il ne le sait pas, mais j'ai décidé de lui faire une petite surprise lors de notre week-end, et j'ai besoin de certaines choses que seul son frère peut me donner.

...

— Tiens, voici les films qu'il a tourné quand nous étions adolescents... Je les ai mis sur dvd, car je me suis dit qu'un jour je les montrerai à Nicolas, pour le dissuader d'être acteur. Dit-il, en me tendant le dvd.

— Merci... C'est une idée qui m'a été donné par James. 

Je prends Nicolas dans mes bras, il est assis sur son siège à mes côtés. Il me regarde avec ses grands yeux bleus et gazouille un peu quand je le fait rebondir sur mes genoux. 

— Tu veux dire, le rival officiel de Nathan ? Dit-il, amusé. 

— Ils ne le sont plus maintenant. Je vais faire un montage avec les images que tu m'as donné... et si j'en suis satisfaite, peut-être que je te le montrerai.

— J'ai hâte de voir ça. Vous partez demain ? Demande Tim.

— Oui. On va rester chez ta mère. Ça va me faire bizarre de retourner à New Haven sans rester chez mes parents... C'est la première fois que je vais dormir chez vous... du moins officiellement, car j'y ai passée quelques soirée mais dans la plus grande discrétion. Répondis-je. 

— Mais vous avez été de vrais petits coquins... Je pensais que c'était plus le genre de Nathan, de s'introduire dans une chambre en cachette. 

— Il l'a fait aussi... on a été assez égalitaire sur ce point. 

— Je te crois... Il t'aime beaucoup on dirait, il ne pleure pas dans tes bras. Dit-il, en observant Nicolas sur moi. 

— C'est parce-qu'il sait que je suis la seule personne saine d'esprit de toute cette famille. Les enfant sente ça. Répondis-je, naturellement. 

— Oui, probablement... Acquiesce-t-il, amusé.

Strive : Ripe - T.3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant